Concerts
2023
13 juin 2023 Kiya Tabassian & Kayhan Kalhor à la Salle Gaveau, Paris
Avec :
KAYHAN KALHOR, kamancheh
KIYA TABASSIAN, sétar
HAMIN HONARI, percussions
Extrait fin de concert à la Salle Gaveau
© Salah Mansouri
coup de cœur musiquesdumonde
Sortie Album le 24 Juin 2016 : " HAWNIYAZ " en Kurde
“Chacun a besoin de chacun, chacun est là pour l’autre.”
Né de la rencontre de quatre musiciens au patrimoine musical immémorial, le Hawniyaz Ensemble interprète un répertoire issu de traditions turques, kurdes et perses.
Au chant, la voix grave et mature d’Aynur Doğan transperce l’âme pour conter des histoires d’amour et de destinées tragiques.
Des trajectoires éclairées par les improvisations savantes et transcendantes du légendaire joueur iranien de kamânche, Kayhan Kalhor, les inflexions jazzy du pianiste Salman Gambarov et la tradition alévie du joueur de tambûr Cemil Qoçgiri. Entêtant est le terme qui vient à l’esprit en évoquant cette synergie d’expériences, de talents et d’émotions. Un rêve d’Orient ancestral.
Hawniyaz Ensemble
Kayhan Kalhor kamânche
Salman Gambarov piano
Cemîl Qoçgirî tambûr
tracklist
1 Delalê
Ma beauté / My Beauty / Meine Schöne 15’56
2 Rewend
Nomade / Nomad / Nomade 11’48
3 Xidire min
Oh mon Khidir / Oh my Khidir / Ach, meine Khidir 10’49
4 Malan Barkir - Bêrîvanê
Exile - Journal d’une femme de chambre / Exile - Diary Maid / Exil - Tagebuchnotiz 9’38
5 Ehmedo - Ez Reben Im
Ehmedo - Je suis désespérée / Ehmedo - I’m desperate / Ehmedo - Ich bin verzweifelt 9’20
Le musicien iranien Kayhan Kalhor, originaire de Téhéran, est un virtuose reconnu du kamanché (vièle à pique d’origine persane).
Ses interprétations du répertoire traditionnel persan et ses nombreuses collaborations originales lui ont assuré un public fidèle dans le monde entier.
Kayhan commença l’étude de la musique à l’âge de sept ans et, à 13 ans, intégra l’Orchestre national de la radiotélévision iranienne avec lequel il se produisit pendant cinq ans.
À dix-sept ans, il entama une collaboration avec l’Ensemble Shayda du Centre culturel Chavosh, alors la plus prestigieuse institution culturelle d’Iran. Il a parcouru tout le pays pour étudier les musiques régionales, en particulier celles du Khorasan et du Kurdistan.
Kayhan est certainement un des artistes les plus créatifs et les plus innovants de la scène musicale iranienne actuelle. Grand ambassadeur de la culture persane, il a largement contribué à la diffusion de son répertoire musical dans le monde. Il est à l’origine du renouveau du kamanché, instrument mal connu, rarement entendu (et éclipsé par le violon), dont il a approfondi et élargi la technique et développé le son de cet.
Cofondateur des ensembles Dastan, Ghazal : Persian & Indian Improvisations, et Masters of Persian Music, Kayhan a également composé pour les grands chanteurs iraniens Mohammad Reza Shajarian et Shahram Nazeri.
Il a joué et enregistré avec les meilleurs instrumentistes du pays et composé pour la télévision et le cinéma : il a collaboré avec Osvaldo Golijov sur la bande-son de Youth Without Youth de Francis Ford Copolla.
La Philharmonie de Cologne lui a commandé une œuvre (« Trois poètes ») et l’a créée en octobre 2009. Une commande de l’orchestre symphonique de Dresde (« Cinema Jenin : A Symphony »), a été créée en octobre 2011.
Les plus belles salles et les plus grands festivals ont accueilli Kayhan en soliste, avec l’un ou l’autre de ses ensembles, et en invité spécial.
Il participe au Projet Route de la Soie de Yo-Yo Ma depuis le début de cette aventure, et ses compositions figurent sur tous les albums du Projet.
Il a enregistré plus d’une douzaine d’albums, dont quatre ont été nominés pour un Grammy Award
Kayhan Kalhor & Erdal Erzincan
Iran-Turquie
Cordes pincées, archet glissant avec lenteur : quand Kayhan Kalhor joue de son instrument, le kamantché, une vièle à quatre cordes, on croirait entendre des pleurs, le vent ou la pluie.
Pas étonnant que ses derniers albums se nomment The Rain ou The Wind. Né à Téhéran en 1963, Kayhan Kalhor a démarre l’étude de la musique à l’âge de sept ans avant d’intégrer, six ans plus tard, l’orchestre de la Radio-télévision iranienne.
De ses voyages à Rome et Ottawa, où il étudie la musique occidentale, Kayhan Kalhor a gardé le goût du métissage et de la rencontre. Il multiplie les collaborations avec le Kronos Quartet californien, le violoncelliste sino-américain Yo Yo Ma ou le sitariste indien Shujaat Husain Khan.
Avec le Turc Erdal Erzincan, considéré comme le plus grand joueur de baglama, un luth à manche long ou court dérivé du saz, Kayhan Kalhor se tourne aujourd’hui vers Istanbul pour une rencontre inédite entre musique perse