concerts
2019
Concert de Love and Revenge
Le 11 Octobre 2019 à 20h au Théâtre des Bergeries à Noisy-le-Sec
Concert en Entré Libre , Organisé par le Festival du film franco arabe Noisy le Sec et la Direction des Affaires Culturelles Noisy-le-Sec
Love and Revenge Conception : Rayess Bek et La Mirza
Composition musicale et machine : Rayess Bek
Oud : Mehdi Haddab
Basse, claviers : Julien Perraudeau
Composition vidéo : Randa Mirza (La Mirza)
Biographie officielle
RAYESS BEK - wael koudaih
Wael, auteur, compositeur et interprète libanais, s’est révélé comme le représentant majeur des mouvements rap et slam au Proche-Orient. Après avoir fondé le groupe Aks’ser (Sens interdit / A contre courant) en 1997, il débute une carrière en solo sous le nom de Rayess Bek en 2002.
A 31 ans, Rayess_Bek partage sa vie entre Paris et Beyrouth. Il a connu deux guerres tragiques qui marquent nécessairement son écriture. Ses propos cinglants, acérés, ciselés et engagés, qu’ils soient en français et/ou en arabe, parlent bien évidemment du Liban, de ses crises et de son énergie, d’une jeunesse pleine d’envie déçue par le pouvoir politique, de sujets de société qui se comprennent des faubourgs de Beyrouth aux abords du « périph’ parisien ». Il parle résolument de la guerre, des combats et de la situation internationale.
Son univers polymorphe, teinté avec finesse d’une forme atypique de hip hop et de slam, fait se rencontrer mots arabes et français, beats orientaux et instruments traditionnels comme le oud et le nay. Après s’être nourri de belles et récentes collaborations avec des artistes comme RZA, Nile Rogers, Amazigh Kateb et Ministère des Affaires Populaires (MAP), Rayess_Bek s’est entouré d’une nouvelle formation Rayess Bek Orchestra (oud, flûte traversière/nay, basse/contrebasse) qui prend les tonalités d’une fusion électroacoustique pour donner corps à ses nouvelles compositions et réarranger certains titres. Ce nouveau projet est soutenu par ARCADI et Canal 93.
En 2003, Rayess_Bek sort son premier album solo, 3am behkeh bil sokout (Parler dans le silence), sur un label indépendant, suivi en 2005 par Nuit gravement à la santé. On peut retrouver quelques-uns de ses titres sur des compilations internationales, comme Guerriers pacifistes.
En mars 2006, il écrit et arrange un morceau pour l’Organisation des Nations Unies (ONU). Ekhtilef Tabiyeh (La différence est normale), en faveur de l’acceptation du handicap, est diffusé sur les chaînes de la zone Afrique du Nord et du Moyen-Orient (plus de 20 pays touchés) pendant plusieurs mois. Il collabore également sur la bande son de longs métrages libanais.
A l’automne 2006, Rayess Bek participe à une résidence à Los Angeles conçue par Miles Copeland, producteur notamment de Sting, Lou Reed, Tina Turner et suivie par la chaîne culturelle PBS. Il collabore sur 2 titres avec Nile Rogers, leader du groupe CHIC, compositeur et guitariste de David Bowie, Peter Gabriel, Madonna ou encore Eric Clapton ; avec le rappeur mexicain Malverde ; avec RZA de Wu Tang Clan, groupe phare du hip hop underground ; avec le rockeur engagé Shavo et aussi avec le compositeur de musiques de films Steven Last pour Bagdad Burning. Pour clore cette résidence, Rayess Bek donne un concert au Roxy Theater, scène emblématique de Los Angeles.
De retour des Etats-Unis, il débute une résidence d’écriture et de création à Roubaix avec Amazigh Kateb, leader du groupe Gnawa Diffusion, et le Ministère des Affaires Populaires.
En 2007, après le succès d’Ekhtilef Tabiyeh (La différence est normale), l’ONU demande cette fois à Rayess Bek d’écrire un morceau contre le trafic d’armes dans le monde. Il choisit de collaborer avec Frank Fitzpatrick, le compositeur du film « Friday » interprété par le célèbre rappeur américain Ice Cube. « Just Like You » sera un subtile mélange d’Arabe et d’Anglais.
En 2008, Rayess Bek compose la musique d’ « Instant de chute », une performance multidisciplinaire qui mêle danse, son et image, mise en scène pas Nancy Naous. Mêlé au public, Rayess Bek manipule des sons en temps réel, à partir de ses propres compositions et en interaction avec les danseurs.
En 2009, Rayess Bek est sélectionné pour le Grand Zebrock, tremplin musical en Ile-de-France. Son groupe, Rayess Bek Orchestra, finira parmi les 3 finalistes sur 350 groupes sélectionnés.
De 2010 à 2011 Rayess Bek compose l’intégralité de la bande sonore de « Shankaboot » (shankaboot.com), première web-série du monde arabe, produite par la BBC (Londres) et Batoota Film qui remporte le premier prix dans la catégorie « programme digital : fiction » aux Emmy Awards en 2011.
En 2010, Rayess Bek participe aussi à l’organisation d’une marche pour la laïcité au Liban, un sujet central de son œuvre et qui lui tient particulièrement à cœur dans un pays ravagé par les clivages religieux. Il compose et interprète le Jingle de cette marche. Le 25 avril 2010, plusieurs milliers de personnes défileront de manière pacifiste dans les rues de Beyrouth. Une nouvelle « Laïque Pride » se tiendra à Beyrouth le 17 avril 2011.
Jouant la carte des rencontres entre musiciens français et artistes venus d’autres horizons, le festival Marsatac fait appel à Rodolphe Burger, leader du groupe Kat Onoma dans les années 90s et complice d’Alain Bashung, Frédéric Nevchehirlian, Ziad Saad, Rayess Bek, Fadi Tabbal, Julien Perraudeau, Youmna Saba et Abed Kobeissy pour créer le collectif Mix Up Beyrouth. Après s’être produit sur plusieurs scènes nationales, le collectif a pour objectif l’enregistrement d’un album qui paraîtra en 2012 sous le label Harmonia Mundi / Acte Sud.
Fin 2010, Dash Art, association d’art contemporain basée à Londres, fait appel à Rayess Bek pour deux résidences d’écriture autour des Mou’allaqāts, ensemble de poèmes pré-islamiques qui ont servi de modèles aux poètes arabes pendant près d’un millénaire et demi. Rayess Bek s’associe donc à quatre autre rappeurs du Moyen-Orient, dont Tamer Nafar du groupe palestinien DAM et Rabbah du groupe Algérien MBS. Les résidences se terminent par un concert à Londres, au célèbre Roundhouse, avec la participation du rappeur new-yorkais Talib Kweli.
Cette même année, Rayess Bek sort l’album du groupe Rayess Bek Orchestra, accompagné au Nay et à la flûte traversière par Naissam Jalal, avec Yann Pitard au oud, Yves Bittar à la basse et Manu Sauvage aux machines. « Khartech Aa Zaman/L’homme de gauche » est un album à deux volets qui reflète sa double culture : 8 chansons en arabe, 7 chansons en français. D’un côté Rayess Bek critique les travers de la société libanaise, de l’autre les clichés occidentaux sur le monde arabe.
En 2011 Rodolphe Burger invite Rayess Bek à participer au projet « Cantique des Cantiques, Hommage à Mahmoud Darwich ». A travers le chant et la musique, Rodolphe Burger fait s’enchevêtrer la poésie contemporaine de Darwich et celle sacrée de l’Ancien Testament.
Rayess Bek est un artiste phare au Liban. Il s’est produit sur les scènes du monde entier : Moyen-Orient (Liban, Syrie, Jordanie, Emirats arabes unis, Qatar), Europe (France, Allemagne, Suisse) et Etats-Unis. Avec plus de 200 concerts, il s’est révélé dans des shows en solo, des plateaux partagés de festivals, des espaces intimistes ou encore dans la démesure de Palais des congrès, en première partie de Missy Elliott ou de Busta Rhymes.