Spectacles et musiques du monde

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Les Yeux d’la tête & Petite Gueule

Le Vendredi 29 Septembre 2023 au Théâtre des Bergeries à Noisy-le-Sec

Joce Mienniel

Concert « Instruments migrateurs » Le Jeudi 28 septembre 2023 à Le Comptoir - Halle Roublot à Fontenay-sous-bois Avec : Joce MIENNIEL (flûte) , Senny CAMARA (kora),Clément PETIT (violoncelle)

FLAVIA COELHO

Le 23 septembre 2023 à 19h30 à FGO-BARBARA à Paris

Mehdi Kerkouche

" Portrait " Chorégraphie Mehdi Kerkouche Du 4 Octobre au 5 Novembre 2023 à LA SCALA PARIS

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Costa-Gavras

Rencontre avec le réalisateur Costa-Gavras au Festival Biarritz Amérique Latine

dakhabrakha

dakhabrakha en concert en France

African jazz roots "seetu"

Sortie du troisième album du groupe African jazz roots "seetu" Sortie le 29 Septembre 2023 chez PeeWee Label

Black Legends

Le spectacle Musical " Black Legends " est de retour à Paris, à partir du 5 Octobre 2023 au théâtre Le 13ème Art

Cabaret Africain

Du 28 septembre au 22 octobre 2023 au Cabaret Sauvage

MAXIME LE FORESTIER

29 Septembre 2023 à l’Opera Comédie Montpellier

Henri Alleg

hommage

2022

"L’Algérie pour mémoire". Témoignages autour de « La Question » d’Henri Alleg

Vernissage de l’exposition le vendredi 21 Octobre à 18h30 au Centre Culturel Algérien à Paris


"La Question "Texte de Henri Alleg

Du 22 au 26 Mars 2022 au THÉÂTRE 14 à Paris

Mise en scene de Laurent Meininger

avec : Stanislas Nordey

" La Question a été pour moi une rencontre saisissante. C’est un texte très fort qui fut longtemps censuré par l’État Français car il dénonce la torture durant la bataille d’Alger.
Elle fait écho a des émotions qui me traversent depuis longtemps : mon grand-père fut résistant pendant la Seconde Guerre mondiale. J’ai été totalement happé, interpellé par les mots d’Henri Alleg.
Certes, il ne s’agit pas de la même guerre, mais la guerre d’Algérie soulève des questions que soulevait également, a peine plus d’une décennie auparavant, la Seconde Guerre mondiale : la torture, la Résistance, la censure...
Elle interroge en 1957 sur ces enseignements que notre pays n’a pas su tirer des atrocités subies par son propre peuple entre 1939 et 1945.

Si je souhaite faire entendre ce texte, ces mots, cette histoire autobiographique, c’est parce qu’elle parle d’un homme qui reste fidèle a ses convictions ; quel qu’en soit le prix pour lui-même.
Cet endroit de la résistance, du courage, de la dignité, de la défense de valeurs fraternelles, m’émeut profondément. La Question indique un chemin qui me semble répondre aux enjeux et combats d’aujourd’hui. " Laurent Meininger



Henri Alleg est décédé le 17 juillet 2013

Hommage au militant anticolonialiste Henri Alleg

le Jeudi 6 février 2014 à 18H30 au

Le Centre Culturel Algérien rend hommage au militant anticolonialiste Henri Alleg, décédé le 17 juillet 2013 à Paris, à travers une rencontre et une projection du film documentaire Henri Alleg : l’Homme de la « Question » réalisé en 2009 par Christophe Kantcheff.

Aux côtés de André et Jean Salem, fils du défunt Henri Alleg, de son vrai nom Harry Salem, des amis et compagnons de lutte anticoloniale de l’auteur de « La Question », dont Willam Sportisse, prennent part à cet événement.

Chers amis

Permettez-nous, avant toute chose, de remercier chaleureusement, au nom de toute notre famille, le Centre Culturel Algérien qui nous accueille pour cet hommage. Comme beaucoup d’Algériens de leur génération ayant participé à la lutte de libération nationale, nos parents étaient particulièrement conscients des sacrifices consentis par le peuple algérien tout entier au cours de son âpre lutte, contre la misère, contre l’exploitation, contre le colonialisme. Ils pensaient que les destins individuels, y compris le leur, étaient nettement moins importants que la lutte héroïque menée par tout un peuple durant cette période.

Cela étant, nous pensons qu’ils auraient été particulièrement honorés que l’Algérie leur adresse un message de fraternité et de reconnaissance, comme c’est le cas aujourd’hui. Henri n’était pas né en Algérie. Comme il l’a souvent raconté lui-même, il y était arrivé très jeune, un peu par hasard, cherchant, à voir le monde et à s’éloigner de la guerre qui allait éclater en Europe. Mais, très vite, il fut ébloui par le pays qu’il avait découvert, par ses paysages, par sa culture et surtout, disait-il, par la gentillesse, la vivacité d’esprit, la générosité et l’humour de ses habitants. Immédiatement, il s’y était fait de très nombreux amis qui appartenaient à toutes les couches de la population et qu’il a continué à fréquenter tout au long de sa vie. Parallèlement, il avait été remué au plus profond de lui-même par la découverte de l’ordre monstrueux que le colonisateur faisait régner dans ce pays, et il avait ressenti le devoir impérieux de prendre sa place dans la lutte du peuple algérien pour en finir définitivement avec la misère et le colonialisme. C’était un homme de conviction. Il pensait fermement que le bonheur des hommes ne pouvait survenir que dans le cadre de sociétés fraternelles, proscrivant la domination d’un groupe par un autre, d’une communauté par une autre, d’une caste par une autre, d’une classe par une autre. Il rêvait du triomphe du socialisme, seule possibilité, selon lui, d’en finir avec les injustices de toutes sortes. Ce combat s’inscrivait à ses yeux dans une lutte planétaire qui concernait tous les peuples. Avec ses camarades communistes, ses amis nationalistes ou progressistes, il rêvait d’une Algérie libre, indépendante, fraternelle, d’une société plus juste dont la misère et la haine seraient à jamais bannies. On peut dire aujourd’hui que certains de ces rêves se sont pleinement réalisés, au point que certains jeunes gens ont parfois du mal à imaginer que l’horreur coloniale ait pu exister un jour. D’autres rêves commencent peu à peu à se transformer en réalités. D’autres, enfin, demeurent à l’état de rêves dont beaucoup espèrent qu’ils finiront, à leur tour, par se réaliser un jour. C’était le sens du combat mené par Henri et par ses camarades. Aller de l’avant, faire en sorte que le monde devienne meilleur pour tous, sans compter ses efforts personnels, sans se laisser submerger par le doute lorsque les difficultés s’accumulent. Ce combat continue, mené par de nouvelles générations de militants. Les très nombreux témoignages de sympathie et d’admiration que nous avons reçus à l’occasion de la disparition d’Henri nous confortent dans l’idée qu’aujourd’hui, beaucoup d’Algériens le considèrent comme l’un des leurs. Cela constitue pour lui comme pour nous-mêmes une récompense inestimable.

André et Jean Salem


18e édition du Salon International du Livre d’Alger 2013

du 31 Octobre au 09 Novembre à Alger

au Palais des expositions - Pins maritimes - Entrée gratuite

HOMMAGE à HENRI ALLEG

le Samedi 2 Novembre / 15h - 18h

Henri ALLEG (1921-2013)

En juillet dernier décédait Henri Alleg, à l’âge de 91 ans.

De nombreux hommages ont été rendus à la mémoire de cette figure exceptionnelle de militant révolutionnaire qui a marqué de son empreinte la deuxième moitié du XX° siècle.

L’auteur de La Question et de Mémoire algérienne avait en effet gagné l’estime, l’admiration et le respect de tous ceux qui, en Algérie, en France et à travers le monde, l’ont connu directement ou ont eu connaissance de son itinéraire de vie et de ses écrits.

Son petit livre d’une centaine de pages, La Question, publié en 1958 en France et aussitôt interdit, mais réédité en Suisse et largement diffusé, a été un véritable événement dans le cours de la guerre de libération algérienne. L’impact que cette dénonciation de la torture a provoqué dans l’opinion française, en particulier au sein de l’intelligentsia, ainsi qu’au plan international, a été considérable et a rendu célèbre le nom d’Henri Alleg.

Au-delà de sa personne, ce petit livre a surtout contribué à faire connaître la lutte du peuple algérien pour son indépendance et à mettre à nu les méthodes criminelles et sauvages mises en œuvre par le colonialisme français. Un lien intime s’est établi très tôt entre le jeune Harry Salem et l’Algérie et son peuple, qu’il découvre à l’âge de 18 ans, en 1939. Issu d’une famille juive d’origine russo-polonaise, émigrée à Londres à la fin du XIX° siècle, où il naît et passe son enfance, puis établie à Paris, où il passe son adolescence, le jeune Harry arrive à Alger un peu par hasard, comme à une escale au début d’un chemin devant le mener à travers le monde, vers des aventures dont, adolescent idéaliste et curieux, il rêvait. Il tombe amoureux de la ville et sympathise avec les jeunes algériens qu’il rencontre. Nouveau bachelier nourri de littérature humaniste, ayant vécu les années 1936 du Front Populaire en France, Harry est disponible et ouvert à l’échange et à l’amitié, sensible au sort des gens simples et abhorrant le racisme. Il découvre, au contact de ses nouveaux et jeunes amis algériens, le sort réel fait au peuple algérien par le système colonial.

L’Europe entre en guerre. La France est occupée. Harry s’établit à Alger. L’année d’après, en 1940, Alger est soumise au régime collaborateur du maréchal Pétain. Commence alors pour Harry une vie de combat qui ne cessera plus. D’abord au sein des groupes clandestins de jeunes résistants communistes et anti-fascistes dans cette Algérie où les démons du racisme reprennent de la force à l’ombre des lois vichystes, véritable aubaine pour les grands seigneurs de la colonisation qui avaient été inquiétés par la montée du mouvement national algérien de la fin des années trente. C’est au cours de cette période, sous la contrainte de la clandestinité, qu’Harry Salem devient Henri Alleg. A partir de 1943, c’est au sein du mouvement de jeunesse (qui deviendra l’Union de la Jeunesse Démocratique Algérienne, UJDA), puis au sein du Parti communiste algérien, qu’Henri Alleg continuera le combat. Sa carrière, militante, de journaliste commencera à “Jeune Algérie”, organe de l’UJDA. Elle prendra un tournant important avec sa nomination comme directeur du quotidien “Alger républicain”, en 1950. Sous son impulsion, et celle de Boualem Khalfa, rédacteur en chef, le journal accompagnera avec talent la poussée irrésistible de la revendication indépendantiste à laquelle tous les détachements du mouvement national se rallient dans le cours du début des années 1950. Il devient ainsi le seul quotidien, contre les quatre ou cinq autres au service de la colonisation, à défendre courageusement et de façon unitaire les revendications des syndicats de travailleurs et de paysans, ainsi que les points de vue des partis luttant pour la libération nationale.

Nombre de dirigeants du MTLD, des Oulémas et de l’UDMA trouvaient place dans ses colonnes à côté de celle des dirigeants communistes. Alger républicain devient ainsi le porte-parole quotidien dans lequel les Algériens retrouvent les échos de leurs aspirations et de leurs luttes. Au cours de cette période intense de combats politiques, Henri Alleg est devenu un personnage connu et estimé. Petit de taille, rouquin, on le baptise par affection “Rougi” ou “Hamritou”, et on lui reconnait les qualités de patriote algérien, en même temps qu’on s’éveille à son contact à un internationalisme qui réunit tous ceux qui veulent en finir avec la domination des peuples par le colonialisme et en finir avec l’exploitation de l’homme par l’homme. Après le déclenchement de la lutte armée par le FLN-ALN, Alger républicain est soumis à la censure quotidienne, puis interdit, en 1955, en même temps qu’est dissous le PCA. Commence alors une nouvelle période de clandestinité pour Henri Alleg. Elle prend fin en juin 1957 par son arrestation, après celle de Maurice Audin qui sera assassiné par ses tortionnaires. Alleg est soumis à d’horribles tortures, reclus dans un camp, puis emprisonné à Serkadji. C’est de là qu’il rédige et fait sortir, feuille après feuille, le texte que son épouse Gilberte, à Paris, transcrira et qui deviendra La Question. Condamné à 10 ans de travaux forcés, il s’évadera en 1961 de la prison de Rennes et, à partir de Prague, en Tchécoslovaque, il animera une émission d’information et de soutien au peuple algérien. En août 1962, Henri Alleg rejoint Alger et, surmontant les obstacles techniques et politiques, parvient, en collaboration avec Abdelhamid Benzine et d’autres anciens du journal, à relancer Alger républicain. C’est le début d’une nouvelle période au cours de laquelle Alleg, désormais algérien de nationalité, va donner la pleine mesure de ses qualités en assurant, avec Boualem Khalfa, la direction d’un journal qui va rapidement devenir le plus grand tirage de la nouvelle presse nationale. Après le 19 juin 1965, à la suite de l’interdiction d’Alger républicain et de la répression contre des courants opposés au changement politique survenu, Henri Alleg part pour Paris d’où il continuera à suivre de près, en liaison avec ses camarades à Alger, l’actualité algérienne. A partir de 1972, tout en assumant des responsabilités dans le quotidien L’Humanité, il donne une nouvelle tournure à son lien avec l’Algérie en engageant, parallèlement à des publications sur des divers thèmes, des travaux sur l’histoire récente. En 1981, paraissent, sous sa direction, les trois volumes d’une monumentale histoire de La Guerre d’Algérie. Quelques années après, en 1987, c’est La Grande aventure d’Alger républicain, écrit en collaboration avec A. Benzine et B. Khalfa.

Enfin, en 2005, il retrace son itinéraire dans Mémoire algérienne : Souvenirs de luttes et d’espérances, un livre-témoignage d’une grande richesse historique couvrant la période 1940-1965. Il le fait, comme il le dit dans la préface à l’édition algérienne, pour les lecteurs algériens qui “trouveront ici un récit et une réflexion sur un passé qui recoupe celui de tant de militants engagés dès leur jeunesse dans le combat contre l’oppression coloniale”.

Mais, plus largement, le livre s’adresse “à tous les hommes de bonne volonté qui, dans l’époque angoissante où nous vivons, s’interrogent sur l’avenir et refusent de s’incliner devant la pensée unique, l’argent-roi, la force brutale, l’obscurantisme et l’intolérance, l’égoïsme et le cynisme, les fausses valeurs hypocritement présentées comme de nobles préceptes et que les actuels maîtres du monde tentent d’imposer comme règles de conduite universelles.


Henri Alleg, auteur de l’ouvrage "La Question" (1958) qui dénonçait la torture pendant la guerre d’Algérie, est décédé le 17 Juillet à Paris à l’âge de 91 ans

Il est l’un des premiers à avoir révélé et qui a aussi subi la torture en Algérie.


Condoléance à sa famille et aux proches, Respect à cet "Ami" de Algérie,... de la LIBERTÉ, souvenirs d’un homme d’une grande gentillesse, d’une simplicité et disponibilité ..triste nouvelle..Salah Mansouri


Henri Alleg (Londres, 1921). Pseudonyme de Harry Salem. En 1940, il s’installe en Algérie et milite au sein du Parti Communiste Algérien. En 1951, il devient directeur du quotidien Alger républicain. Il entre dans la clandestinité en 1955, date d’interdiction de son journal en Algérie.

Il continue cependant à transmettre des articles en France dont certains seront publiés par l’Humanité. Il est arrêté le 12 juin 1957 par les parachutistes de la 10eme D. P. au domicile de Maurice Audin, son ami arrêté la veille et qui sera torturé à mort. Henri Alleg est séquestré un mois à El-Biar où il est torturé et subit un interrogatoire mené après une injection de penthotal. Il est ensuite transféré au camp de Lodi où il reste un mois puis à Barberousse, la prison civile d’Alger. C’est là qu’il écrira La Question, dissimulant les pages écrites et les transmettant à ses avocats.

Dans La Question, il raconte sa période de détention et les sévices qu’il y a subi, en pleine guerre d’Algérie. Tout d’abord publié en France aux Éditions de Minuit, l’ouvrage est immédiatement interdit en mars 1958.

Nils Andersson le réédite en Suisse, quatorze jours après l’interdiction (Lausanne, La Cité, 1958). Malgré son interdiction en France, ce livre a considérablement contribué à révéler la pratique de la torture en Algérie. Trois ans après son arrestation, Henri Alleg est inculpé d’« atteinte à la sûreté extérieure de l’État » et de « reconstitution de ligue dissoute » et condamné à dix ans de prison. Transféré en France, il est incarcéré à la prison de Rennes. Profitant d’un séjour dans un hôpital, il en profite pour s’évader. Aidé par des militants communistes, il rejoindra la Tchécoslovaquie. Il revient en France après les Accords d’Évian puis en Algérie où il participe à la renaissance du journal Alger républicain.

Bibliographie (extrait) :

* La Question (Minuit, 1958).

* Prisonniers de guerre (Minuit, 1961).

* Victorieuse Cuba. De la guérilla au socialisme (Minuit, 1963).

* Les Problèmes du Tiers-monde (Institut Maurice Thorez, 1969).

* La Guerre d’Algérie (Temps actuels, 1981).

* La Guerre d"Algérie 2. Des promesses de la paix à la guerre ouverte (Temps actuels, 1981).

* La Guerre d’Algérie 3. Des complots du 13 mai à l"indépendance. Un État vient au monde (Temps actuels, 1981).

* Étoile rouge et croissant vert (Temps actuels, 1983).

* S.O.S. America (Messidor / Temps actuels, 1985).

* La Grande aventure d’Alger républicain, Henri Alleg, Boualem Khalfa, Abdelhamid Benzine (Messidor, 1987).

* L’U.R.S.S. et les juifs (Messidor, 1989).

* Requiem pour l’oncle Sam (Messidor, 1991).

* Le Siècle du Dragon. Un reportage et quelques réflexions sur la Chine
d’aujourd’hui et (peut-être) de demain (Le Temps des cerises, 1994).

* Un grand bond en arrière. Reportage dans une Russie de ruines et d’espérance (Le Temps des cerises, 1997).

* Quarante ans après la guerre d’Algérie. Retour sur La Question, entretien avec Gilles Martin (Le Temps des cerises / Aden, 2001).

* Mémoire algérienne. Souvenirs de luttes et d’espérances (Stock, 2005).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Alleg



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