Spectacles et musiques du monde

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Ana Crisman

Spectacle de harpe flamenca le 29 juin 2023 à 21h00 au Cinéma le Pagnol à Aubagne,dans le cadre du festival International Les Nuits Flamencas

KAZ HAWKINS

Le 07 Juin 2023 au Café de la Danse à Paris

Justin Vali

Jeudi 08 juin 2023 à 20h30 - Paris - Théâtre de l’Alliance Française

SOS MEDITERRANEE

SOS, concert solidaire pour sauver des vies en mer 24 juin à 17h00 - 25 juin 2023 de 17h00 à 2h00 à Marseille

Festival Les Voix de l’Autre

Samedi 10 et dimanche 11 juin 2023 à l’ Abbaye du Thoronet (84)

SANDRA NKAKE

Le Jeudi 15 Juin 2023 au Café De La Danse à Paris

TAKFARINAS

Samedi 24 Juin2023 à 21h à Pamiers ( 09101 )

Festival Parsi-Parla

Nouveau festival au bord du lac Léman avec des sonorités d’Orient, Iran, Arménie,.. les 17 et 18 juin 2023 à Excenevex en Haute-Savoie

Festival d’Aix-en-Provence 2023

du 17 juin au 23 juillet 2023

YVAN LE BOLLOC’H

le 21 Juin 2023 à Allevard (38)

Maya Kamaty

En concert en Juin 2023

NANA BENZ DU TOGO

le 30 Juin 2023 au TAMANOIR à Gennevilliers

Dee Dee BRIDGEWATER

En concert en Juin 2023

Eliades Ochoa

Le Vendredi 23 Juin 2023 à Essaouira - Maroc

Kavkazz

En concert en Juin 2023

Maisons-Laffitte Jazz Festival

du 16 au 25 Juin 2023 à Maisons-Laffitte

Assia Guemra « ISIS ou le Féminin sacré »

GALA de l’école Assia Guemra : « ISIS ou le Féminin sacré » le Dimanche 25 juin 2023 à 18 h 30 au Cabaret Sauvage à Paris

Arnaud Dolmen

Samedi 10 Juin 2023 à La Fraternelle à Saint Claude

Kiya Tabassian

13 juin 2023 Kiya Tabassian & Kayhan Kalhor à la Salle Gaveau, Paris

Théâtre de la Ville - Noëmi Waysfeld

le 19 juin 2023 Les Abbesses

Chimène Badi chante Piaf

Mardi 20 Juin 2023 à Illkirch Graffenstaden (67)

KENZA FARAH

concert

Concerts 2015


Biographie officielle

Un nouveau souffle

Si vous vous intéressez à la culture hip hop et R&B Française, le nom de Kenza Farah vous est forcément familier : première chanteuse du genre à avoir rempli le Zénith de Paris, la Franco-Algérienne est devenue en quelques années une artiste incontournable. La raison de ce succès hors-norme ? Probablement sa voix douce, son flow clair et limpide et son style incroyablement naturel et proche du public… « J’ai commencé ma carrière à 15/16 ans, ça fait donc dix ans aujourd’hui que je suis dans la musique. A l’époque de mon premier clip « Seule sans toi », j’avais 15 ans. C’était une petite prod de Marseille, j’avais sorti deux/trois titres, une petite vidéo… » 10 ans plus tard, la jeune Kenza a presque tout réussi : elle a écumé petites et grandes scènes partout dans l’Hexagone, enregistré des titres avec la moitié du hip hop Français (et même quelques pointures internationales) et vendu des centaines de milliers d’albums. Joli palmarès pour une chanteuse de 25 ans à peine.
Mais heureusement pour nous, la belle Marseillaise n’a pas perdu son envie de créer et a toujours autant la rage quand il s’agit de rentrer en studio : « Je suis une hyperactive », avoue-t-elle en riant. C’est probablement la raison pour laquelle il ne se sera écoulé que deux ans entre son dernier opus Trésor et le nouveau, 4 Love. « J’écris tout le temps. Juste après la sortie du dernier album, j’ai commencé à écrire de nouveaux titres. En fait je ne m’arrête jamais ! (rires). » L’envie de s’exprimer ne l’a donc pas quitté, et la jeune chanteuse a toujours autant de choses à dire, même si sur cet album, elle avait surtout envie d’évoluer musicalement. « Sur cet album plus que sur les autres encore, j’avais vraiment envie de faire autre chose, de faire évoluer ma musique. » Une évolution qui s’est faite naturellement, au fil des années, mais qui se concrétise véritablement sur 4 Love. « C’est plus positif, plus souriant, plus ouvert, plus mature aussi… »

Un album lumineux

4 Love marque un tournant pour Kenza, qui nous livre un disque plus mûr, plus travaillé. Un projet adulte, celui d’une jeune femme qui a beaucoup appris avec le temps et qui atteint aujourd’hui sa maturité artistique. « J’essaie vraiment de mettre en adéquation ma vie et ma musique. Je n’ai pas deux vies, deux personnages, quand je chante c’est moi, je n’incarne pas de rôle. » Elle poursuit : « Sur mon premier album j’étais très jeune, j’avais 19 ans, j’étais au lycée, en terminale. J’ai du arrêter l’école. Je me suis retrouvée à Paris, j’ai grandi dans un quartier donc j’étais un peu ‘garçon manqué’. J’étais très attirée par le coté rap, hip hop… Sur le deuxième album c’était un peu la continuité de tout ça. Sur le troisième, Trésor, j’étais déjà un peu plus féminine, j’avais des bijoux, je tentais déjà d’autres sonorités. Sur ce quatrième opus c’est encore autre chose, et je me sens vraiment bien avec ça, avec mes 25 ans. Pour moi ce serait mentir au public si je faisais toujours de la musique comme à mes débuts. »
Pourtant, celle qui s’ennuie ferme quand elle sort en soirée est une jeune femme plutôt réservée, calme et modeste, pas du tout le genre de chanteuse bling-bling à l’américaine. Ce qui ne l’empêche pas de s’assumer désormais entièrement en tant que femme. « Et ce qui est plaisant, c’est que personne ne m’a rien imposé. Cela aurait bloqué quelque part si c’était ma maison de disques qui avait insisté… Mais là, c’est juste moi, il n’y a pas eu de pression, personne ne me force à rien, tout le monde est là pour me soutenir ! » Les maîtres mots sont donc : évolution, changement, nouveauté… « J’avais envie de faire évoluer tout mon univers. Rappelle-toi des pochettes de mes premiers albums, il y avait un coté plus sombre quand même : Authentik, Avec le Coeur… C’était mon univers de l’époque. Là, je me suis dit que j’allais partir sur une note positive, avec une pochette super claire, un sourire, alors que sur mes précédents disques j’avais le visage un peu fermé. Je pense qu’il faut donner du love aux gens, ils ont envie de rêver, d’aimer, de s’évader… »

Que du bonheur…

Une métamorphose qui touche aussi bien la forme (la musique, l’image, les clips…) que le contenu des paroles de la jeune femme, encore plus sereine et posée qu’avant. Plus rayonnante ? C’est en tous les cas l’impression que donne cette nouvelle collection de chansons, que ce soit le single « Quelque Part » ou encore le très positif « Lucky ». « Pour ce titre par exemple, le message était assez simple : j’explique juste que ma vie est une chance. Je ne fais que chanter. Mon rêve ultime c’était de faire un album. Là, je sors le quatrième, c’est énorme quand même, non ? D’où le trèfle à quatre feuilles dans le clip… » Un état d’esprit que l’on retrouve aussi sur l’ensoleillé « Quelque Part », parfait pour l’été qui pointe son nez : « J’ai écrit ce titre avec une envie d’évasion, de soleil, de voyage, l’envie de quitter la routine du quotidien. J’aime bien mettre des messages d’espoir dans mes titres. Je pense vraiment que chacun a sa chance quelque part, il faut juste trouver sa voie. »

Avec ses relents pop/reggae, « Quelque part » marque aussi un tournant musical que Kenza n’avait pas encore osé prendre auparavant : « En fait, je kiffe Bob Marley ! Et je n’avais jamais fait un morceau comme ça, donc je me suis dit pourquoi pas ? En plus mon album va sortir un peu avant l’été, donc je trouvais ça bien d’avoir une touche soleil, le genre de son que tu écoutes en revenant de la plage. Ca colle bien comme single d’été, non ? » Visionnaire, la chanteuse ? Surtout que le titre est déjà en playlist sur la plupart des grands réseaux, et le clip, tourné à Miami, est rafraichissant de positivité et de ‘bonnes vibes’. Et ce n’est pas le seul sur l’album :« ça oscille entre la pop, le reggae, le hip hop comme sur « Lucky », le dubstep, il y a aussi des guitares, différents instruments… En fait, cet album est beaucoup plus musical, beaucoup plus produit que tout ce que j’ai pu faire auparavant. Ce sont vraiment des chansons complètes avec des arrangements, le coté musical est vraiment mis en avant. J’avais envie d’étoffer ça. »

Un processus créatif nouveau

Justement, pour ce qui est des parties instrumentales, Kenza avait pour habitude de piocher à droite à gauche chez différents producteurs. Désormais, celle qui écrit tous ses textes et compose elle-même ses lignes de chant a décidé d’être présente lors de tout le processus créatif, pour pouvoir donner son impulsion sur les mélodies, les arrangements… « Toutes les instrus ont été faites avec moi. Personne ne m’a rien envoyé, j’ai été là du début à la fin de la conception du disque. » Pour ce faire, elle a choisi 3 producteurs dont elle a toujours aimé le travail : Mounir Maarouf, DJ E-Rise et Skalp.« J’avais vraiment envie de travailler avec de nouvelles personnes, donc j’ai choisi ces trois là par rapport à leur musique que je connais et apprécie depuis longtemps. » Grâce à ces nouveaux compositeurs impliqués sur le projet, Kenza peut réaliser l’album dont elle a vraiment envie : un disque ouvert sur d’autres horizons musicaux, frais et novateur…
Une fois les compositions validées et les premières maquettes en boite, Kenza est allée à La Fabrique, à Saint-Rémy-de-Provence, pour enregistrer les prises définitives de l’album. « J’ai tout posé à Saint-Remy. A la fin de cette session, j’ai pris l’avion pour New York ou nous avons mixé le disque avec Ken Lewis (Rihanna, Mary J Blige, Kanye West, Rick Ross…) Le fait d’aller là-bas, ça m’a pas mal inspiré. J’étais déjà allée à New York pour faire un clip, mais là, le fait d’y travailler, c’était encore autre chose. Quand tu vois leur façon de faire, avec leurs machines, c’est un autre univers… » Un périple musical qui s’est finalement terminé sur la côte ouest, à Los Angeles, où la jeune femme a mastérisé l’album avec le célèbre Brian « Big Bass » Garner. « Pareil que pour le mix, c’était incroyable. Brian a fait 50 Cent, Michael Jackson, il a fait tout le monde, il a un CV impressionnant ! »

S’ouvrir sur le monde

4 Love marque le renouveau d’une artiste déjà établie dans la scène hip hop/R&B, mais dont la musique devrait désormais toucher un public encore plus large. « Mes deux premiers singles ont été vraiment bien reçus par le public, j’ai eu énormément de messages de soutien, même des gens qui ne m’écoutaient pas avant et qui m’ont découvert avec ces nouveaux titres… » Et avec ce nouveau disque, Kenza est fin prête à conquérir le monde de la pop, qui ne devrait pas tarder à craquer pour elle, à l’écoute de ces 13 titres tous plus réussis les uns que les autres : « J’ai enregistré pas mal de chansons, mais sur cet album j’ai décidé de ne garder que le meilleur, quitte à laisser dix titres de coté, ce n’est pas grave. Il ne faut garder que le meilleur ! » On notera aussi la présence de Soprano sur « Coup de cœur », une combinaison qui rappelle l’un des premiers grands tubes de Kenza, « Lettre du front » avec Sefyu. « C’est une belle histoire d’amour avec un concept comme je les aime » explique-t-elle. « J’ai écrit mes parties, et je me suis dit qu’il me fallait quelqu’un qui transpire les mots, qui fasse ressentir des émotions à travers sa voix. Du coup, Soprano ça collait parfaitement ! » Le membre des Psy4 de La Rime est d’ailleurs l’unique featuring rap de 4 Love. « Sur mon troisième album j’avais invité plein d’artistes hip hop et R&B, mais sur le nouveau j’avais envie d’amener autre chose. » Ce qui n’a pas empêché Kenza de collaborer avec des rappeurs, elle a en effet demandé à Lino (Ärsenik) et Youssoupha de co-écrire avec elle deux titres, respectivement « Croire en nos Rêves » et « Mohammed ». « Pour moi les textes de Youssoupha sont vraiment poignants. Et Lino c’est pareil, c’est une très belle plume… Je voulais avoir ces deux artistes sur l’album. Même si ce sont des artistes rap, là c’est vraiment pour leur coté ‘auteur’ que j’ai fait appel à eux. Pour moi, les rappeurs sont des poètes, et ce n’est pas assez mis en avant. On va faire appel à untel ou untel, mais pas à un rappeur, alors que le rap est un art complexe et extrêmement bien travaillé. Pour moi c’était important de travailler avec des gens dont j’apprécie le travail. » Une belle façon de redonner de l’amour à un genre musical qui l’a toujours soutenue.

Aujourd’hui, quand elle fait le bilan sur ces 10 ans de carrière, Kenza ne retient que le meilleur. Sereine, elle sait aussi que le succès peut s’arrêter d’un jour à l’autre. « Je suis quelqu’un qui a la tête sur les épaules, et je sais que les carrières qui durent toute une vie sont rares, à moins d’être Johnny ou Céline Dion (rires) ! » Mais ça ne l’empêche pas de continuer à avancer. « Les gens m’ont donné tellement d’amour, même si ça s’arrête j’aurais des choses à raconter à mes enfants plus tard. » Et elle pourra surtout leur faire écouter son quatrième album, probablement le plus touchant… Comme elle le dit elle-même : « Peu importe où l’on se trouve, au delà des frontières, des barrières, à la fin de la route, au delà des limites, là même où personne ne va, l’amour est toujours là. Il est toujours là et c’est notre moteur premier dans la vie. » 4 Ever. 4 Love.

kenza-farah.com



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