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BIOGRAPHIE
Fils de Fela Anikulapo Kuti, grand prêtre de l�afro-jazz de ces 20 dernières années il a choisi le saxophone et revendique avant tout les rythmes africains et jazz. Femi Kuti ne cherche pas à fuir la comparaison avec feu son père et poursuit son oeuvre, tant dans le domaine musical, en amenant l�afro beat vers des métissages électroniques, que dans le domaine politique en fondant le MASS (Mouvement Against Second Slavery). Et s�il porte haut le flambeau de l�afrobeat, c�est pour mieux enflammer les dance-floors d�Afrique et d�Occident, en martelant des grooves plus explosifs et en reprenant fièrement le message politique qui lui est attaché depuis que Fela l�a inventé. En plus d�être doué, Femi est une extraordinaire bête de scène. L�afrobeat de la famille Kuti est d�abord, avant tout, une musique de combat. « Day By Day », son dernier album, c�est le Nigéria dans tous ses états : On y trouve des canevas instrumentaux élaborés et déroutants, tant dans leur texture que dans leur structure, des refrains aussi soulfull que les bons vieux tubes de Curtis Mayfield (« Eh Oh »), et des brûlots imparables pour enflammer les dancefloors. Son groupe, le Positive Force Band, en a jeté les fondations à Lagos puis, au fil des visites opportunes pendant les sessions parisiennes, d�autres artistes apportèrent leurs pierres à l�édifice. Les chanteuses Julia Sarr et Camille se chargent des choeurs sur le titre « Day by Day », Keziah Jones fait swinguer sa guitare sur « Tell Me » et « Dem Funny », et Sebastien Martel illumine le reste du disque. Le jeune fils de Femi, Made, a aussi rejoint l�aventure, participant à tous les morceaux de cet album millésimé.
Calquer note pour note la musique de son père n�a jamais été l�idéal musical de Femi Kuti. S�il accompagnait parfois les musiciens de Fela dans sa jeunesse, il décida très tôt, dés 1986, de s�émanciper pour bâtir son propre orchestre.
En respectant toujours son héritage familial, Femi affine depuis vingt ans un afrobeat dont les nuances soul-jazz n�appartiennent qu�à lui. Son parcours est plutôt original, de sa signature chez Motown dans les années 90, jusqu�à l�excellent album « Fight To Win » en 2001 par exemple, où il se frotta au rap de Mos Def, de Common, et au funk de James Poyser (The Roots), parmi d�autres stars américaines.
Ces riches expériences n�ont fait que renforcer son ultime conviction : sa musique n�est jamais aussi intense que lorsqu�elle naît dans le chaudron nigérian, et qu�elle macère longuement dans l�atmosphère bouillante du Shrine, sa salle de concert à Lagos.
L�afrobeat de la famille Kuti est aussi, avant tout, une musique de combat. En immortalisant un « live » en 2004 (« Live At The Shrine » chez MK2/ Uwe), Femi souhaitait de façon brute et crue exhiber cette réalité aux yeux du monde. Trois ans plus tard, son cinquième album relève un nouveau défi, en parvenant à recréer en studio l’énergie foudroyante de ses concerts.
Trois titres du « live » ont d�ailleurs été réinterprétés pour l�occasion. Disons-le simplement : Il s�agit peut-être ici de la meilleure pièce de la discographie de Femi Kuti. Ces quatorze titres offrent un afrobeat plus singulier que jamais, enregistré avec son producteur Sodi, fort d�une complicité qui se renforce depuis quinze ans. « Day By Day », c�est le Nigéria dans tous ses états : On y trouve des canevas instrumentaux élaborés et déroutants, tant dans leur texture que dans leur structure, des refrains aussi soulfull que les bons vieux tubes de Curtis Mayfield (« Eh Oh »), et des brûlots imparables pour enflammer les dancefloors.
Son groupe, le Positive Force Band, en a jeté les fondations à Lagos puis, au fil des visites opportunes pendant les sessions parisiennes, d�autres artistes apportèrent leurs pierres à l�édifice. Les chanteuses Julia Sarr et Camille se chargent des ch�urs sur le titre « Day by Day », Keziah Jones fait swinguer sa guitare sur « Tell Me » et « Dem Funny », et Sebastien Martel illumine le reste du disque.