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Au fil des années, Blake Worrell a développé un style unique et a été récemment comparé à Frank Zappa pour sa touche et l’excitation que l’on ressent lors de ses concerts provoquée par son originalité. Blake passe la majorité de son temps à Berlin lorsqu’il n’est pas à Los Angeles, son autre maison
Son expérience des deux continents lui apporte une richesse et une inspiration créative qui additionnéesà sa capacité de briller sur plusieurs niveaux de flows et de voix s’illustre depuis 8 ans avec le groupe de hip-hop / marionnettes, The Puppetmastaz. Totalisant plus de 500 concerts il y interprète plus d’une dizaine de voix ! Mais il s’est aussi illustré aux côtés de Marc Hype & Jim Dunloop (MPM Rec.), Le Peuple de l’Herbe(Discograph), DubFX (U.K.), M.A.P.(Pias Recordings), Da Flexiblez (Berlin Massive), Akanni (Mellowbag), Bleubird (Endemik Music), Subtitle (B.E.A.R. / Briefcase Rockers Ltd.),K-Chico (Festplatten & Rundlauf Musik), ZhiMC (Asian Trouble Tribe),Citizens Intrnational (C.I.T.), Girls United (Berlin) et Jayrope (Berlin) sans oublier BUSDRIVER. Son émancipation en solo est fracassante.
Derrière chaque marionnette se cache un être humain. Se couper de l’artifice de l’absence et assumer son identité relève d’un acte fort (qui peut toutefois être teinté de réussite comme l’a prouvé Yann Barthès, passant de l’état de voix à icône populaire). Son passage vers la lumière a confirmé son goût pour le travestissement vocal, passant en toute aisance d’ambiances pop, reggae ou dubstep tout sauf laconique. Le flow de Blake Worell impressionne tant l’étendu de la palette est immense. Voilà l’avantage de s’entrainer durant une décennie caché derrière du latex.