du 06 au 08 Juin 2013 à Montreuil
1er festival "C’est Pas du Jazz"
du 06 au 08 Juin 2013 à Montreuil
Salle de concert Le Chinois 6 place du Marché, Montreuil / 93
Marché de croix de chavaux - Métro croix de chavaux -Montreuil / 93
6 juin salle Le Chinois
DOMINIQUE LEBLANC TRIO
Dominique Leblanc, piano
Yoann Danier, batterie
Nicolas Noyon, basse
Dominique Leblanc
La démarche est chaloupée, le sourire franc et le
talent non des moindres… Son osmose avec le piano,
il la doit à sa mère, mélomane, qui lui transmet
dès son plus jeune âge, le goût des mélodies authentiques
et le plaisir de la création. Né à Capesterre-
Belle-Eau en Guadeloupe, ce guyanais d’adoption
débute son cursus à l’ENMD à Cayenne où il s’initie à la
musique classique et au jazz.
A l’American School, à Paris, il complète sa formation,
plusieurs années durant, en technique d’improvisation,
d’arrangement et d’harmonisation. Sa rencontre avec
Gérard Lokel, fondateur du Groka Moderne en 1992,
sa tournée européenne avec le Groupe Kassanguy en
1994, puis son duo remarqué avec le percussionniste
Smith Aliar, dès 1999, sont trois axes importants de sa
trajectoire et qui lui permettront de poser les jalons de sa
recherche musicale faîte d’explorations de rythmes folkoriques
guyanais tels le kamougué ou le bélia-gragé-valse,
de rythmes caribéens comme le kaladja ou le boula mais
aussi de rythmes guadeloupéens comprenant le gwo ka
ou le ti-bwa moderne
Il enchaîne aujourd’hui festivals et représentations avec
des formations diverses dans la Caraïbe et en Europe :
Josy Mass en 1995, le Trio Popov (avec Thierry Thégat et
Arsène Popo) dès 1996.Son Ade au Kayenn Jazz Festival
en 2006, Kaleidoson en solo en 2007, Femmes en
Voix en Guyane avec Hermina Duro, en mars 2012 ou
Jazz Kreol Trio (avec Sonny Troupé et Nicolas Noyon) à
Paris… Récompensé aux Lindors en 2007, il poursuit
son travail de création dans un style qui signe sa maturité
technique et inscrit sa musique comme une partition
identitaire déambulant entre racines amazoniennes et influences
du monde.
YANN CLÉRY / why cie
Yann Cléry, voix/flûte
Romain Clerc-Renaud, clavier
Thibault Perriard, batterie
Laurent Salzard, basse
Thomas Grommaire, guitare
Flûtiste guyanais, Yann Cléry a commencé par le
conservatoire jusqu’à sa médaille au conservatoire
de Pointe-à-Pitre. Il étudiera avec Marc Rovelas, également
professeur de Malik Mezzadri.
Après 3 ans d’arrêt il reprend la musique en 1995 en
tant que chanteur au sein du groupe ska-punk-jazz Happy
Bird. C’est 2 ans plus tard qu’il reprendra la flûte en
autodidacte. Il sillonnera le sud de la France avec cette
formation. Afin de perfectionner ses aptitudes musicales
et valide sa licence de jazz avec mention à Paris 8.
Comédien en 2005 dans la troupe ‘Le Monte-charge’
résidant à La « Villa Mais D’ici » et danseur dans la troupe
de danse contemporaine Hapax en 2006, il multiplie les
expériences.
C’est avec le groupe Karaba Quintet, véritable laboratoire
de sons, qu’il développera un jeu puissant, lyrique et axé
sur le son. Il perfectionnera sa technique du quintoiement
(2 mélodies distinctes et simultanées en chantant dans la
flûte) et d’épaississement du son.
Aujourd’hui flûtiste de Chlorine Free, Versus, flûtiste/
choriste de Mo’kalamity & Wizards, et auteur/compositeur
de sa propre formation WHY Cie, il se pose sur des
musiques très éclectiques (jazz, électro, rap ou reggae..)
Yann a joué durant plus de 2 ans avec Uht°, a accompagné
Booster, les Jazz Liberatorz, Minimal Orchestra,
l’Etrangement Bleu de Tristan Macé, Pedro Kouyaté.
Il a croisé la route et joué avec entre autres Archie Shepp,
Emmanuel Bex, Jamalski, Sandra Nkaké, Stéphane
Guéri, Aldo Romano, Jérôme Barde, Monica Passos,
François Merville
7 juin salle Le Chinois
Chris Combette
Né en Guyane, il passe son enfance en Martinique.
Son tout premier groupe naît dans le giron familial :
« Les Agils », collégiens, interprètent des reprises, leur
répertoire favori est celui du Rico Jazz, orchestre de
bal antillo-africain. Au lycée, il est bassiste et anime des
soirées mémorables, notamment avec le groupe « Puissance
8 ». Puis il quitte la Martinique pour des études
scientifiques.
Il signe sa première chanson « Pas ça » et prend goût à
la composition. Dans les années 80, il est brièvement le
bassiste du groupe « Cristal », en Martinique, avec Franck
Donatien (Taxi Créole), Tony Chasseur, Pipo Gertrude
(Malavoi), Philippe Joseph (Kassav’)…puis fonde à Paris
le groupe « Silence ». Il enregistre, sur un premier « 45
tours », les chansons « Pas ça » et « Keep cool » qu’on retrouve
quatre ans plus tard sur l’album « Plein Sud » (Déclic
Blue Silver). En 1996 Chris Combette signe son deuxième
album « Salambô » (Déclic Blue Silver).
Puis il s’installe en Guyane où il rencontre les musiciens
qui allaient l’accompagner durant 15 ans : George Mac,
Eric Bonheur, Emile Romain, Arsène Popo. Ils entament
un tour mondial des festivals : Paris, La Rochelle, Rennes,
Angoulême, Fort-de-France, Sainte Lucie, Houston, Miami,
San-Fransisco, New York, Montréal, Brisbane, Nouvelle
Calédonie. A la fin de années 90, « Lonbraj’ an pyé
mango », duo composé par Joel Jacoulet et interprété
avec Jocelyne Béroard, est un tube aux Antilles. Les albums
« La danse de Flore » édité en 2003 puis « Les enfants
de Gorée » en 2010, viennent enrichir le répertoire.
Primé en 2012 par deux Lindors guyanais pour le meilleur
album et son parcours musical, Chris à nouveau installé à
Paris poursuit la promotion de son oeuvre.
ERIC ILDEFONSE 5tet
Eric Ildefonse, piano
Felipe Cabrera, contrebasse
Luther François, saxophone
Chander Sardjoe, batterie
Philippe Gouyer-Montout, tambour et chant bèlè
Éric Ildefonse est un créateur, pianiste et compositeur,
né en Martinique. Sa musique trouve sa vitalité
et son esthétique propre dans les différents styles de
jazz et les multiples influences oeuvrant dans les musiques
caribéennes, sans se fixer de frontières, promouvant
« une autre manière d’entendre le Monde ».
À Paris puis en Belgique et à présent dans la Caraïbe,
Éric Ildefonse ne cesse d’explorer de nouveaux horizons.
En 2008, à l’occasion de la sortie de son album Reconnaissance,
le journaliste martiniquais Rodolf Étienne écrit :
« avec sa musique aux accents nouveaux, Éric Ildefonse,
aujourd’hui, apparaît comme le compositeur qui répond le
mieux à cette volonté, manifeste par ailleurs, d’ouverture
et de recomposition musicale... et nous emmène vers
des contrées rarement ou jamais explorées... »
Pour son nouvel album Sa’w ka di, Éric Ildefonse
(piano, compositions et arrangements) a rassemblé autour
de lui le contrebassiste Felipe Cabrera et le batteur
Chander Sardjoe, tous deux bien connus de la scène
jazz parisienne et internationale ; son complice depuis
2007, l’illustre et renommé saxophoniste Luther François
de Ste-Lucie ; Philippe Gouyer-Montout dit Philo pour sa
maîtrise et sa science du tambour et du chant bèlè.
8 juin Marché de croix de chavaux
KANNIGWÉ
Phillipe Gouyer-Montout,
tanbou bèlè, chant lead
Josselin Sauvage,
trompette, bugle, conque de lambi
Cedric Vasseur, basse
Lise Lamarre, clavier
Nicolas Seigneuret, saxophone, flûte
Olivier Desplébin,
Trompette, trombone, conque de lambi
François Rémy, percussions
Créé en 2006, Kannigwé est une rencontre d’influences
ayant convergées vers une voix, celle de la
tradition. Ce groupe atypique a construit son univers
autour du Bèlè, sa racine.
Il met en exergue un paysage musical harmonieux et
généreux, façonné par des musiciens issus de la musique
traditionnelle caribéenne mais aussi du classique,
du funk, du jazz, de la musique latine, du reggae et du
rock... tous animés par la même passion du partage.
Kannigwé est à l’image de notre société et reflète des
visages multiples où les accents musicaux de Marius
Cultier ou d’Eugène Mona côtoient vivement les autres
rythmes du monde.
Ce septet nous pousse sur la quête de nos sens,
sur scène les musiciens laissent virevolter leurs âmes à
coups de conques de lambi, de saxophone, de tibwa,
de cuivres, de basse et piano autour du pilier central de
cette « mouvans » le tanbou bèlè positionné à la martiniquaise,
que l’on retrouve sur toutes les partitions.
Kannigwé par sa formation exclusivement martiniquaise
et normande insuffle au Bèlè un vent nouveau par ses
compositions avant-gardistes et inédites, qui ont déjà
trouvé échos chaleureux en Italie, en Martinique et en
France notamment à la Bellevilloise et au New Morning.
JOWEE OMICIL
Jowee Omicil, saxophone alto et tenor, clarinette
Jean Phi Dary, clavier
Felix Sabal Lecco, batterie
Hervé Samb, guitare
Alune Wade, basse
Jowee Omicil est né à Montréal de parents Haïtiens.
Il débute le saxo alto à l’âge de 15 ans, dans
l’orchestre de l’église de son père, pasteur. 3 ans
plus tard, il était accepté à la prestigieuse Berklee College
of Music de Boston, il ajoute alors le saxo soprano à
son jeu et finalise son éducation musicale au Thelonius
Monk Institute, parmi les 20 « privilégiés » choisis dans
tout le pays. A Berklee, il trouve son mentor et meilleur
ami, Kenny Garrett et partagera par la suite la scène en
compagnie de Brandford Marsalis, Richard Bona, Mike
Stern, Marcus Miller, Pharoah Sanders, Jeff Tain Watts,
Wyclef Jean et Marlon Saunders, pour n’en nommer que
quelques uns.
Influencé par les maîtres du sax Kenny Garrett, Charlie
Parker, John Coltrane, Pharoah Sanders, il explore tous
les rythmes, tous les styles, toutes les tendances : hip
hop, gospel, kompa, jazz, blues, funk, reggae, bossa
nova…
Jowee Omicil est un compositeur prolifique, arrangeur,
chef de groupe musical et professeur de musique. En
mai 2010, Jowee a eu l’honneur d’être invité par le Président
Barack Obama à la Maison Blanche pour jouer à
l’occasion de la Fête du drapeau haïtien.
FANFARAI
Samir INAL, derbuka, kerkabu, choir
Patrick TOUVET, trumpet, choir
Yvan DJAOUTI, trumpet, choir
Gaël FAJEAU, tuba
Abdelkader TAB, percussions, lead vocals.
Hervé LEBOUCHE, drums, choir
Olivier COMBROUZE, sax tenor, choir
Mehdi CHAIB, sax soprano, kerkabu, choir
Dominique FIANT, congas,bongos, choir
Antoine GIRAUD, trombone, choir
Emmanuel LE HOUEZEC, saxs, flutes
Que ce soit sur scène ou dans la rue, lors de déambulations
festives, cette fanfare transpire une bonne humeur
communicative et rayonne de chaleur orientale.
Comme les Chebs ont fait évoluer la musique traditionnelle
algérienne vers le Raï moderne en la fusionnant
avec d’autres musiques, FANFARAÏ métisse les musiques
traditionnelles du Maghreb (raï, chaabi, gnawi, kabyle…),
en les confrontant à d’autres influences culturelles latines,
jazz, afro-cubaines ou tsigane.
Fanfaraï renoue avec la tradition des formations festives
déambulatoires de ces orchestres de rue qui animaient
les évènements importants et les rituels dans le Maghreb
du début du siècle.
L’instrumentation (raïta, chant, derbouka, bendir) en est
cependant différente. Ici, il s’agit d’une fanfare (trompettes,
saxophones, trombone et tuba) augmentée de percussions
(derbouka, congas, tab’l, kerkabous, tarija), et lors
des concerts d’une batterie et d’un chanteur/violoniste.
L’écriture est, également, novatrice. La fanfare est traitée
comme un orchestre. Les mélismes des chants qui
flirtent avec l’arabo-andalou,le chaâbi et le raï sont soutenus
par un accompagnement à consonances latines
dont les audaces rythmiques et harmoniques mènent,
régulièrement, sur les sentiers du jazz, de l’improvisation
ou de l’écriture atonale.
DJ SUGA KAN’N
Né d’un père ivoirien et d’une mère française, figure
atypique de la scène musicale londonienne, DJ Suga
Kan’n se considère comme un « Riddim Seeker », en
français un dénicheur de sons.
Passionné de musiques traditionnelles et de tambours en
particulier, il parcourt les routes d’Afrique, d’Amérique du
sud et de la Caraïbe, à la rencontre d’artistes et de genres
traditionnels souvent méconnus et pourtant à l’origine de
formes musicales contemporaines en vogue aussi bien
dans les clubs que sur les grandes scènes de festivals.
Sa mission : récolter du son, soit en achetant des
disques, soit en enregistrant lui-même les artistes avec
son studio mobile. Retracer l’histoire des instruments traditionnels
et des maisons de disques locales.
La singularité de la démarche de DJ Suga Kan’n réside
dans le fait de savoir déceler dès la première écoute, le
potentiel rythmique de ces musiques traditionnelles pour
les offrir ensuite à son public dans les clubs des capitales
européennes et les festivals d’Afriques et d’ailleurs.
Son objectif : permettre d’approcher ces musiques
et les cultures dans lesquelles elles sont ancrées sous
un autre angle que celui de l’ethnographie. Décomplexer
les publics et abolir les frontières musicales. Son plaisir :
emmener les gens vers un univers qu’ils ne connaissent
pas. Le voyage devient l’approfondissement de la quête.
« Voici tel son, voilà d’où il vient ». Donner une histoire aux
sons et vie aux valeurs universelles que renferment ces
musiques.