concert
2018
le 24 Mai 2018 à Suresnes , dans le cadre du Festival Blues sur Suresnes
Pour recevoir des invitations pour ce concert , faire la demande à : contact(at)musiquesdumonde.fr avec toutes vos coordonnées
BIOGRAPHIE OFFICIELLE
Né au Cameroun, loin des champs de coton qui ont peaufiné le style de ses lointains ancêtres, il a commencé son apprentissage musical avec les percussions puis la guitare. Il s’initie ensuite au piano et à l’harmonica et fait ses premières expériences de groupe au Cameroun comme bassiste chanteur dans différentes formations locales, spécialisées dans les reprises des chansons afro-américaines. (James Brown, Wilson Picket, Jimi Hendricks etc.)
Il attrape le virus du blues en écoutant crawling kingsnake de John Lee Hooker et n’a désormais qu’un seul rêve, devenir Bluesman. Il réussi à créer une parfaite synthèse entre ses racines africaines, ses influences blues et la singularité d’interpréter son répertoire en « bamiléké », son dialecte maternel et sort en décembre 1999, « bred bouh shuga blues », album de sa révélation. S’en suit « Abango » un opus en duo acoustique enregistré en 2005 avec lequel il fait de nombreuses tournées notamment aux états unis (Chicago,Memphis),au Canada (Montréal, Mont tremblant) et en Belgique, en tandem avec son complice Mick Ravassat. .En 2006 il fait la rencontre du batteur percussionniste Mathias Bernheim et l’intègre immédiatement dans l’équipe, séduit par son jeu, à la fois très simple et très efficace.
’WAKA’, son nouvel album sort en février 2008, marqué par un concert (sold out) au New Morning à Paris. Depuis, il sillonne à nouveau les routes du monde et sera présent sur les scènes en Belgique, au Canada, en Indonésie, au Viêt-Nam, en Malaisie, en Lituanie, en Croatie, en Afrique (Burkina Faso, Mali) mais aussi à Cognac, à Vaison la Romaine et dans d’autres villes de France.
Roland Tchakounté qualifie sa musique de ’mélodie sauvage’ servant à aborder des sentiments souvent tristes ou joyeux, mais aussi à exprimer l’état d’abandon dans lequel est plongé le continent africain. Il ne cache pas son admiration pour les artistes tels que Sun House, Robert Johnson, Edmore James, Muddy Waters, mais considère John Lee Hooker et Ali Farka Touré comme ses vrais maîtres.
Utopique revendiqué, son désir est de rassembler l’ espèce humaine au sein d’ une seule et même grande famille sans distinctions de races ni de couleurs.