concerts
2021
Le 27 Juin 2021 au FERTÉ JAZZ à la Ferté Sous Jouarre (77)
Biographie officielle
Né en Côte D’ Ivoire de parents enseignants, Samy Thiébault suit un parcours classique au sein du CNR de Bordeaux avant de rentrer en 2004 au prestigieux Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de jazz dont il sort en 2008.
Parallèlement à ses études musicales il obtient une maîtrise de philosophie mention TB à l’unanimité en Sorbonne (2001). Son premier opus « Blues For Nel » (Musicast) paraît en 2004. L’album lui vaut un franc succès public et critique. En juin 2007, il présente son second album en quintet « Gaya Scienza » (B Flat / Discograph, 2007). Le groupe conquiert alors un large public et bénéficie d’un soutien médiatique important : 4 étoiles Jazzman, Sélection du journal Libération, Top 5 des meilleurs albums jazz & World 2007 selon les Inrockuptibles, playlists des radios FIP et TSF…
L’orchestre de ce « Coltranien au meilleur sens du terme » (le Nouvel Observateur) présente alors en novembre 2010 un projet ambitieux et original : les « Upanishad Experiences » (Gaya Music Production/ Discograph), suite de compositions pour un Large Ensemble de onze musiciens librement inspirées de textes de Nietzsche et de Baudelaire. L’acteur Jackie Berroyer y intervient comme récitant et participe à la mise en écho de la musique et de la poésie. L’osmose entre la richesse de l’écriture, la liberté des improvisateurs, le son d’un orchestre uni et la mystique évoquée par les poèmes créée une véritable dynamique autour du groupe et du saxophoniste. Il est alors présent sur les plus importantes scènes du jazz en France et draine un public toujours de plus en plus nombreux et fidèle. Il s’agit aussi de la première production label dont il est l’initiateur et désormais le directeur artistique, « Gaya Music Production« .
L’année 2013 marque une nouvelle étape dans le parcours de cet artiste exigeant et en constante recherche avec la parution de son nouvel album, « Clear Fire ». Le rythme et ses diverses danses intérieures ou extérieures, est l’objet de cette nouvelle aventure, dans tout ce que cela implique de physique et de spirituel. L’apport de la voix dans l’orchestration, des percussions traditionnelles du Maghreb (dont Samy est en partie originaire) associées à une rythmique puissante, connaissant la tradition et le langage du jazz le plus vivant, donne naissance à une matière sonore originale, organique tout autant que méditative. « Véritable feu follet d’énergie » (Libération), ce dernier disque le « hisse au niveau des plus grands ténors et compositeurs » (Les DNJ) et lui vaut un soutien médiatique unanime (Coup de Coeur France Musique, Révélation, Jazzmag, Découverte Jazz News, meilleurs albums 2013 TSF, l’Humanité, etc…) ainsi qu’une large rencontre avec le public (New Morning complet, Festivals D’Abidjan, de Tanger, Marciac, Radio France International de Montpelier, passage à l’Olympia avec Gregory Porter…)
Mais c’est sans doute l’année 2014/2015 qui constitue un tournant majeur dans le parcours de cet artiste « au discours dansant entre la transe et le message spirituel » (Libération), avec la sortie de son dernier album en en quartet, formule reine et écrin pour les instrumentistes, « A Feast Of Friends« . Le saxophoniste compositeur s’empare désormais d’un répertoire plus transversal et en fat son nouvel outil de recherche : celui des « Doors », groupe de rock mythique des années 60. Un choix osé et sensé, qui lui vaut un accueil enthousiaste du public et de la critique : Rédacteur en Chef invité sur la radio TSF, portrait dans le journal Libération, double page sur le journal Jazz News, Sélection critique de Jazz Mag et indispensable, et une nomination au premier tour des Victoires du Jazz, catégorie artiste. La tournée de ce projet est elle aussi conséquente : 4 continents en un an, les principaux Festivals et scènes européens, le groupe acquiert dès lors une assise importante et en plein devenir face à un public fidèle et de plus en plus nombreux.
Des projets de collaboration à l’international se sont aussi développés, comme en témoigne le travail étroit fait avec El Sistema au Vénézuela, où Samy était en résidence en 2014 (grâce au soutien des Alliances Françaises) et qu’il convie à venir travailler en Europe en 2015 lors d’une tournée sur le mois d’octobre.
L’année 2015/2016 verra une nouvelle étape de cette aventure se réaliser avec le projet « Wild Songs » : un travail de fond sur de nouvelles compositions du saxophoniste pour son quartet, centrées cette fois aussi autour de l’urgence t de la nécessité de la « mélodie » et du « chant », compris comme rapport nécessaire et libérateur à la musique, notamment celle de Jazz. Une relecture personnelle et moderne du Blues donc, compris comme chant, ouverture et metissage à l’autre et visée profonde de libération. Ce travail sera réalisé avec le partenariat de l’Espace carpeaux à Courbevoie, où le quartet sera en résidence toute l’année, ce qui lui permettra de convier l’immense trompettiste Avisai Cohen à participer à cette aventure et à enregistrer avec eux en février 2016, pour une sortie en octobre 2016.
Son activité de leader n’a cependant pas empêché un travail de fond et régulier en tant que Sideman expérimenté et recherché, notamment auprès de Gregory Porter, Simon Goubert, Christian Escoudé, Eric Légnini, Manhu Roche, les frères Belmondo, Jean Loup Longnon, Pierre de Bethman, Christophe Dal Sasso, Jean Paul Daroux, le Free Human Zoo, Raghunat Manet…
Il s’occupe aussi de la vitrine musicale de son label, en tant que directeur, compositeur et instrumentiste pour le « Gaya Music Orchestra », groupe formé par tous les leaders composants le label et réunis autour d’un répertoire original et aventureux, tout en gardant l’esprit de générosité et d’exigence.
Notons aussi que Samy Thiébault écrit régulièrement pour le théâtre et le cinéma : pour le Festival d’Avignon 2009 avec la pièce de Matei Visniec « L’histoire des ours Pandas… », pour le film d’Edouard Tissot « En son absence » (octobre 2010), et pour le film d’Yvon Marciano « Vivre » (sortie septembre 2009).
Il collabore en outre très régulièrement avec les arts chorégraphiques, notamment la danseuse et mettes en scène Anusha Emrith, présente sur le clip de « Clear Fire », ainsi qu’avec le monde du théâtre et des comédiens, en témoigne son travail régulier avec l’acteur et critique Jackie Berroyer, faisant un rôle dans le clip « Riders On The Storm » illustrant le dernier album « A Feast Of Friends »
Enfin, Il enseigne aussi le saxophone et les musiques improvisées au Conservatoire de Choisiy Le Roi depuis désormais cinq ans.
gayamusicproduction.com