Dimanche 29 septembre 2013, 17h au Théâtre Claude Lévi-Strauss -Musée du Quai Branly
Hommage à Guy Konket « La Gwadloup malad’ »
( dans le cadre du GwokajazzFestival de Paris)
sous le parrainage de LILIAN THURAM
Dimanche 29 septembre 2013, 17h
Théâtre Claude Lévi-Strauss -Musée du Quai Branly
M°Iena, Alma-Marceau
Avec :
Direction artistique : Roger Raspail
Likibé Séjor, maître de cérémonie
Dédé Saint Prix,
Jacques Schwarz-Bart, saxophone
Nefta Poetry, danse et slam
Gilbert Anastase, Dominik Coco, Jakline Etienne, Marianne Mathéus, René Geoffroy, Somnanbil, chant
Catherine Humblot, texte
Max Diakok, danse, tambour et voix
Isabelle Theillout, flûte
Tony Cavanna, Rosine Pougeole, Patrick Pujol, Tony Nuissier, percussions
Franck Nicolas, trompette
Franck Curier, José Curier, Klod Gros, Renaud Trinidad Speilmam, Eric Vincenot, guitares
Patrick Nuissier, piano
Sha Naly et Marie-Céline Chroné, choristes
Et les maîtres tambours Armand Achéron, René Dambury, Cyrille Domont, Michel Halley, Olivier Juste, Philippe Makaïa, Gérard Pomer
Guy Konket
Icône et âme du gwoka, Guy Konket, musicien unique et engagé, homme libre, compte parmi les artistes essentiels de la Guadeloupe contemporaine.
Pour rendre hommage à ce grand maître du gwoka qui s’est éteint le 23 mai 2012, des artistes se réunissent et chantent la Gwadloup doubout’. Sous la direction artistique du maître ka Roger Raspail et dans une mise en scène d’Antoine Léonard-Maestrati, des maîtres du tambour ka venus de Guadeloupe et d’ailleurs participent à cet hommage.
Aux côtés de ces gardiens du temple, de nombreux musiciens et chanteurs ayant accompagné Guy Konket viennent prêter leurs voix et faire entendre les compositions de Konket.
L’artiste a été le porte-drapeau des sans-grades, la voix adulée d’un peuple et aussi le cauchemar des
pouvoirs politiques rétrogrades. Il fut interdit de radio par le Ministère de l’Intérieur français dès 1960 et
pendant 15 ans à cause de sa chanson :
« La Gwadloup malad’ »
Ces deux titres « La Gwadloup malad’ » et « La Gwadloup doubout ‘ » ne suffisent pas à
résumer son œuvre abondante mais ils témoignent de l’engagement d’un artiste inscrit dans
la vie politique et la société de son pays.
Artiste hors norme, il a su conjuguer tradition et modernité en contribuant à faire évader une
musique longtemps remisée au rang de mizik a vié neg. Guy Konket a su conjuguer avec
l’Afrique urbaine, le jazz, toujours à l’affut de formes musicales nouvelles.
Musée du quai Branly
37, quai Branly 75007 Paris Tél. : 01 56 61 70 00