Concert
2016
août 24 MERCREDI JAZZ Rochefort, France
août 26 PARFUM DE JAZZ FESTIVAL Saint Paul Trois Châteaux, France
Reportage le 23 juin 2016 au Sunset à Paris
Véronique Hermann Sambin – chant ; Xavier Richardeau – sax ; Frédéric Nardin – piano ; Damien Varaillon – c.basse ; Romain Sarron – batterie
reportage le 12 Juin 2015 au Café de la Danse © Salah Mansouri
Bographie officielle
Son histoire commence en Guadeloupe, l’île des premiers sons émis par sa voix en 1974. Véronique grandit au Moule, une commune située au nord-est de la Grande-Terre, sur la façade atlantique. Aujourd’hui un spot très prisé par les surfeurs, et avant-hier, il y a longtemps, l’endroit où les premières populations amérindiennes, les Arawaks, se sont établies. Inutile de chercher un lien entre son enfance et le fait qu’elle chante aujourd’hui. Rien de visible, en apparence. A la maison, la musique sort de la radio, des disques, mais ni des mains, ni de la voix de la famille.
Les grands-parents sont agriculteurs, le papa dirige une petite entreprise de transport. On écoute du Cubain, du Zouk, papa vibre pour la musique Kadans des Aiglons ou le Konpa de Coupé Cloué, maman craque plutôt pour Jacques Brel et Tina Turner. Et tout le monde rêve alors d’un avenir avec un bon statut social pour Véronique. Elle se forme l’oreille à ce mix coloré de musiques et de langues.
C’est le piano qui sera son premier terrain de jeu musical, le métier sur lequel elle tisse bientôt ses premières mélodies pour faire danser les mots qu’elle écrit. En français, d’abord. Le créole, un temps interdit, viendra plus tard...L’enfant grandit. L’esprit s’émancipe. La conscience s’éveille...
« Ce qui m’a amené à faire de la musique, c’est le créole. J’aime le langage corporel et l’héritage qui l’accompagnent. C’est ma langue de sang »
Elle quitte son île à l’âge de 17 ans afin de suivre de hautes études commerciales en Europe. Après des escales à Munich et Anvers, elle décide de poser ses valises à Paris. Entre deux carnets de voyage et de musique, elle exerce plusieurs métiers jusqu’en 2008, où elle fait le choix de se consacrer pleinement à l’écriture et à la composition. L’artiste multilingue s’avoue captive de poésies d’ailleurs.
En 2011, elle fait appel à des plasticiens, poètes et “paroleurs” pour créer le spectacle électro-poétique Rasinovan où elle met en musique des textes de l’auteur afro-américain Paul Laurence Dunbar.
suite..... veroniquehermannsambin.com