concert
2023
" Chants courtois de L’Aures " le Vendredi 17 Mars 2023 au théâtre Maurice Sochon à Argenteuil
avec : Houria Aïchi - Chant
Mohamed Abdennour ( Ptit moh ) - mandole, oud, direction musicale
Ali Bensadoun - flûtes, percussions, chœurs
Adhil Mirghani - percussions, chœurs
Taoufik Mimouni - claviers, chœurs
Reportage Houria Aichi à l’Institut du Monde Arabe le 25 janvier 2017
" Mon âme est en peine
Et ma plaie ne veut guérir.
Cavaliers Ô cavaliers
Vous qui jouez
Avez-vous vu mon frère ?
Avez-vous vu mon amant ?
Celui qui porte un turban satiné
Et la médaille brillante "
© Salah Mansouri
reportage à Marseille le 12 Septembre 2013
Etats Généraux des Musiques du monde 2013
de gauche à droite : Ballaké Sissoko, Kamilya Jubran, Manny Ansar, Waed Bou Hassoun, Françoise Degeorges, Houria Aïchi
Reportage Photos : © Salah Mansouri
Vendredi 16 novembre 2012 INSTITUT DU MONDE ARABE
RENAYATES, HOMMAGE AUX GRANDES VOIX FÉMININES D’ALGÉRIE
avec Houria Aïchi,
Mohammed Abdennour : mandole, guitare,
Smaïl Benhouhou : piano,
Ali Bensadoun : flûte et Amar Chaoui : percussions
Venue étudier la sociologie à la Sorbonne, Houria Aïchi est devenue en vingt-cinq ans l’ambassadrice de la chanson berbère chaouie algérienne en France et sur d’autres scènes internationales. La voix claire, comme ses yeux, le chant vigoureux telles ses racines berbères de l’Est algérien, Houria (« liberté » en arabe) a longtemps glorifié, sur fond de bendir percutant et de flûte plaintive, les paroles des Azriates, ces femmes troubadours du massif insoumis des Aurès, libres et sans hommes, qui lui ont été transmises par sa grand-mère. Aujourd’hui, la plus célèbre chanteuse chaouie du monde rend un bel hommage à d’autres femmes d’hier et d’aujourd’hui, des voix imposantes de diverses musiques algériennes. « Tout au long de mon travail, j’ai été émue par le courage et la détermination de ces femmes qui ont mené de vraies carrières de chanteuses, dans un environnement à la fois hostile et admiratif », dit-elle en évoquant des destins parfois tragiques, comme celui des Chaouies « la Rose de Khenchela » Zoulikha, bannie par sa famille, ou Baggar Hadda (1921-1996), morte mendiante et à moitié folle dans les rues d’Annaba. Houria Aïchi interprète celles qui ont chanté des styles dérivés de la musique arabo-andalouse comme Meriem Fekkaï (1889-1961) et Fadéla Dziria (1917-1970), qui ont inventé le raï charnel telle Cheikha Remitti (1923-2006), popularisé la chanson kabyle traditionnelle comme Chérifa (née en 1926), ou moderne à l’exemple de Djura (ex-Djurdjura) et de Saloua (née en 1935) pour la variété algérienne. Houria n’oublie pas les voix de la nouvelle génération, celle du raï moderne lancé d’Oran par Chaba Fadéla, celle de la chanson du Sahara par la chanteuse et percussionniste Aïcha Lebgaa, ou le folk internationaliste élaboré par Souad Massi à Paris.
BIOGRAPHIE
C’est dans la cour de sa maison natale, à Batna, que Houria Aïchi est née au chant. Dans les
montagnes berbères, aux portes du Sahara, les femmes se réunissent souvent pour chanter et Houria
enfant, court de maison en maison se joindre à elles.
Elève brillante, encouragée par ses parents, Houria Aïchi a suivi des études secondaires à
Constantine, fréquenté l’université à Alger et achevé sa formation supérieure de sociologue en
France. Elle n’a cependant pas cessé de chanter durant toutes ses études pour son propre plaisir et
celui de ses amis. Sa voix séduit.
Elle a également entrepris un travail de collectage de textes et de musiques relevant de la tradition
orale, et contribué à faire connaître la réelle authenticité de la poésie chantée de l’Aurès. Houria
Aïchi interprète depuis plusieurs années, ces chants séculaires des femmes de l’Aurès, comme un
hommage à la femme algérienne, comme une ode à la liberté.
Depuis quelques années, la carrière d’Houria Aïchi atteint une dimension internationale : Elle
enregistre un premier disque (Chants de l’Aurès, chez Ethnic/Auvidis) en 1990, travaille à la bande
originale d’Un thé au Sahara de Bertolucci, enregistre avec Ruychi Sakamoto, participe à des
créations de musique contemporaine. Elle participe aussi à de nombreux festivals en Angleterre,
en Scandinavie, en Allemagne, en Espagne, en Italie, en France, au Canada... Partout, elle est
passionnément fidèle à ses racines, à ce qu’elle a appris enfant.
Depuis 2000, Houria Aïchi prête également sa voix au répertoire sacré de son pays, l’Algérie. Elle
en parcourt les grandes régions, chantant dhikrs et thèmes des confréries soufies, ou interprétant
librement l’Ahellil saharien. Recherche du paradis perdu de son enfance et hommage à la dévotion
millénaire de son peuple.
En 2004, sur proposition du Ministre de la Culture, Houria Aïchi est faite Chevaliers des Arts et
Lettres.
Débutant la scène avec le seul soutien de son tambour et d’une flûte de roseau, elle s’est vite
montrée soucieuse de faire bouger les formes traditionnelles tout en restant fidèle aux bases
profondes de sa culture.Aujourd’hui, autour de l’univers acoustique créé par Grégory Dargent,
associant les anciens et les modernes à travers le traitement d’archives sonore, la dynamique du
rock, du jazz, des musiques méditerranéennes, autant de styles maîtrisés par les jeunes musiciens
de L’Hijâz’Car, la chanteuse célèbre l’universalité des règles de la chevalerie, de la bravoure, de
l’amour, prônées par ces princes cavaliers, les Rayan el khil qui ont marqué son enfance.
DISCOGRAPHIE
− Les Cavaliers de l’Aurès – Houria Aïchi et L’Hijâz’Car " (AC 126) Accords Croisés/Harmonia Mundi
− Khalwa - Chants sacrés d’Algérie" - Virgin Classic – 2001 "Choc" du Monde de laMusique
− Houria Aïchi - Hawa" – Ethnic
− Houria Aïchi - Chants de l’Aurès" - Auvidis distribution
Cavaliers de l’Aurès / ACCORDS CROISES 2008 / AC126 / HARMONIA MUNDI
Houria Aïchi et L’Hijâz’Car
Artistes : Houria Aïchi
Conception et direction musicale : Martina A. Catella
Compositions et arrangements de Grégory Dargent.
Le public français connaît bien Houria Aïchi, chanteuse chaouïa des Aurès. Débutant la scène avec le seul soutien de son tambour et d’une flûte de roseau, elle s’est vite montrée soucieuse de faire bouger les formes traditionnelles tout en restant fidèle aux bases profondes de sa culture.
Autour de l’univers acoustique créé par Grégory Dargent, associant les anciens et les modernes à travers le traitement d’archives sonore, la dynamique du rock, du jazz, des musiques méditerranéennes, autant de styles maîtrisés par les jeunes musiciens de L’Hijâz’Car, la chanteuse célèbre l’universalité des règles de la chevalerie, de la bravoure, de l’amour, prônées par ces princes cavaliers, les Rayan el khil qui ont marqué son enfance.
Avec Houria Aïchi (chant),
Grégory Dargent (oud),
Etienne Gruel (percussions),
Jean-Louis Marchand (clarinette),
Fabien Guyot (percussions),
Nicolas Beck (tarhu, hajouj).
photos salah mansouri / les suds arles 2008