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dakhabrakha

dakhabrakha en concert en France

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29 Septembre 2023 à l’Opera Comédie Montpellier

Césaria Evora

Hommage à Cesaria Evora "La diva aux pieds nus"

Hommage à Cesaria Evora "La diva aux pieds nus"



Soirée hommage à la chanteuse capverdienne Césaria Evora

Samedi 20 décembre 2014 à 20h30 à Clichy au Théâtre Rutebeuf à Clichy

avec

NANCY VIEIRA

Nancy Vieira marie des influences d’Afriqueo ccidentale, de sa Guinée-Bissau natale et du Cap-Vert, sa première patrie, avec celles d’autres régions du monde telles que le Portugal, sa deuxième patrie, le Brésil ou les Antilles.

SIA TOLNO

Sa voix puissante, sa présence scénique et des textes engagés en faveur des droits de l’Homme en Afrique lui ont permis de remporter le trophée Découverte RFI 2011.

MARIANA RAMOS

Les critiques de la presse écrite et parlée sont unanimes, Mariana Ramos est une chanteuse solaire !

TEOFILO CHANTRE

Compositeur capverdien reconnu, notamment pour ses chansons millésimées chantées par Cesaria Evora, l’auteur s’est imposé depuis une quinzaine d’années comme un des artisans essentiels du succès de la musique capverdienne à travers le monde.

<img14594|center © Salah Mansouri


Le ministre Capverdien de la Culture a annoncé ce samedi 17 décembre 2011 le décès de Cesaria Evora "La diva aux pieds nus".

Agée de 70 ans, il y a trois mois , Cesaria Evora avait décidé d’abandonner la scène et de se retirer dans son pays pour raison médicale.

Cesaria Evora l’ambassadrice du Cap-Vert et des musiques du monde , avait commencé (d’une manière fulgurante) sa carrière à l’age de 50 ans , depuis le succès n’a cessé , elle a fait le tour du monde , de la plus petite aux plus prestigieuses scènes internationales, son charisme , sa personnalité , sa voix , sa "saudade restera gravée dans notre mémoire...Salah Mansouri


la Diva aux pieds nus, l’ambassadrice du Cap Vert se retire du monde du spectacle pour raisons de santé, voir l’article de Véronique Mortaigne du Monde :

http://www.lemonde.fr/-cesaria-evora


"La chanteuse capverdienne Césaria Evora, 67 ans, a été faite chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur, lundi 09 Fevrier à Paris, par la ministre de la Culture Christine Albanel qui a salué "une diva aux pieds nus, à la voix d’or et au coeur immense"."


BIOGRAPHIE

Cesaria est née le 27 août 1941 à Mindelo. Sa mère Dona Joana, aimait mijoter des petits plats pour son mari et ses cinq enfants ; elle fut cuisinière pour les Blancs (les riches) qui affectionnaient particulièrement son tour de main.

Elle aimait aussi la musique et les musiciens. D’une extraordinaire jovialité, coquette et attentionnée, elle fut toute sa vie la confidente de Cesaria.

Le père de Cesaria, Justino da Cruz Evora, jouait du cavaquinho (petite guitare à quatre cordes), de la guitare et du violon. Il comptait parmi ses proches B. Leza, compositeur fétiche du Cap-Vert. Lorsqu’il décède, Cesaria a tout juste 7 ans.

Cesaria se remémore ses souvenirs d’enfance par bribes, elle réfère souvent à Eulinda, ancienne voisine et amie qui habitait à proximité du Lombo, le
« quartier chaud » de Mindelo, port qui connût autrefois ses bordels à l’égal
d’Amsterdam. La petite fille qu’était Cesaria avait cette manie de nouer des relations avec des personnes beaucoup plus âgées qu’elle qui lui « évitaient de prendre de mauvais chemins ». Cesaria fut confiée dans sa tendre enfance à sa grand-mère puis aux religieuses auprès desquelles elle apprit à détester tout carcan moral.

Cesaria (Cize pour les intimes) fredonne souvent dans un large répertoire et elle se représente le dimanche dans le kiosque à musique de la grand-place, accompagnée de son frère Lela, saxophoniste.

La vie de Cesaria est liée au quartier du Lombo investi autrefois par le corps expéditionnaire portugais. Elle y fit ses classes de vie et de chant aux côtés du compositeur Gregorio Gonçalves, personnage charismatique, passionné
de théâtre de rue. A 20 ans, Cesaria est invitée à chanter pour la Congelo (compagnie de pêche fondée avec des capitaux locaux et portugais) ainsi elle prend part, rayonnante, à des soirées privées de notables. On lui sert un dîner en guise de rémunération et à l’aube, elle redevient une femme comme les autres. Cesaria met en avant une carapace faite d’indifférence et d’obstination. Elle rencontre un musicien, plus âgé qu’elle, Eduardo qui se révèlera être son premier grand amour et lui permettra de chanter à Radio Mindelo. Sa réputation s’étend alors vers les îles voisines.

Mindelo bourgeonne de bars et Cesaria fait du Café Royal son repaire et entre deux SG, les cigarettes portugaises, elle entonne des mornas pour les coopérants, avocats, commerçants, aventuriers, marchands de poulets et fonctionnaires portugais. Eduardo embarque pour les horizons européens. Cesaria est malheureuse alors elle chante dans les bars et sur les bateaux. Dans les années 60, João Mimoz, un commerçant qui possède un petit magnétophone enregistre deux de ses chansons et envoie la bande au
Portugal pour en faire un 45 T. L’année suivante, Frank Cavaquim décide d’en produire un deuxième mais c’est un double échec cuisant.

En 1975, le Cap-Vert vit les répercussions de l’Indépendance et Cesaria cesse de se produire en public, plongeant dans une longue période de dépression. Ce mutisme durera une dizaine d’années.

Mais la chance tourne et au début des années 80, le PAIGC (parti au pouvoir) crée son organisation de femmes : l’OMCV. Dans ses rangs, on y trouve nombre de militantes marxisantes dont Isaura, pharmacienne et amie de longue date de Cesaria qui, en 1985, concourt à monter un spectacle en hommage à
Cesaria, destiné à faire sortir de l’indigence celle que beaucoup considèrent comme « la Voix du Cap-Vert ».

Mais Cesaria vit cette expérience comme une vexation : elle récolte
des peaux de chagrin. Isaura impose alors sa participation à la délégation des
chanteuses capverdiennes qui partent à Lisbonne enregistrer un album qui restera confidentiel.

En 1987, le grand chanteur Bana, lui propose, ainsi qu’à d’autres artistes capverdiens, de se joindre à lui pour effectuer une série de concerts aux USA dans la communauté capverdienne du New-Jersey. La tournée connaît des hauts et des bas, les relations sont parfois difficiles entre Cesaria et Bana. De retour à Lisbonne, elle consent toutefois à se produire quelque temps dans le restaurant que possède Bana, une manière de payer son billet de retour.

C’est là, alors qu’elle chante dans ce restaurant, qu’elle rencontre José da Silva, qui deviendra son mentor et producteur attitré. Nous sommes à la fin de l’année 1987, José a le coup de foudre pour cette voix sublime. Il propose à
Cesaria de venir à Paris faire un disque : elle a 47 ans et n’a plus rien à perdre, elle ne connaît pas Paris, elle dit oui. Le voyage est organisé pour l’année suivante.

A Paris,pour l’enregistrement de l’album La diva aux pieds nus, José a engagé quelques uns des musiciens capverdiens les plus réputés : Luis Morais, Paulino Vieira, Manu Lima Pour célébrer la sortie du disque, un concert est organisé au club Le New-Morning, le 1er octobre 88. La salle est à moitié pleine, mais un titre Bia Lulucha, une coladera aux accents de zouk, fait un petit succès dans la communauté capverdienne. José est obstiné. Il sait que la chanteuse a du talent : il décide, en 1990, d’enregistrer un deuxième album, Distino di Belita, comprenant des mornas acoustiques et des coladeras électriques. »

A cette époque, Cesaria faisait de nouveau la tournée des bars, empochant ça et là quelques billets. Il faut bien gagner sa vie : elle a ses deux enfants, et sa mère dont la vue décline, à sa charge. La petite famille habite à Mindelo une maison délabrée, au n°7 de la rue William Du Bois, près du port. François Post, alors attaché presse de la société discographique Mélodie (qui concourut à sa reconnaissance internationale) se rappelle cette odeur d’eau croupie, une luminosité réduite à une ampoule par pièce suspendue dans le vide, des citernes d’eau accumulées et un petit chat noir, « mais elle était d’une
gentillesse incroyable, elle avait un coeur immense ». L’album Distino di Belita n’a pas rencontré le succès, pourtant il a été repéré par quelques professionnels, comme Christian Mousset, le directeur du Festival Musiques Métisses d’Angoulême.

François Post convainc José de réaliser un album uniquement acoustique et Cesaria revient en France, fin mai 91, pour l’enregistrer. Le 2 juin, elle se produit à Angoulême, et le 7, à Paris, au New-Morning. Les deux concerts, s’ils ne suscitent pas encore l’affluence, éveillent l’intérêt de la presse spécialisée (premier article dans Libération). En octobre sort l’album Mar Azul, qui est immédiatement programmé sur les radios FIP et France Inter. Un nouveau concert est prévu le 14 décembre au New-Morning. Un public, en
majorité européen cette fois ci, l’acclame dans une salle archi comble. Véronique Mortaigne écrit dans Le Monde Cesaria Evora, la cinquantaine bien vécue, chante la morna avec une dévotion canaille... (elle) appartient à cette aristocratie mondiale des chanteuses de bar.

La légende commence à se forger.

Après Mar Azul, le buzz médiatique s’amplifie. José da Silva, confiant, décide de
s’engager dans la production d’un album plus ambitieux, Miss Perfumado, qui sort en octobre 92 (avec plus de 300.000 copies vendues à ce jour en France, beaucoup le considère comme le chef d’oeuvre de Cesaria - Miss Perfumado a été nommé aux Grammy Awards après sa sortie américaine, en 1999). L’album est réalisé par José da Silva et Paulino Vieira, le pianiste inventif de ses débuts. Il contient quelques unes des plus belles chansons de son répertoire, dans la meilleure tradition capverdienne : Sodade, Angola, Lua nha Testemunha et bien sûr la morna de B. Leza, Miss Perfumado.

La presse s’enflamme pour cette voix hors norme et va jusqu’à la comparer
à Billie Holliday. Tout ce qui deviendra « la légende de Cesaria » s’étale à longueur de colonnes : son goût immodéré pour le cognac et le tabac, son existence difficile dans des îles oubliées, les douces nuits de Mindelo

En juin 1993, Cize remplit L’Olympia (deux concerts à guichets fermés les 12 et 13 juin) et entame sa première grande tournée internationale « Alors je me suis mise à chanter pour de bon [. Je ne crois pas au rêve, ni au destin [.] Ce qui me ravit aujourd’hui, c’est le bonheur d’avoir traversé toutes les souffrances pour mieux vivre ce que je vis maintenant. Chez nous,on dit qu’il vaut mieux boire le fiel d’abord et le miel ensuite. Maintenant, je bois du miel. »


Cesaria Evora reçoit la Légion d’honneur

La chanteuse et icône de la musique du Cap-Vert Cesaria Evora a reçu lundi soir les insignes de chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur, que lui a remis la ministre de la Culture Christine Albanel.

"Votre voix reconnaissable entre toutes a fait le tour du monde", a déclaré Mme Albanel dans son compliment à celle qu’on a baptisé de par le monde "La diva aux pieds nus", sagement assise en sobre longue robe noire mais chaussée de mules de la même couleur.

Ambassadrice des musiques du monde, devenues particulièrement populaires au début des années 90, Cesaria Evora a enchaîné les tubes capverdiens dont "Cabo Verde", Café Atlantico", mais surtout "Sodade", titre incarnant à merveille, "cette mélancolie, cette solitude" propre à l’âme des habitants de cet archipel de l’océan Atlantique situé au large du Sénégal.

"Ni vos nominations aux Grammy Awards, ni vos disques d’or, ni la présence de Madonna au premier rang de vos concerts new-yorkais n’ont réussi à entamer votre authenticité, ni la vérité qui ont forgé votre succès", a ajouté la locataire de la rue de Valois.

Cesaria Evora est aussi célèbre pour avoir mêlé les genres, "s’inspirant tour à tour de rythmes africains ou cubains. Elle a aussi collaboré avec Bernard Lavilliers sur "Carnets de bords", ou s’est faite accompagner d’Ismael Lô et Cali sur l’album "Rogamar" (2006).

Autre éloge de la ministre, celui à l’implication de la récipiendaire dans les causes humanitaires. Elle faisait partie de l’événement "Drop the Debt" pour l’annulation de la dette des pays pauvres (2003) et a aussi été nommée ambassadrice du Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM).

"Je suis vraiment très contente que l’on ait pensé à moi (pour cette médaille)" a répondu avec sa discrétion légendaire Cesaria Evora par l’intermédiaire d’un traducteur capverdien (cet idiome différant légèrement du portugais, NDLR). Elle a pris le soin de remercier l’ancien président Jacques Chirac : c’est en effet ce dernier qui lui a décerné la distinction sur sa réserve présidentielle en avril 2007, d’où le décalage avec la cérémonie de lundi. C’est la diva qui a souhaité se voir épinglée par la ministre de la Culture en exercice. AP


Remise des insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur à Cesaria Evora.

Lundi 9 février 2009

Chère Cesaria Evora,

C’est un grand honneur pour moi de vous recevoir aujourd’hui.
Votre voix, reconnaissable entre mille, a fait le tour du monde ; popularisant les coladeras et les mornas de votre Cap Vert natal ; exaltant l’âme des habitants de votre archipel, leurs rêves, leurs blessures, leurs joies, et, bien sûr, cette mélancolie, cette solitude, la Sodade, que vous chantez mieux que personne.

Lorsque vous avez fait votre apparition sur la scène mondiale, grâce à l’intuition de votre mentor et producteur José Da Silva et à l’immense succès de vos albums Mar Azul et Miss Perfumado, au début des années 90, vous avez fait entrer les rythmes capverdiens dans le patrimoine musical mondial. Dans le sillage de vos nombreux succès, Cabo Verde, Café Atlantico, Sao Vicente di longe, Voz d’amor, c’est toute une génération de chanteurs et de compositeurs qui s’est fait connaître.
Mais ni vos nominations aux Grammy Awards, ni vos disques d’or, ni la présence de Madonna au premier rang de vos concerts new-yorkais n’ont réussi à entamer votre authenticité, votre vérité qui ont forgé votre succès.

Vous êtes toujours restée cette chanteuse à la présence nonchalante que le public a découverte, émerveillé, à Lisbonne, puis à Paris, au New Morning. Cette voix suave que la presse a comparée à Billie Holliday, avant de comprendre qu’elle était unique. Cette « Diva aux pieds nus » qui chantait l’exil, la mélancolie, l’espoir, la terre, le soleil, la pluie qui ne vient pas, dans les bars de Mindelo. Cette fabuleuse interprète des œuvres de Bia Leza, compositeur fétiche du Cap-Vert, dont vous dites que les chansons sont des « poèmes dans lesquels chacun peut se retrouver » ; ou encore de Gregorio Gonçalves, surnommé Ti Goy, qui a accompagné vos premiers pas.

Ces racines vous nourrissent, vous habitent. Vous les faites revivre aujourd’hui avec la sortie de votre album Radio Mindelo, qui rassemble des chansons souvent inédites, enregistrées dans les studios de Radio Barlavento au début des années 60.

Cette fidélité à vos origines ne vous a jamais empêchée de vous inspirer de tous les styles, de tous les talents. Attachée aux musiques africaines comme aux sonorités cubaines, vous vous êtes toujours enrichie de l’univers d’autres musiciens. Vous avez formé, sur la chanson Yamore, un duo inoubliable avec Salif Keita. Vous avez également participé à l’album Carnets de bord de Bernard Lavilliers. En 2006, sur l’album Rogamar, Ismael Lô et Cali vous accompagnent.

Votre histoire, chère Cesaria Evora, est devenue une légende. Celle de la victoire du talent sur la fatalité. Conjurer le sort par la musique, c’est ce que vous avez fait toute votre vie. C’est ce que vous vous attachez à faire aujourd’hui en mettant votre notoriété au service de la lutte contre la pauvreté. En 2003, vous avez participé à l’événement « Drop the debt », qui a réuni de nombreux artistes pour l’annulation de la dette des pays pauvres. Vous avez également été nommée ambassadrice du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies, rôle que vous avez pris très au sérieux.

Je salue ce soir une diva aux pieds nus, à la voix d’or et au cœur immense.

Cesaria Evora, au nom de la République française, nous vous remettons les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur.

Discour de Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication



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