concerts
biographie officielle
Né en 2005, Doolin’ tire son nom d’un petit village de la côte ouest de l’Irlande, réputé pour sa musique traditionnelle et haut-lieu du « craic », cet esprit de fête typiquement irlandais.
Après seulement quelques mois d’existence, Doolin’ se frotte déjà aux plus grands et partage la scène avec Alan Stivell dans le cadre du festival à fleur de peau de Carmaux
Le groupe enregistre dans la foulée son premier album, « Popcorn Behaviour », distribué par Keltia Musique, qui reçoit la distinction des Bravos Trad’Mag et le soutien du flûstiste irlandais Desi Wilkinson, avec lequel le groupe partira en tournée en mars 2006
« Angels Are Free » voit le jour en 2008 et cette même année, Doolin’ crée pour les Hivernales du Documentaire un ciné-concert sur L’homme d’Aran, film-documentaire de Robert Flaherty (1934). Plusieurs représentations ont depuis été données, avec toujours ce plaisir d’accompagner les images épiques et saisissantes de la dure vie des pêcheurs des îles d’Aran – situées juste au large de Doolin, dans le County Clare – au début du siècle dernier.
Le sextet se produit dans de nombreux festivals trad, world et jazz en France et en Europe et s’offre quelques premières parties prestigieuses comme Martin Hayes & Dennis Cahill ou Mairtín O’Connor & Cathal Hayden.
En 2011, Doolin’ participe à la tournée française du show de danse irlandaise Celtic Legends et sort son troisième opus intitulé « Exile ». De nouveau, de belles rencontres ont lieu avec notamment Carlos Nuñez et Dan Ar Braz. Le groupe part à la conquète du public irlandais dans une première tournée de trois dates au Tall Ships Festival de Waterford, aux côtés de Sharon Shannon et Dervish et se distingue aussi en Angleterre pour l’Irish Festival de Leeds.
2013 voit se concrétiser 8 années de participation au festival interceltique de Lorient avec la sortie de l’album « Live In Lorient », distribué par Coop Breizh. C’est aussi l’année des tournées à l’étranger avec 3 dates en Allemagne et 11 dates en Irlande (Matt Molloy’s, Coleman Music Center, Whelan’s, Gibney’s, Spirit Store, Mooney’s…) où le groupe rencontre un fervent public.
En 2014, Doolin’ enchaîne près de 70 concerts en France (Nuits Romanes, Cabaret Sauvage, festival interceltique de Lorient…), Suisse (festival de Corbeyrier, en première partie d’Altan), Allemagne (Köln, Trier, Jena, Darmstad…) et Irlande (bodhràn festival de Gurteen, Malahide Festival).
En juin 2015, après un concert commun, la joueuse de banjo Alison Brown (4 Grammy Awards) et son mari Garry West, co-fondateurs de Compass Records, se passionnent pour le projet de Doolin’, les invitent à venir enregistrer dans leur studio à Nashville et leur suggèrent de travailler avec le producteur John Doyle. Une proposition instantanément approuvée, car le guitariste et fondateur du groupe Solas est l’un des pionniers d’une musique irlandaise moderne dont Doolin’ se réclame.
À Nashville en janvier 2016, ils sont accueillis comme des pairs. Avec John Doyle, le courant passe immédiatement. Le studio voit défiler les virtuoses. Alison Brown vient naturellement faire sonner son banjo, l’un des plus célébrés en Amérique. Jerry Douglas, lauréat de 14 Grammy Awards, glisse quelques accords de son dobro magique. La chanteuse Ashley Davis, partenaire régulière de John Doyle et collaboratrice occasionnelle des Chieftains, assure les chœurs. Le percussionniste vétéran Kenny Malone qui, de Ray Charles à Johnny Cash en passant par J.J. Cale, a joué avec les plus grands, prend plaisir à accompagner les français. Les bases joliment posées, Doolin’ complète l’enregistrement en Irlande avec le concours de la joueuse de banjo Mary Shannon, sœur de la star Sharon Shannon et celui du flûtiste Mike McGoldrick, compagnon de route de Capercaillie, Lunasa ou Mark Knopfler. Pour cet album, le groupe a écrit et réunit plusieurs morceaux sur le thème de la grande famine et de l’exil irlandais. Ils ont composé les chansons Song for John et Sailing Across The Ocean, la ballade Itinerant Singing Boy d’après un poème de Jane Francesca Wilde, la mère d’Oscar Wilde. Ils ont adapté Famine de Sinead O’connor avec le concours de la rappeuse newyorkaise Taron Benson. Ils ont repris The Ballad of Hollis Brown de Bob Dylan. Pour la touche française, ils ont transformé la célèbre Jig The White Petticoat en une valse de jazz musette, rebaptisée Le Jupon Blanc et repris Amsterdam de Jacques Brel. Ils ont voulu faire un parallèle entre la grande famine irlandaise et celles qui touchent trop souvent le continent africain, en composant Reel Africa avec des percussions et rythmes d’Afrique de l’Ouest. Doolin’ a aussi décidé de reverser 10% des recettes de ce disque durant les trois premières années de son exploitation à la fondation Grameen CA pour soutenir des projets de développement agricole en Afrique.
les artistes
Nicolas Besse guitare
Wilfried Besse chant & accordéon
Guilhem Cavaillé violon
Jacob Fournel tin & low whistles (flûtes irlandaises), séraphone
Josselin Fournel bodhrán
Sébastien Saunié basse