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Du 28 septembre au 22 octobre 2023 au Cabaret Sauvage

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29 Septembre 2023 à l’Opera Comédie Montpellier

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Le Samedi 30 Septembre 2023 à 20h00 à La Scala à Paris

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" Portrait " Chorégraphie Mehdi Kerkouche Du 4 Octobre au 5 Novembre 2023 à LA SCALA PARIS

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Le spectacle Musical " Black Legends " est de retour à Paris, à partir du 5 Octobre 2023 au théâtre Le 13ème Art

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le vendredi 6 Octobre 2023 à la Fondation Maison du Maroc à Paris

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Mercredi 11 Octobre 2023 à Tourcoing (59), dans le cadre du festival TOURCOING JAZZ FESTIVAL

Robin McKelle

12 Octobre 2023 La Cartonnerie, Reims, Sunny Side Festival

dakhabrakha

dakhabrakha en concert en France

OMAR SOSA

concerts

2023

Jeudi 13 Avril 2023 à 19h30 à Le Volcan - Scène nationale du Havre


Omar Sosa & Seckou Keita

le 11 Juin 2022 à 20:30 au PALAIS DES BEAUX-ARTS à Bruxelles

avec :
OMAR SOSA : piano, Fender Rhodes
SECKOU KEITA : kora, voix
GUSTAVO OVALLES : percussions


dimanche 10 octobre 2021 à 18h00 : « OMAR SOSA, YILIAN CAÑIZARES & GUSTAVO OVALLES » au festival Jazzèbre à Perpignan

Omar Sosa piano, fender rhodes
Yilian Cañizares violon, vocal
Gustavo Ovalles percussions



Biographie officielle

Sur la scène jazz actuelle, Omar Sosa est l’un des artistes qui compte le plus de cordes à son arc. Compositeur, arrangeur, producteur, pianiste, percussionniste et leader de groupe, Omar fusionne un large éventail d’éléments de world music et d’électronique avec ses racines afro-cubaines pour créer un son urbain d’une rare fraîcheur et originalité - toujours avec un feeling Latin jazz. Sur scène, Omar est un artiste très charismatique, une intarissable source d’inspiration pour ses confrères musiciens grâce à son jeu dynamique et son goût pour l’improvisation, qui pousse sans cesse le public à se lever et à participer, faisant de ses concerts de rares moments de spontanéité et de communion.

Dans son précédent opus, sorti sur Otá Records, Omar Sosa s’est entouré de Paquito D’Rivera, le maître du Latin jazz, à la clarinette. Intitulé Mulatos, cet album propose un savant mélange, délicieux et subtil, de jazz cubain, de grooves dance latino, de chanson française, de musique trance nord-africaine et de folk européen, rythmé par des tablas indiens, des batteries jazz et des arrangements de studio. On y entend également le son délicat d’un oud, le luth arabe, ainsi que le compositeur lui-même à la marimba. “Mulatos” a récemment été nommé dans la catégorie Album Latin Jazz de l’Année par l’Association des Journalistes de Jazz basée à New-York.

La musique d’Omar Sosa est un style unique de jazz afro-cubain, profondément attaché aux traditions folkloriques de la diaspora africaine, mais toujours curieux d’explorer de nouveaux horizons hors de tous clivages stylistiques. Sosa offre un mélange enjoué de rythmes jazz et afro-caribéens, conjuguant des incursions percussives à l’intérieur du piano et des séries d’effets électroniques avec son jeu de pianiste inspiré et passionné. Tout en changeant librement d’ambiance, il se régale avec les irrésistibles claves du Latin jazz, sans omettre d’ajouter quelques touches expérimentales pour garder ses auditeurs en alerte.

Depuis 1997 Omar Sosa a enregistré 15 albums sur le label Otá Records, basé à Oakland, notamment Sentir nommé aux Grammy Awards en 2002. Il s’est récemment produit avec son octet au Carnegie Hall, à l’occasion de l’ouverture d’une nouvelle salle, Zankel Hall. Alex Ross dans The New Yorker a alors souligné son “sens féroce du rythme et [sa] grande vitalité musicale”. Le compositeur John Adams, qui a organisé l’ouverture de cette nouvelle salle du Carnegie Hall, a par ailleurs ajouté : “Sosa est un musicien extrêmement créatif avec un extraordinaire sens harmonique. Son jeu de piano est sui generis : parallèlement à des racines cubaines évidentes, il s’échappe aussi vers des horizons totalement nouveaux ”. Don Heckman a récemment remarqué dans The Los Angeles Times : “La vision de Sosa du jazz contemporain traverse toutes les frontières”.

Omar Sosa a été nommé en 2003 pour un BBC Radio 3 Award de World Music dans la catégorie ‘Americas’ aux côtés d’Ibrahim Ferrer, Caetano Veloso et Os Tribalistas. Début 2004, il s’est lancé dans son premier travail pour un orchestra symphonique, intitulé From Our Mother, et interprété au Paramount Theatre à Oakland par le Oakland East Bay Symphony sous la direction de Michael Morgan.
Cette œuvre de 45 minutes en trois mouvements, mêlant des éléments folkloriques de Cuba, du Venezuela et d’Equateur avec des harmonies modernes de jazz, a été commandée par le Yerba Buena Center for the Arts de San Francisco et l’Oakland East Bay Symphony et financée en partie par la Rockefeller Foundation.
Omar Sosa est né le 10 avril 1965 à Cuba, plus précisément Camagüey, la plus grande ville de l’île à l’intérieur des terres, qui compte aujourd’hui 300 000 habitants. C’est dans cette ville, située au centre d’une vaste prairie, qui abrite plusieurs belles cathédrales, églises et demeures et est le point de jonction des voies ferrées et des autoroutes ainsi qu’un centre commercial pour le négoce du bétail et du sucre, qu’Omar a grandi. Son père, Sindulfo Sosa, était professeur d’histoire et de philosophie, et également administrateur du système éducatif local. Sa mère, Maricusa Palacios, qui est désormais retraitée à La Havane, était opératrice de télex au sein de la compagnie électrique locale.

A l’âge de 8 ans, Omar débute aux percussions, notamment la marimba, au conservatoire de musique de Camagüey. Après avoir réussi un examen musical difficile, il part poursuivre ses études à la prestigieuse Escuela Nacional de Musica de La Havane où il se décide pour le piano. Il termine ses études en 1983 au non moins célèbre Instituto Superior de Arte, également à La Havane.
Dans son enfance à Camagüey, Omar écoute Nat King Cole, Orquesta Aragon, Pacho Alonso, Benny More et aussi beaucoup de musique classique. Il est particulièrement fasciné par les descargas de musique cubaine de la collection de disques de son père –sans avoir aucune idée de ce qu’est le Latin jazz. Aujourd’hui encore il reste très marqué par la liberté et l’expressivité de cette musique - Los Amigos, Frank Emilio Flynn, Tata Guines, Cachao et Barreto. A la maison, un autre disque a toujours sa place sur la platine : Pianoforte de Chuco Valdes. Omar sera aussi impressionné par les enregistrements afro-cubains du Conjunto Folklorico Nacional – à tel point qu’il envisagera même de devenir danseur.

Plus tard, au conservatoire de La Havane Omar découvre le jazz avec ses camarades de classe. Comme plein d’autres étudiants, il écoute alors une émission de radio animée par le père du batteur Horacio “El Negro” Hernandez. Les étudiants écoutent les morceaux et comparent leurs transcriptions le lendemain. A cette époque cette émission constitue pour eux l’une des principales sources d’information de jazz.
Plus tard, Omar commence à entendre parler de plusieurs grands artistes américains comme Oscar Peterson, Herbie Hancock, Chick Corea, Keith Jarret, John Coltrane, Charlie Parker. A la même époque, il est également influencé par des artistes cubains progressifs comme Chucho Valdez, Irakere et Emiliano Salvador. C’est vers la fin de ses études en 1983 qu’il découvre la musique de Thelonious Monk, qui marquera durablement sa créativité. A la fin des années 80, après avoir étudié les traditions folkloriques afro-cubaines et la musique classique européenne, il commence à travailler avec deux chanteurs pop cubains – d’abord Vicente Feliu, puis Xiomara Laugart – en tant que directeur musical, les accompagnant durant leurs tournées respectives.

A compter de 1993, Omar s’installe pour plusieurs années en Equateur, à Quito, où il découvre la musique folklorique d’Esmeraldas, une enclave située sur la côte nord-ouest du pays où est installée une communauté africaine imprégnée d’une culture afro et réputée pour utiliser la marimba. Parallèlement au lancement de son propre groupe de jazz fusion, Entrenoz, Sosa produit Andarele, un enregistrement d’un groupe afro-équatorien, Koral y Esmeralda.

Après un bref séjour à Palma Majorque en Espagne, Omar s’installe fin 95 à San Francisco, où il s’immerge dans la scène Latin jazz locale, qu’il revigore avec son jeu pêchu et son écriture audacieuse. L’année suivante Sosa enregistre Omar Omar, son premier album pour Ota Records, suivit en 1997 du premier opus de sa trilogie avant-gardiste : Free Roots, Spirit Of The Roots (1998) et Bembon (2000).
En 1998, Omar démarre sa collaboration avec John Santos, un percussionniste et professeur bien connu de San Francisco. Le duo sort un album live, Nfumbe, conjointement à leur apparition au San Francisco Jazz Festival la même année. L’année suivante, Omar sort Inside, son deuxième enregistrement de piano solo dans une veine plus contemplative, qui se classera dans le Top 20 des ventes et sera distribué par Night & Day. Pour couronner cette période extrêmement productive, Omar part en 1999 en Equateur où il enregistre Bembon, un album encensé par la critique.

Avec Prietos (2001) et Sentir (2002), Omar va encore plus loin dans le style fusion qu’il affectionne en faisant appel aux voix et instruments traditionnels Gnawa d’Afrique du Nord. Les paroles sont parfois en arabe, en anglais, en portugais, en espagnol ou en yoruba, tandis qu’on distingue le guembri, le oud, le djembe, le balafon et la marimba parmi les instruments. Il s’agit là d’enregistrements de World Music à part entière : un son puissant et sans compromis, pourtant toujours chaleureux et sincère, qui met en lumière le génie d’Omar en tant qu’arrangeur et son immense inspiration en tant que pianiste.
Sentir sera nommé aux LATIN GRAMMY et aux GRAMMY AWARDS dans la catégorie Meilleur Album de Latin Jazz, et recevra également le prix de l’Album Afro-Caribéen de l’Année de la part de l’Association des Journalistes de Jazz de New York.
Ayaguna (OTA1010) sorti en février 2003, est un duo live enregistré avec le percussionniste vénézuélien Gustavo Ovalles. Ces deux musiciens jouent ensemble depuis 1999 pour le plus grand bonheur du public en Europe, au Japon et aux Etats-Unis.

En septembre 2003, Omar sort "A New Life", son troisième album piano solo dédié à son fils Lonious Said Sosa, né en juillet 2002, qui réunit 16 improvisations- enregistrées au Hidden Barn Studio sur l’Océan Pacifique à Big Sur en Californie - et traite des thèmes de la naissance et de l’enfance. Il s’agit d’un projet aux ambiances détendues et contemplatives qui contrastent avec le style plus percussif d’Omar au sein d’une formation. Comme à son habitude Omar joue parfois à l’intérieur du piano, tandis que le disque inclut notamment une version de sa magnifique nouvelle ballade "Iyawo", d’abord sortie comme titre-bonus sur "Ayaguna" (OTA1010).

En janvier 2004 sort "Pictures of Soul" (OTA1012) enregistré en duo avec le percussionniste de Los Angeles, Adam Rudolph. Ces deux musiciens créatifs s’apprécient mutuellement depuis plusieurs années et partagent un même goût pour les musiques rituelles menant vers la transe. En avril 2002, lorsque Sosa et son septet débarquent à Los Angeles pour passer au Jazz Bakery, ils se rencontrent enfin et concoctent ensemble Pictures of Soul.

Sosa et Rudolph considèrent tous les deux leur musique comme un voyage spirituel interactif. En studio, ils travaillent sans partition et sans répéter. Pictures of Soul déploie un large éventail de mode d’expression, allant de l’introspection délicate à la danse endiablée. Sosa joue essentiellement du piano acoustique, frappant les touches à l’intérieur du piano, tandis que Rudolph utilise toute une série de percussions comme le djembe, la tarija, le dumbek et les tabla.

Dans Mulatos, l’enregistrement suivant sorti en 2004, Omar Sosa recherche de nouvelles sonorités. Mulatos incarne pleinement l’approche musicale de cet artiste d’exception : une fusion de rythmes afro-cubains, de tablas et de jazz incluant des arrangements studios sophistiqués. Omar est ainsi capable d’imaginer la rencontre entre le luth arabe, le oud, l’ancêtre du tres cubain, et des mélodies à la clarinette rappelant Paquito D’Rivera et le répertoire de maestros cubains. Une démarche moderne, inventive et audacieuse.

Pour enregistrer Mulatos Omar s’est entouré de quelques grands talents comme Dhafer Youssef (oud), Steve Argüelles (batterie et arrangements électroniques), Dieter Ilg (contrebasse), Philippe Foch (tabla) et Renaud Pion (clarinettes). A l’exception d’Omar Sosa, tous ces musiciens n’ont qu’un rapport assez lointain avec la musique cubaine, mais tous la respectent. Grâce aux talents d’Omar en tant que compositeur, pianiste, joueur de marimba et percussionniste et sous sa direction, ils sont parvenus à créer une œuvre qui constitue un grand pas en avant pour un artiste de jazz cubain.
Paquito D’Rivera, qu’Omar admire depuis plusieurs années, a également apporté sa précieuse touche à la clarinette sur trois compositions de cet opus.

Comme l’explique le coproducteur Steve Argüelles : “C’est un album très construit, les idées musicales sont présentées de manière optimale, qu’il s’agisse d’une simple mélodie, d’un rythme étrange, d’une touche électronique ici ou là, ou encore d’Omar en train de chanter. C’est aussi un disque d’une grande richesse qu’on ne se lasse pas de réécouter. Il raconte l’histoire de la relation qu’Omar entretient avec le jazz, les rythmes afro-cubains, la spiritualité et le piano, et celle d’un esprit libre”.
Omar Sosa invite Mino Cinelu, le célèbre percussionniste français d’origine martiniquaise, à le rejoindre sur sa tournée aux Etats-Unis, qui démarre à Miami en Floride et inclut notamment un concert au Centre National d’Arts à Ottawa au Canada. Omar et Mino ont également fait une apparition en duo dans l’émission de télé “Breakfast With America” en mars 2004.

La même année, Omar se rend pour la première fois au Festival d’Essaouira au Maroc (en juin) et fait l’objet d’un documentaire au Festival de musiques latino-américaines de Porto Latino en Corse, diffusé sur Mezzo et France 3. Il est l’invité du batteur et producteur parisien Doctor L au Festival de Montreux (juillet) et sort également son quatrième album piano solo, “Aleatoric EFX”, enregistré en live sur Radio Bremen en Allemagne et uniquement disponible par téléchargement sur son site internet.

En 2006, Omar Sosa est nommé aux GRAMMY Awards avec “Mulatos” dans la catégorie Meilleur Album Latin Jazz et au BBC Radio 3 Award de World Music 2006 dans la catégorie Americas. Sa composition “Mis Tres Notas” a récemment été finaliste au International Songwriting Competition (parmi 15 000 titres en compétition). Omar Sosa donne toujours plus d’une centaine de concerts par an sur six continents.
Son remix du titre “Mulatos”, intitulé “Mulatos Remix”, est sorti récemment au Japon et est disponible sur iTunes.

En 2008 il enregistre un nouvel album à New York au « Blue Note » et à l’« Aurasonic remote truck » dans des conditions live avec Tim Eriksen au chant, Childo Tomas à la basse, Marque Gilmore à la batterie, Leandro Saint-Hill au saxo et Roman Diaz aux percussions. Ce nouvel album intitulé “Across the divide” délaisse un peu les sonorités Jazz pour travailler de nouvelles mélodies tintées de world aux racines africaines.



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