concerts
2023
Mercredi 12 Juillet 2023 20h30 à Fort Ste Agathe à Porquerolles ,
dans le cadre du festival JAZZ A PORQUEROLLES
le 28 Janvier 2023 au Théâtre de la Cite Internationale à Paris , dans le cadre de la Nuit afro Gnaoua Jazz
avec : Majid Bekkas, guembri, chant,
Abderrahmane Bouhamidy, Azadine El Khalma, Abdelhak Kchimi, Othman Khalil, qarquabous, choeurs
+ Émile Parisien, saxophone soprano
Aly Keita, balafon
Hamid Drake, batterie, percussions
reportage au Visa for Music 2015 à Rabat
Majid Bekkas avec le groupe Inouraz - © Salah Mansouri
SAMEDI 28 MARS 2015 au BABEL MED MUSIC
Proclamation des Coups de cœur Académie Charles Cros "Musiques du Monde "
le Samedi 28 Mars 2015 à 14h au Babel Med Music à Marseille
CREATIONS
Majid Bekkas Al Qantara. 1 CD Igloo Records
- Majid Bekkas - Festival les Escales © Salah Mansouri
Majid Bekkas a reçu en 2011 le prix Al Farabi de la musique antique par le Conseil National de la Musique et a reçu aussi dans la même année la médaille d’argent de l’Académie des Arts Sciences et Lettre en France.
Une sélection " coup de cœur musiquesdumonde"
Sortie du CD : "MABROUK"}/ Bee Jazz - Abeille Musique
Majid Bekkas, oud, guitare, guembri, chant & compositions
Ablaye Cissoko, kora & chant
Khalid Kouhen, percussion
Majid Bekkas et Titi Robin ont la volonté depuis quelques mois de créer ensemble un spectacle unique et exceptionnel.
Le Festival Timitar d’Agadir au Maroc s’associe à Zamora Productions pour accompagner ces deux musiciens accomplis dans cette démarche.
Thierry Robin, musicien autodidacte né à la fin des années 50 dans l’Ouest de la France, a construit son univers musical personnel en empruntant autour de lui, à l’instinct, des éléments de langage musical répondant à sa soif d’expression, les deux univers qu’il côtoyait quotidiennement étant les cultures gitanes et orientales. Avant que le courant des « musiques du monde » n’apparaisse, c’est au sein de deux communautés qu’il trouvera un écho sensible et encourageant.
Digne représentant de la culture Gnaoua issue du métissage des cultures arabo-berbère et noires africaines, Majid Bekkas est initié très tôt par le grand maître Ba Houmane. A michemin entre tradition et modernité, Majid allie musique gnaoua et blues afro américain. Il est également professeur de musique au conservatoire de Rabat et Directeur Artistique du Festival de Jazz des Oudayas de Rabat depuis 1996.
TALA une création de TITI ROBIN (France) & MAJID BEKKAS (Maroc)
CARTE BLANCHE SACEM / AUX ESCALES DE SAINT NAZAIRE
Titi Robin, Patrick Labesse du Monde, Majid Bekkas © Salah Mansouri
BIOGRAPHIE
Digne représentant de la culture Gnaoua issue du métissage des cultures arabo-berbère et noires africaines, Majid Bekkas est initié très tôt par le grand maître Ba Houmane.
A mi chemin entre tradition et modernité, Majid allie musique gnaoua et blues afro américain.
Il est également professeur de musique au conservatoire de Rabat et Directeur Artistique du Festival de Jazz des Oudayas de Rabat depuis 1996.
L’arrivée de Majid Bekkas chez Bee Jazz n’étonnera guère ceux qui l’ont découvert en trio avec Joachim Kühn et Ramon Lopez, ou à travers son précédent disque “Makenba en compagnie de Louis Sclavis et Minino Garay.
Car Majid n’est pas seulement un maître de la tradition gnawa et de son instrument emblématique, le guembri, il est aussi et surtout un « magicien des rencontres ». Parallèlement à son parcours de musicien traditionnel, Majid s’est en effet illustré en tant que guitariste et chanteur dans des groupes de blues ou de soul dès les années 80, et cette double activité l’a naturellement conduit à marier son héritage africain à divers genres occidentaux : « J’ai toujours pensé qu’en y intégrant d’autres instruments ou en l’agrémentant avec d’autres couleurs et influences, la musique gnawa pourrait sortir de ses frontières… cela a toujours été mon rêve. »
Cette ambition première, Majid l’a d’abord concrétisée localement avec des musiciens marocains jusqu’en 1997, date à laquelle il réalise un premier projet « hors des frontières » avec Peter Brötzmann et Hamid Drake lors du festival de jazz de Mulhouse.
Depuis, les collaborations se sont multipliées avec notamment Archie Shepp, Pedro Soler, Flavio Boltro et Klaus Doldinger ou plus récemment aux côtés des Amants de Juliette (Adam / Delbecq / Foch), avec à chaque fois cette faculté d’instaurer un savant équilibre entre liberté et respect de la tradition.
Dans cet élan d’ouverture, il est également devenu en 1996 le directeur artistique du festival Jazz au Chellah à Rabat, où il est depuis chargé d’initier et encadrer les rencontres entre les artistes marocains et européens.
C’est avec ce même état d’esprit que Majid est entré en studio avec un nouveau répertoire alternant compositions personnelles et morceaux traditionnels. Comme à son habitude, il y chante et joue tour à tour du guembri, de l’oud et de la guitare, n’hésitant pas à transposer les techniques d’un instrument à l’autre : on pourra notamment l’entendre heurter les cordes de sa guitare ou de son luth à la manière
percussive d’un guembri. Quant à ses influences, on reconnaîtra sans peine quelques arpèges typiquement maliens inspirés d’Ali Farka Touré et Boubacar Traoré, mais aussi la fameuse attaque au pouce rendue célèbre par Wes Montgomery. Bien que son style révèle une richesse peu commune, le programme de “Mabrouk se distingue surtout par les dialogues entretenus avec la kora d’Ablaye Cissoko.
Grâce à un accordage spécifique, l’instrument dévoile en effet dans ce contexte une nouvelle palette expressive sous les doigts du griot. Il y adopte même certaines gammes arabes pour la première fois, ainsi que des phrases syncopées en 8/4 tout à fait inhabituelles pour la kora (Masmoudi ). Son implication au projet s’est avérée tellement profonde, qu’en guise de remerciement, Majid a repris à son intention un texte mandingue de Touré Kounda sur un arrangement de sa plume (Salya ). Pour chaque titre, les deux complices bénéficient en outre du soutien rythmique de Khalid Kouhen avec qui Majid a déjà enregistré “African Gnaoua Blues en 2001 . Parfaitement à l’aise sur les rythmes hypnotiques gnawas en 6/8 (Bala Moussa ), le percussionniste recourt également aux tablas qu’il a étudiés avec Prabhu Edouard et Pandit Shankar Ghosh (Mabrouk ).
On pourrait alors s’étendre sur leur maîtrise instrumentale ou leur habileté à réunir tous ces courants, mais comme le rappelle si justement Ablaye Cissoko : « Qu’importe la technique, seule compte la note du cœur. » Jonathan Glusman