concerts
2022
Ven 22 juillet 2022 au Cabaret Sauvage à Paris
POPA CHUBBY présente SON NOUVEAU PROJET :
J’avoue avoir toujours apprécié la compagnie des hors-la-loi sudistes et mes premiers souvenirs de types qui jouaient de la guitare comme des culs-terreux remontent à mon enfance dans les quartiers sud du Bronx.
Galea, elle-même fille d’un routier, m’a par la suite initié aux joies nasillardes du genre. Elle s’est pointée un jour à la maison avec un disque de Hank, troisième du nom, petit-fils de feu Hank Williams et héritier légitime du trône Honky Tonk.
Cette expérience a suffi à me donner le feu sacré et je n’ai écouté que ça pendant des mois. Par la suite, j’ai découvert Merle Haggard et Graham Parsons avant de redécouvrir les Stones et Gene Vincent.
L’an dernier, lors d’un passage à Memphis où je jouais dans un festival au bord du Mississippi, je me suis retrouvé dans le célèbre studio Sun, à l’endroit exact où se tenait Elvis lorsqu’il a fait entrer le rock ’n’roll dans l’histoire.
La graine a germé depuis et on a entrepris la lourde tâche de mettre en boîte un album. Un certain nombre de titres se sont imposés d’eux-mêmes, comme Sleepwalk (un tube de Santo & Johnny en 1960) ou encore Six Days on the Road de Dave Dudley, auxquels se sont bientôt ajoutés des compos originales.
J’ai écrit Baby You Don’t Care, une chanson marquée par le son Sun avec des choeurs évocateurs des Jordanaires, tandis que Galea écrivait un hommage au grand Sam Lay, l’ancien batteur de Howlin Wolf et un pistolero de première. Le hasard nous a également mis en présence de deux musiciens d’exception : Claude Langlois, un maître de la steel et de la slide, et le violoniste fou Doug Moody. D’un seul coup, je découvrais un nouveau territoire et j’adorais ça.
Cet album sort du lot non seulement parce que la musique est de première classe, mais encore parce qu’on prend vraiment son pied à l’écouter. Jamais on n’a joué aussi bien et je suis impatient d’essayer ce répertoire sur scène.
Viscious Country, le groupe du disque, sera bien évidemment là pour mon concert de novembre au Bataclan, ce qui ne m’empêchera pas de jouer aussi du Jimi Hendrix et quelques bons vieux classiques signés Popa Chubby.
On peut dire que j’ai du pot. Non content de jouer et d’enregistrer la musique la plus géniale qui soit, j’ai la chance de le faire avec ma ravissante femme , Galea , à la basse. Il n’y a plus qu’à espérer que ça ne déclenche pas une bagarre générale !