UN FILM DE BARMAK AKRAM SORTIE LE 27 NOV 2013
WAJMA, UNE FIANCÉE AFGHANE
UN FILM DE BARMAK AKRAM
SORTIE LE 27 NOV 2013
Wajma, adolescente afghane, vit librement à Kaboul et se prépare à des études supérieures lorsqu’elle tombe sous le charme de Mustafa, jeune
serveur qui semble très amoureux d’elle. Ils se voient clandestinement mais l’idylle devient cauchemar pour Wajma lorsqu’elle découvre
qu’elle est enceinte. Si cette grossesse est rendue publique, la honte s’abattra sur toute la famille.
Scénario, réalisation et image : Barmak Akram
Musique : Barmak Akram, Matthieu Chedid, Susheela Raman
INTERPRÉTATION
Avec : Wajma Bahar (Wajma), Mustafa Habibi (Mustafa),
Hadji Gul (le père), Breshna Bahar (la mère)
".Je tenais à montrer un Afghanistan loin de l’image
réductrice véhiculée par les médias, qui nous associent
immédiatement aux talibans, alors qu’ils ne sont pas
plus de dix mille sur une population estimée à trente
millions d’habitants. Dans mon film, aussi humaniste que
féministe, je ne juge pas mes personnages, et en particulier
les personnages masculins. Wajma est une jeune fille
qui va à l’université et qui jouit d’une certaine liberté.
Elle a 20 ans. Et Mustafa, un joli garçon de 25 ans,
est serveur dans un café branché.
Comment vivre une histoire d’amour à Kaboul quand on
a 20 ans, dans une société aspirant à la modernité mais
encore fortement ancrée dans ses coutumes ?
Je tenais à faire sentir avec justesse ce qui les traverse : à la
fois cet élan vers l’autre, cette attirance pour « l’insoutenable
légèreté de l’être », et la pesanteur de l’interdit, qui contraint
les jeunes à l’abstinence avant le mariage. J’ai voulu parler
de la condition féminine en faisant un film sur une histoire
d’amour naissante entre deux jeunes Afghans. Filmer
leurs désirs, leurs espoirs, et montrer que même si les
jeunes forment 68% de la population afghane, ils ont tout
de même à composer avec une société patriarcale, aux
traditions contraignantes, qui permet à l’homme de s’en
abstraire alors que la femme en paye le prix. Mais à la fin,
le clan des femmes, Wajma, sa maman et sa grand-mère,
s’impose par sa solidarité face au père, dont l’humanité
finit par dépasser le rôle de tyran qui s’était imposé à lui.
De ce point de vue, Wajma est aussi un film sur la
responsabilité individuelle. Entièrement tourné dans une
ville à 1800 m d’altitude, avec ma « caméra stylo » et la
participation des meilleurs comédiens afghans, j’ai voulu
offrir un film sur la vie des jeunes Kaboulis sous la neige." BARMAK AKRAM
BIOGRAPHIE
« Barmak Akram est auteur-compositeur–interprète, et par ailleurs parolier de nombreux artistes, dont M
(Matthieu Chédid ) et Susheela Raman, chanteuse anglaise d’origine indienne. Réalisateur, plasticien et musicien,
il est né en 1966 à Kaboul, en Afghanistan. C’est comme réfugié politique qu’il arrive en France en 1981, où il se
passionne pour les arts visuels et le cinéma. Diplômé de la FEMIS, de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts
et de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, il compose et interprète de la musique, explorant les
instruments de sa culture et la tradition de la poésie persane, avec un sens naturel et maîtrisé des mots et de leur
rythme. Il réalise de nombreux films documentaires notamment autour de la culture afghane, et il a écrit son
premier long-métrage, L’Enfant de Kaboul (2009) en collaboration avec le scénariste Jean-Claude Carrière. Celui
qui se fait appeler « Duchamp B. » en hommage à Marcel Duchamp et à Douchanbé, une ville appartenant à la
Perse Antique, apparaît comme un électron libre insatiable et foisonnant d’idées ».