concerts
2018
LE TRIO JOUBRAN AVEC MAHMOUD DARWICH
Archives - Reportage : Récital poétique au Festiva Les Suds, à Arles le 14 juillet 2008 avec Mahmoud Darwich ,Didier Sandre, accompagnement musical Samir et Wissam Joubran , Le Trio Joubran - © Salah Mansouri
Mahmoud Darwich, Farouk Mardam-Bey , Samir Joubran et Marie José Justamond, directrice artistique des Suds
Samir et Wissam Joubran avec Mahmoud Darwich & Leïla Chahid
Leïla Chahid ( était de 1994 à novembre 2005 déléguée générale de Palestine en France ) avec Samir et Wissam Joubran
Françoise Nyssen Directrice Act Sud, Mahmoud Darwich
Didier Sandre dans les bras de Mahmoud Darwich
Didier Sandre & Mahmoud Darwich
Reportage © Salah Mansouri
Samir Joubran
Samir est né en 1973 à Nazareth, en Galilée. C’est à l’âge de cinq ans que son père l’initie au oud. La rencontre entre l’enfant et l’instrument est alors à l’image d’une rencontre amoureuse. A l’âge de neuf ans, Samir entre à l’Institut de Musique de Nazareth. En 1995, il achève ses études au prestigieux Conservatoire Muhammad Abdul Wahhab au Caire. Ses talents de musicien sont reconnus à travers les nombreux ateliers et séminaires musicaux auxquels il participe dans plusieurs pays arabes et européens. Samir Joubran donne ainsi des cours de oud dans de nombreuses écoles et instituts.
L’aventure des Joubran commence avec Samir, soliste novateur. En 1996, sort le premier album de Samir, Taqaseem, qui sera suivi de Sou’fahm en 2001. Sa première collaboration avec le label Daqui (label des Nuits Atypiques de Langon) paraîtra en 2002 : l’album Tamaas. Il se met à sillonner les scènes du Moyen-Orient puis celles de l’Europe. Samir est alors le seul palestinien à se produire hors frontières. Il est également le premier musicien à avoir reçu une bourse de deux ans en Italie, grâce au programme d’asile des écrivains organisé par le Parlement International des Ecrivains pour les années 2003-2004.
Partout célébré pour la virtuosité de son jeu, il se voit très rapidement sollicité pour de nombreuses collaborations, notamment avec de grands poètes tels que Mahmoud Darwish. Le son et le mot mettent alors en exergue une poésie où mélancolie et passion s’entrelacent.
Le talent musical de Samir Joubran est reconnu dans le monde cinématographique lorsqu’il participe à la collaboration de Ticket to jerusalem (2002), dont il signe la bande originale pour le cinéaste Rashid Masharawi. C’est ensuite que le réalisateur François Dupeyron fait appel à Samir Joubran. Trois titres de son album Tamaas sont retenus pour la bande originale de son film Inguélézi. Le réalisateur Parvez Sharma retient à son tour trois titres de Randana pour son documentaire A jihad for love (sortie prévue dans le courant de l’année).
Après Randana, le premier album qui avait réuni la fratrie Joubran, Majâz, le nouvel opus sera présenté au public cet automne. C’est avec La Palestine au cœur et une volonté insatiable de faire parler le oud que Samir Joubran sillonnera le monde avec ses frères.
« Nous avons deux combats à mener. L’un pour notre carrière et l’autre pour la paix en Palestine, la fin de l’occupation. » Samir Joubran