cineaste
2022
Robert Guédiguian, invité d’honneur de la 18e édition du festival Cinémondes
« Carte blanche » Du 7 au 9 octobre 2022
TWIST À BAMAKO, le nouveau film de Robert Guédiguian
Projection avant premiere au Cinéma LE MELIES à Montreuil
Le Mardi 04 janvier 2022 à 20h15 en Présence du réalisateur Robert Guédiguian et de l’équipe
Retour en images sur la projection et rencontre avec le public animée par Stéphane Goudet , directeur artistique du Cinéma Le Méliès
Avec Robert Guédiguian et de l’équipe : Alicia Da Luz Gomes, Stéphane Bak,Dioucounda Koma,Bakary Diombera,Miveck Packa,Ahmed Dramé ...
© Salah Mansouri
Sortie Nationale le 5 janvier 2022
Synopsis 1962. Le Mali goûte son indépendance fraîchement acquise et la jeunesse de Bamako danse des nuits entières sur le twist venu de France et d’Amérique.
Samba, le fils d’un riche commerçant, vit corps et âme l’idéal révolutionnaire : il parcourt le pays pour expliquer aux paysans les vertus du socialisme.
C’est là, en pays bambara, que surgit Lara, une jeune fille mariée de force, dont la beauté et la détermination bouleversent Samba.
Samba et Lara savent leur amour menacé. Mais ils espèrent que, pour eux comme pour le Mali, le ciel s’éclaircira
avec : Alicia Da Luz Gomes, Stéphane Bak, Issaka Sawadogo, Saabo Balde, Ahmed Dramé, Bakary Diombera, Ben Sultan,Alassane Gueye.....
Le Voyage en Arménie de Robert Guédiguian
Séance suivie d’une rencontre avec Robert Guédiguian
Synopsis :
Barsam est un homme bien malade. Comprenant qu’il n’en a plus pour longtemps, il décide de rejoindre sa terre natale, l’Arménie. Consternée de ce départ qu’elle n’a pas vu venir, sa fille Anna ne saisit pas la raison profonde de ce qu’elle considère comme une fuite. Lorsqu’elle découvre les indices que son père a laissés derrière lui, elle décide de partir à sa recherche. Mais elle doit affronter maintes tracasseries en cours de route, car le trajet est long jusqu’au Caucase. Anna laisse peu à peu ses certitudes et son immaturité derrière elle. Elle veut surtout comprendre le sens du mystérieux message que son père lui a laissé sous forme d’indices parcellaires...
Avec : Ariane Ascaride, Simon Abkarian, Serge Avedikian
"La Villa" de Robert Guédiguian
Projection en avant-première en présence de l’équipe du film
le Mardi 28 Novembre 2017 à 20h30 au Cinéma Le Méliès à Ville de Montreuil (93)
Synopsis et détails
Dans une calanque près de Marseille, au creux de l’hiver, Angèle, Joseph et Armand, se rassemblent autour de leur père vieillissant. C’est le moment pour eux de mesurer ce qu’ils ont conservé de l’idéal qu’il leur a transmis, du monde de fraternité qu’il avait bâti dans ce lieu magique, autour d’un restaurant ouvrier dont Armand, le fils ainé, continue de s’occuper. Lorsque de nouveaux arrivants venus de la mer vont bouleverser leurs réflexions…
Avec : Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan
Biographie officielle
Robert Guédiguian est un authentique cinéaste populaire. Depuis 1981, avec une détermination farouche que ne fait dévier ni le succès inattendu (Marius et Jeannette, 1997), ni les réserves de la critique (Rouge midi, 1985 ; A la place du cœur, 1998), il creuse le sillon d’un cinéma engagé qui entend célébrer les héros ordinaires ou extraordinaires de sa classe sociale d’origine, sans cynisme, mais aussi sans naïveté, ce qui lui assure un public fidèle.
Né à Marseille en 1953, fils d’ouvrier, il a quitté sa ville natale dans la vie pour mieux la magnifier au cinéma (La Ville est tranquille, 2001). C’est à travers elle et, particulièrement son quartier de l’Estaque, que Robert Guédiguian scrute l’histoire de ceux qu’il appelle, à la suite de Victor Hugo, les « pauvres gens » : ouvriers, salariés, petits patrons, chômeurs, déclassés... Son « peuple » s’incarne dans trois comédiens présents –ensemble ou deux par deux – dans presque tous ses films. Sa compagne et muse, Ariane Ascaride, figure de la femme du peuple volontaire et émancipée (Marie-Jo et ses 2 amours, 2002). Son ami d’enfance, Gérard Meylan, visage taillé dans le réel, solide et fragile à la fois, accent naturellement marseillais (Dernier Eté, 1981). Jean-Pierre Darroussin, ami de trente ans, qui joue sans préjugé le travailleur traître ou trahi (Les Neiges du Kilimandjaro, 2011), comme le camarade indéfectible ou le chômeur accablé (A la vie, à la mort, 1995). Cette collaboration constitue un exemple unique d’osmose entre un réalisateur-scénariste, une véritable troupe d’acteurs et une équipe technique fidèle (le monteur Bernard Sasia, l’ingénieur du son Laurent Lafran, le décorateur Michel Vandestien, etc.), tous réunis par une communion de désir et de sensibilité. En dehors de la cité phocéenne, son décor de prédilection, Guédiguian peut magistralement répondre à une commande, et sans concession, sur les derniers jours de François Mitterrand (Le Promeneur du Champs de Mars, 2005) ou rendre hommage à un pays d’origine qu’il n’a jamais particulièrement revendiqué comme sien, mais qu’il découvre avec émerveillement (Le Voyage en Arménie, 2006), ceci sans jamais départir d’un point de vue personnel. Car il reste un auteur jalousement indépendant, avec une maison de production en nom collectif (Agat Films et Cie-Ex nihilo) qui intervient de façon militante dans la totalité du champ de la création audiovisuelle et du spectacle vivant. Dans son cinéma comme dans son activité de producteur, plane l’idée utopique que l’art conscient de lui-même (Brecht) peut changer le monde, sans que l’artiste lucide ne néglige d’intervenir directement dans le débat public, à l’instar d’un Pier Paolo Pasolini, auteur de référence.