Spectacles et musiques du monde

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Mehdi Kerkouche

" Portrait " Chorégraphie Mehdi Kerkouche Du 4 Octobre au 5 Novembre 2023 à LA SCALA PARIS

Black Legends

Le spectacle Musical " Black Legends " est de retour à Paris, à partir du 5 Octobre 2023 au théâtre Le 13ème Art

Saïd Mesnaoui

le vendredi 6 Octobre 2023 à la Fondation Maison du Maroc à Paris

DAVY SICARD

Le 07 Octobre 2023 au Pan Piper à Paris

GAEL HORELLOU

Dimanche 08 Octobre 2023 à Le Comptoir / Halle Roublot à Fontenay Sous Bois, dans le cadre du festival JAZZ SUR SEINE

I MUVRINI

En concert en Octobre 2023

Touré Héritage

Concert hommage au groupe Touré Kunda le 10 Octobre 2023 au New Morning

Ablaye cissoko & cyrille brotto

En concert en Octobre 2023

YOM

Mercredi 11 Octobre 2023 à Tourcoing (59), dans le cadre du festival TOURCOING JAZZ FESTIVAL

Robin McKelle

12 Octobre 2023 La Cartonnerie, Reims, Sunny Side Festival

Christine SALEM

Le Vendredi 13 octobre 2023 à la fileuse à loos avec l’Attacafa

KORA JAZZ TRIO

Samedi 14 Octobre 2023 à L’Entrepôt Le Haillan avec le rocher de palmer

Céline Bonacina

Le Mardi 17 octobre 2023 à 20h30 au Studio de l’Ermitage à Paris

MINA AGOSSI

le 20 Octobre2023 à 20h au Café de la Danse à Paris

SOUAD MASSI

Vendredi 20 Octobre 2023 au Théâtre Claude Debussy à Maisons Alfort , dans le cadre du festival FESTI’VAL DE MARNE

dakhabrakha

dakhabrakha en concert en France

ROKIA TRAORE

concert

2020
Actus

un « work in progress » du spectacle « Il était une fois, une rose de fer... »

Hommage à Miriam Makeba

va être dévoilé le Vendredi 12 Juin à 13h sur le site internet du chatelet.com.


Nouveau projet artistique « Il était une fois, une rose de fer... »

" En 2017, Ruth Mackenzie préparant la réouverture du Théâtre du Châtelet, à l’époque en travaux, me propose de créer un projet de spectacle. Je trouvais ainsi l’occasion de réaliser une performance sur laquelle je travaillais et que j’avais intitulée « Il était une fois, une rose de fer… ».

Ce projet est une représentation de la solitude et la grandeur, selon ma vision admirative, de femmes talentueuses qui m’ont marquée et m’apparaissent des exemples dans ma construction artistique, professionnelle, personnelle. Miriam Makeba symbolise cette force de femme dans la discrétion, la construction et la persévérance dans la recherche d’achèvement.....

« Il était une fois, une rose de fer... »

Elle fut, incontestablement, l’une des toutes premières icônes africaines internationales. En matière de liberté d’expression, et d’engagement, Miriam Makeba nous a ouvert un chemin à nous toutes, femmes noires d’Afrique aspirant à l’ouverture d’esprit sur le monde et au métissage réel, ce métissage qui met en valeur les différences, mais ne les uniformise pas.

Mon besoin de raconter Makeba à travers une pièce artistique faite de lumières, d’images, de danse et de musique, provient certainement de mon vécu en tant que femme artiste, mère, africaine mais également européenne et finalement citoyenne du monde en ce vingt et unième siècle.

25 ans après l’abolition de l’apartheid, les réalités en Afrique du sud sont autres désormais, avec la nécessité d’autres solutions. Un Nelson Mandela ou une Miriam Makeba de ces années 2020 aurait probablement d’autres luttes à mener d’autres façons. Cependant il est une chose qui n’a pas suffisamment évolué : le statut compliqué et difficilement admissible de la femme d’esprit d’initiative, qui a l’ambition du changement et de l’avancée.

Miriam Makeba aurait pu être une leader politique ou une chef d’entreprise, elle aurait toujours été la même, avec les mêmes obstacles à surmonter, la même solitude de fond en raison de ses choix à supporter, avec la même force et la même féminité. Il y a des femmes qui de leurs vies ont fait un combat par conviction en faisant face à toutes les difficultés avec humilité, témérité et persévérance. Elles ont ainsi repoussé pour nous toutes les limites de l’émancipation de la femme.

Ce combat, ces femmes l’ont mené naturellement, pas en essayant de démontrer qu’elles pouvaient « faire ce qu’un homme peut faire », mais en restant debout, avec force et détermination, avançant à contre-courant, dans la solitude de leur excentricité. Ce combat, elles l’ont mené comme seuls quelques êtres humains exceptionnels parmi nous en sont capables avant de quitter un jour notre monde en laissant des empreintes de leurs engagements tels des repères à jamais gravés dans notre histoire, dans nos habitudes, dans notre manière de penser, et d’agir. L’histoire d’Afrique dans le monde porte aussi l’empreinte de Zenzile Makeba alias Miriam dont il convient de mieux connaître toute l’ampleur, la profondeur et la force. " Rokia Traore


VENDREDI 06 AOUT 2010 dans le cadre des ESCALES SAINT NAZAIRE

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Youssou N’Dour & Rokia Traore
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Youssou N’Dour & Rokia Traore

© Salah Mansouri

Rencontre avec Rokia Traoré sur le site des Escales
Par Salah Mansouri


Fille d’un diplomate malien qui au gré de ses nominations aura passé sa vie entre les USA, l’Europe et le Moyen-Orient, Rokia Traore est née en 1974 dans la région de Belidougou au Mali, près de la frontière mauritanienne mais son enfance se déroule au fil des affectations de son père diplomate.

Après des études achevées à Bruxelles, elle décide d’aller se ressourcer au Mali pour mettre en forme cette musique qu’elle sent confusément en elle — « ni pop, ni jazz, ni classique — quelque chose de très contemporain interprété par des instruments traditionnels. » Une véritable gageure. Elle se met alors en quête de musiciens capables de la soutenir dans son désir de composer des chansons résolument modernes interprétées dans des orchestrations mêlant guitare acoustique, n’goni et balafon. Le succès est finalement au rendez-vous : elle est saluée comme la « Révélation africaine de l’année 1997 » après son passage au festival Musiques Métisses d’Angoulême. Depuis lors, et au fil des années, son aura ne cesse de croître et son public ne cesse de s’élargir.

Mais Rokia demeurera fidèle à sa quête intérieure, continuant de développer un univers musical profondément singulier.

Le pari de Rokia Traoré est là : faire une musique authentique et innovatrice sans succomber aux modes. Et Voilà le secret toute vraie chanteuse : créer sa propre langue, un idiome musical jailli d’une source parfois mystérieuse et qui touche au cœur des gens.

Son troisième album, « Bowmboi », paru en 2003, brillait de sa rencontre avec le prestigieux Kronos Quartet.
En 2005, elle fut invitée à rejoindre un casting de stars réunissant notamment Fontella Bass et Dianne Reeves pour une tournée américaine d’un spectacle consacré à la vie de Billie Holiday, « Billie and Me ».

L’année suivante, à l’invitation de Peter Sellars, Rokia écrit et interprète une œuvre originale , « Wati » dans le cadre du New Crowned Hope Festival de Vienne à l’occasion de la célébration du 250e anniversaire de la naissance de Mozart. Le spectacle fut par la suite donné au Barbican Center de Londres puis à Paris, salle Pleyel, dans le cadre de la saison 07/08 de la Cité de la Musique. Transformant la commande de sa manière inimitable Rokia a composé une œuvre très personnelle dans laquelle Mozart apparaît comme un griot, musicien de père en fils, vivant au 13e siècle, époque mythique où le grand chef Soundiata Keita régnait sur l’Empire Mandingue.

En 2008, Rokia Traoré présentait avec « Tchamantché », (album « blues – rock mandingue » comme elle aime à le qualifier) les dernières avancées d’un univers qui a déjà profondément modifié le regard que l’Occident peut porter sur la musique africaine. Cet album est couronné , en 2009, par les Victoires de la Musique.

Cette même année, elle crée « Passerelle », une fondation établie à Bamako et destinée à favoriser la professionnalisation de jeunes chanteurs et techniciens maliens.

Fin 2010, à peine la tournée « Tchamantché » achevée (plus de deux cents concerts en Europe et dans le monde entier), Rokia participe, avec l’écrivain Prix Nobel de Littérature Toni Morrison et le metteur en scène Peter Sellars à la nouvelle création de ce dernier : « Desdemona ». Elle en compose la musique et l’interpréte au printemps et à l’automne 2011 sur les scènes parmi les plus prestigieuses d’Europe et des Etats Unis.

Désireuse de prolonger le travail entrepris à cette occasion avec une formation acoustique de trois musiciens et trois choristes, elle a donné, à la fin de l’année 2011, et avant d’entreprendre la réalisation de son cinquième album, une série exceptionnelle de concerts (intitulés « Roots ») principalement consacrés à un hommage à la tradition malinké. L’accueil de chacun de ces concerts a été objectivement enthousiaste : salles combles, public extrêmement chaleureux.

Une nouvelle tournée « Roots » , avec un répertoire élargi à d’autres de ses racines, était donc au programme de Rokia au mois d’octobre 2012.

En juin 2012, Rokia a présenté trois créations dans le cadre du « Summer Music 2012 » organisé par le Barbican Centre de Londres.

Son cinquième album studio paraîtra quant à lui en France le 1er Avril 2013 et le 8 Avril à l’étranger chez Nonesuch Records. John Parish en a assuré la réalisation…Il s’appellera « Beautiful Africa »



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