CONCERT
2022
Sam 9 juillet 2022 au Cabaret Sauvage à Paris
https://youtu.be/5-eMe5pMMf8
https://youtu.be/G5zAv81pJWA
Biographie officielle
Enfant, Yuri est bercé par la musique européenne (chants grégoriens, chanson française et musique classique qu’écoute son père) et par les percussions, le marimba, les chants africains qui résonnent sur les plages de son île natale, Buenaventura.
Son œuvre, marquée par cette polarité entre le lyrisme de l’Europe et les tambours de l’Afrique, l’est aussi par l’esprit noir qui l‘entoure. En effet, ses parents ont abrité leur union sur la terre de refuge des noirs-marrons. Cela explique pourquoi il se sent si profondément noir.
De la musique noire, Yuri perçoit une détresse, mais une détresse sublimée, exprimée avec beaucoup d’amour et de respect pour l’humanité. Il n’aura de cesse d’inviter ses contemporains à entendre cet amour, transmettant ainsi la force de l’héritage africain.
La salsa de l’artiste est nourrie par ses découvertes et ses rencontres musicales : Paco de Lucia, James Brown, Louis Armstrong, Sammy Davis Jr, Nina Simone, Bob Marley… Avec eux, il comprend que ses propres valeurs vibrent au-delà de sa terre. Il se sent dès lors relié à des milliers d’êtres et de sonorités, aux Africains comme aux noirs d’Amérique, à la musique espagnole, slave comme maghrébine. Il en tire une liberté créatrice qui le pousse à explorer l’universalité des instruments. Plus encore, il part à travers sa musique au devant de l’Autre en s’adressant à l’humanité qui bat en chacun.
En 1995, alors percussionniste dans le métro parisien, il saisit le micro tendu par ses musiciens et est propulsé dans une aventure musicale qu’il n’avait pas imaginée. Revendiquant ses racines, il choisit Buenaventura pour nom de scène. Pour remercier la France des opportunités qu’elle lui a offertes, il écrit Herencia Africana. La reprise de Ne me quitte pas hisse au sommet des charts ce premier album hommage à l’africanité de son île. Malgré le succès, Yuri Buenaventura refuse de se contenter des standards francophones. Yo Soy, son deuxième album, s’annonce comme un défi. L’auteur-compositeur y aborde l’incroyable biodiversité de sa région natale, une richesse naturelle et culturelle qui coule dans ses veines. Aux côtés des musiciens les plus réputés de Puerto Rico il enregistre un disque à l’énergie explosive. En quatorze chansons, il saisit l’essence de la salsa. La musique de Yuri Buenaventura parcourt la planète, l’embarquant de continent en continent, de pays en pays, de ville en ville. Ses innombrables voyages l’ouvrent au monde. Ainsi Vagabundo rassemble, dans des sons proches de la World Music, la diversité humaine qu’il a observée au cours de ses tournées internationales. Mais cette multitude de concerts l’éloigne également des siens, de son île et des origines mêmes de sa musique. Il retourne donc à la source dans Salsa dura. Il se replie sur son orchestre, cherchant auprès de ses douze musiciens la force qui lui permettra d’échapper aux affres de l’industrie musicale. De là découle Cita con la luz, son rendez-vous avec la lumière. Dans ce manifeste spirituel, Yuri Buenaventura donne pour la première fois de la voix à son intériorité et à son individualité.
Après quinze ans de carrière, le chanteur rentre se ressourcer auprès des siens en Colombie. Là, il se consacre au rayonnement de la culture de son pays et s’implique dans des actions sociales à destination des enfants en créant une fondation.
Après vingt ans de carrière, l’honnêteté de l’artiste est intacte et sa musique toujours aussi fortement inspirée par la mouvance afro-caribéenne.