concerts
2016
le 23 Mai 2016 à La Scène du Canal / Jemmapes - Paris
BIOGRAPHIE OFFICIELLE
Né à Paris, élevé en banlieue par un père kabyle et une mère algéroise, Karim se forge une culture musicale très variée. Jazz, rock, musique arabe, le jeune homme écoute tout. Mais il développe une vraie passion pour la chanson française des Reggiani, Brel, Brassens ou Moustaki. Il apprend la guitare seul, lit beaucoup et écrit textes et poèmes. L’école ne le passionne guère et à 16 ans, il la quitte. Pendant quelques temps, Karim touche à tout : la boxe mais aussi et surtout le travail d’éducateur qui lui permet d’approfondir son chant et son jeu de guitare : il fait chanter les enfants puis, de fil en aiguille, s’inscrit en 1982 à une audition organisée par le label Pathé-Marconi. Filmée par la télévision, l’audition est une réussite car Karim est doublement repéré par un directeur artistique et par les téléspectateurs qui votent massivement pour lui. Dès lors, tout se précipite.
Quelques semaines plus tard, il enregistre un 45 tours, Banlieue, largement plébiscité par le public et la critique. Son style, sa voix, l’intensité de son interprétation touchent très vite une large audience.
A leur tour, les organisateurs de festivals et de tournées repèrent le jeune artiste : au printemps 1984, il est déjà sur la scène des Tremplins du Printemps de Bourges. Mais c’est surtout son passage sur la scène parisienne du Théâtre de la Ville en septembre qui marque son entrée dans la cour des grands. La même année, un premier album « Gens qui rient, gens qui pleurent » confirme un talent d’auteur-compositeur dépassant de loin le cadre de la banlieue. D’ailleurs, ses tournées se multiplient (Afrique du nord, Île Maurice, Afrique de l’est, Europe) transformant le jeune homme en ambassadeur de la culture française. En 1985, on le convie même à chanter pour le Pape en Belgique. On loue largement son écriture sensible et poétique, son interprétation toute en émotion et sa voix exceptionnelle. Constamment sur scène, Karim s’épanouit totalement au contact du public. L’année de son troisième album, Sans en avoir l’air, il reçoit en 1988 le Piaf du meilleur spectacle pour son passage à l’Olympia. En 1989, c’est Léo Ferré en personne qui lui remet le prix Petit Robert du meilleur parolier lors des Francofolies de Montréal.
« La scène, c’est là où je me sens le plus fort du monde. Je n’ai peur de rien ni de personne » : ce n’est pas un hasard si Karim Kacel réussit un superbe enregistrement en public à Paris, à l’Espace Kiron, qui sort en 2004 chez Créon Music. Il chante les grands succès de ses vingt années de chanson (Banlieue, P’tite soeur), des reprises bellement assumées (Comme un petit coquelicot, Syracuse) et une bonne partie de son dernier disque, Rien que pour toi, avec ses accents nord-africains, sa derbouka et son violon oriental.
Décembre 2006 voit la sortie d’un nouvel album, Une Autre (Aztec Musique). Enfin, en Octobre 2007 c’est la sortie de son premier album voix/piano Bluesville (label Eloquentia), qui reprend le programme de son récital du Kiron Espace où il s’installe pendant cinq semaines. Un disque de pure Chanson française, en toute simplicité, celle d’hier mais aussi celle d’aujourd’hui. Et comme toujours, l’émotion est au rendez-vous.