danse
2019
Danser Casa Un projet de création hip hop avec Kader Attou & Mourad Merzouki
du 15 au 20 Novembre 2019 à La Maison des Arts de Créteil
2018
" YATRA "
avec l’Ensemble Divana (Rajasthan)
les 26 avril & 27 avril à La Coursive, scène nationale de La Rochelle
Danser Casa Un projet de création hip hop avec Kader Attou & Mourad Merzouki à Casablanca – Maroc
Création le 6 avril 2018 au Théâtre Moulay Rachid, Casablanca
Danser Casa, sera ensuite en tournée au Maroc jusqu’au 20 avril dans les villes de Tétouan, Meknès, Rabat, El Jadida et Agadir
et sera donnée en première française les
23, 24 & 25 juin pour l’édition 2018 du Festival Montpellier Danse
"Cet OPUS 14 se veut aussi un hommage aux plus faibles comme une ode à l’humanité dansante"
OPUS 14 Une création Biennale de la Danse de Lyon 2014
Une pièce pour 16 danseurs
« Dans la succession de mes créations, OPUS 14 représente un nouveau rendez-vous porté par seize danseurs hip hop d’excellence. Dans la continuité de Prière pour un fou, des Corps étrangers, de Symfonia Piesni Zalosnych, et de The Roots, ma recherche chorégraphique me conduit aujourd’hui à développer l’idée de masse. Comment de ce collectif dansant, une dynamique s’imprime, s’inscrit dans l’espace ? Comment de ce principe fondamental au mouvement, les danseurs se jouent de la gravité. Comment, comme en apesanteur, portent- ils l’idée d’élévation. Puissance, altérité, engagement, poétique des corps. Fondamentalement, OPUS 14 est une pièce hip hop.
Seize danseurs, hommes et femmes, voyagent ensemble à mes côtés. La force des corps en mouvement est ici une véritable traversée collective où se mêlent intimement un hip hop poétique, fragile, sensuel, et un hip hop de la virtuosité, sans exclusion. OPUS 14 dessine des lignes de force où les corps dans l’image, les danseurs et la scénographie de Olivier Borne associés à la musique de Régis Baillet esquissent un véritable tableau vivant.
En danse hip hop, la singularité du danseur est première. Elle est une quête perpétuelle et en même temps un signe d’appartenance, de reconnaissance par les pairs. Cette notion d’individualité dans le groupe, dans la masse nourrit de longue date ma démarche de chorégraphe. Dans le frottement des différences, dans la reconnaissance des similitudes, des parentés du geste et des énergies, la communauté dansante se déploie, l’émotion et le sens surgissent.
Depuis toujours, la danse hip hop se définit comme inséparable d’un certain engagement de ses acteurs à la cité et au monde.
Cet OPUS 14 se veut aussi un hommage aux plus faibles comme une ode à l’humanité dansante. »
Kader Attou
Biographie officielle
KADER ATTOU
biographie
Du collectif d’artistes des débuts à l’émergence de chorégraphes singuliers, le travail de Kader Attou se caractérise par une grande ouverture : ouverture au monde grâce à des voyages conçus comme autant de moments de partage, ouverture vers d’autres formes artistiques, vers d’autres courants.
Dès 1989, dans la fièvre de la découverte de la breakdance et avec les premiers spectacles d’Accrorap, naît le désir d’approfondir la question du sens et de développer une démarche artistique. Dans Prière pour un fou (1999), pièce charnière de son univers chorégraphique, il tente de renouer le dialogue que le drame algérien rend à cette période de plus en plus douloureusement improbable. Kader Attou se donne ensuite la liberté d’inventer une danse riche et humaine avec Anokha (2000), au croisement du hip hop et de la danse indienne, de l’Orient et de l’Occident. Cette pièce donne à la danse hip hop une dimension spirituelle. Pourquoi pas (2002), pièce qui aborde un univers fait de poésie et de légèreté, est composée de saynètes où se côtoient performance, émotion, musicalité. Douar (2003), conçu dans le cadre de l’année de l’Algérie en France, interroge les problématiques de l’exil, de l’ennui, écho des préoccupations de la jeunesse des quartiers de France et d’Algérie. Les corps étrangers (2006), projet international – France, Inde, Brésil, Algérie, Côte d’Ivoire – évoque la condition humaine et cherche les points de rencontres possibles entre cultures et esthétiques, pour construire avec la danse un espace de dialogue qui puisse questionner l’avenir. Petites histoires.com (2008) obtient un succès critique et public et raconte une France populaire, avec de la simplicité, de la légèreté, tout en gardant un propos engagé. Au mois de septembre de la même année, Kader Attou est nommé Directeur du Centre Chorégraphique National de La Rochelle / Poitou-Charentes, devenant ainsi le premier chorégraphe hip hop nommé à la tête d’un telle institution.
Trio (?) (2010) renoue avec l’univers du cirque, tout en légèreté et poésie. Symfonia Piésni Załosnych (2010) s’attache à l’intégralité de la Symphonie n°3 dite des Chants plaintifs, du grand compositeur polonais Henryk Mikołaj Górecki. Cette création en explore l’ensemble des aspects compositionnels et sensibles, se laisse transporter par la voix, traverser par la force mélodique et s’unit au message d’espoir.
Janvier 2013, retour aux sources du hip hop et grand plongeon dans l’univers poétique de Kader Attou, The Roots est créé à La Coursive, Scène nationale de La Rochelle.
La cie Accrorap est l’histoire d’une aventure internationale. La notion de rencontre est au centre de la démarche de la compagnie, et les voyages (Palestine, Algérie, Brésil, Cuba, Inde, etc.) alimentent la réflexion. La danse de Kader Attou est généreuse et cherche à briser les barrières.