concerts
2023
vendredi 14 avril 2023 à 22h00 au Théâtre de l’Œuvre à Marseille
1, rue Mission de France 13001 MARSEILLE
avec :
Fouad DIDI : Violon, chant, direction artistique
Farid ZEBROUNE : Mandole-Banjo
Nacim BACHIRI : Piano
Youcef KASBADJI : Derbouka
Madjid SEBILLOT : Tar
VENDREDI 6 OCTOBRE - 20H30
Cité de la Musique, AUDITORIUM
4 rue Bernard du Bois - 13001 Marseille
Fouad DIDI [Violon & Chant]
Tchoune TCHANELAS [Guitare & Chant],
Farid ZEBROUNE [Mandole],
Malik ZIHAD [Guitare, Basse & Percussions],
Manuel GOMEZ [Guitare],
Martial PAOLI [Piano]
Après plusieurs projets musicaux respectifs qu’ils ont porté en tant que directeurs artistiques, ils se retrouvent sur scène afin de creuser leurs affinités musicales. C’est dans la formation instrumentale Rassegna que s’est faite la rencontre entre Fouad Didi et Tchoune Tchanelas. Harmonies évidentes et logiques, portées par l’histoire espagnole depuis le moyen âge ou tout simplement la proximité géographique de ces pays a fait s’embrasser les influences esthétiques qui donnent ce courant arabo-andalous. Le spectacle a été imaginé sous trois axes ; dans un premier temps résonnera l’univers flamenco, puis viendra le tour de l’univers oriental, enfin, après s’être imprégné des couleurs respectives de ces deux "mondes", viendra le temps de la rencontre, qui vous prendra sous le feu artistique
des inflexions orientales et flamenca.
FLAMENC’ORIENTAL à la cité de la Musique à Marseille
© Salah Mansouri
Reportage à Marseille à Les Musicales de la Moline - © Salah Mansouri
FOUAD DIDI aux Musicales de la Moline à Marseille
La Compagnie RASSEGNA - aux Musicales de la Moline à Marseille
RASSEGNA au BABEL MED MUSIC 2013
© Salah Mansouri
BIOGRAPHIE
Fouad Didi (né en 1964 à Tlemcen) est un musicien, chanteur et pédagogue algérien. Sa voix puissante soutenue par une rare maitrise instrumentale font de lui l’un des meilleurs violonistes de sa génération, notamment au sein du groupe Tarab qu’il dirige.
Issu d’un père membre d’une confrérie où les chants étaient exécutés en chœur, accompagnés par le bendir, le jeune Fouad baigne dès son plus jeune âge dans un milieu artistique où le chant et la musique jouent un rôle important dans la vie quotidienne.
Il montre très jeune des aptitudes intéressantes pour la musique et commence son apprentissage par les instrument à percussions arabes. Très vite, la mandoline lui ouvre l’univers des instruments à cordes, et notamment du violon. Il ne délaisse pas pour autant le oud. Sujet brillant, il est vite remarqué par ses maîtres pour son aptitude à mémoriser très rapidement les mélodies les plus complexes et les textes les plus longs.
En 1996 il émigre à Marseille, et tient aujourd’hui une place de choix dans le milieu musical. Il accompagne sur scène des chanteuses comme Françoise Atlan ou Myriam Sultan, il a participé au projet "Provence Ouverte" aux côtés de Michèle Fernandez, Bruno Allary, Manu Théron et Yarmen. On le voit souvent accompagnant Maurice el Medioni dans des concerts de musique arabo-andalouse. Egalement pédagogue, il se consacre plus spécialement depuis quelques années à l’enseignement en diffusant le répertoire andalou, Sanâa et le Hawzi. Il anime des cycles de formation et des ateliers sur la musique arabo-andalouse dans les associations "Cidim" de Marseille, "Maqam" de Lille et en Belgique.
Sa rigueur, son enthousiasme, son sérieux et ses aptitudes de travail lui permettent très tôt d’accéder à la scène. Après plusieurs passage auprès d’associations tlemceniènes, toutes se prévalant de l’héritage du Cheikh Larbi Bens Sari. Il étudie le répertoire et la technique des maîtres Abdelkrim Dali et Redouane Bensari. Cheikh Mustapha Bouhcina et Cheikh Redouane Bensari ainsi que les Cheikhs Mustapha Brixi et Ahmed Malti l’encouragent dans sa soif d’apprendre. Yahia El Ghoul attise sa passion pour le violon qui devient alors son instrument de prédilection, même s’il joue avec bonheur de la mandole et du oud.
Les nombreux concerts donnés à l’occasion des fêtes familiales et ses participations actives à de nombreux festivals à Tlemcen, Constantine ou Alger lui permettent de découvrir sa maîtrise de la scène aussi bien dans le répertoire classique que dans le Hawzi. Il adopte un technique de l’école de Fez qui influence et particulièrement le jeu musical du violoniste Mohamed Briouel.
Sources : musique.arabe.over-blog.com