concerts
concerts
le 19 Février 2020 à 20h au Pan Piper à Paris
"Bahdja "est le fruit de la rencontre musicale entre deux artistes musiciens de talent : le souffleur Belge Manuel Hermia & le violoniste Algérien Kheireddine Mkachiche
avec :
Kheireddine Mkachiche (Algérie) : violon
Manuel Hermia (Belgique) : saxophone, bansuri
François Garny (Belgique) : basse
Franck Vaillant (France) : batterie
Zinou Kendour (Algérie) : piano
https://youtu.be/Y-h388aAds0
BAHDJA "KENZA"
© Salah Mansouri
Biographie
A la fois improvisateur, compositeur et explorateur des musiques du monde, Manuel Hermia laisse parallèlement libre cours à son discours en tant que saxophoniste et à son amour du bansuri.
Outre ses études en saxophone et harmonie jazz au Conservatoire, il a en effet développé une maîtrise du bansuri - la flûte de l’Inde du nord.
Il a par ailleurs élargi ses connaissances en musique indienne et arabe, intégrant ragas et maqâms dans une pensée globale de la musique. De façon générale, il intègre progressivement à son langage tous les éléments culturels que son parcours l’invite à intégrer.
Il a également développé son propre système mélodico-harmonique avec sa théorie baptisée « rajazz », faisant ainsi le pont entre le jazz et les ragas, c’est-à-dire entre une pensée tonale et une pensée modale de la musique.
" J’ai commencé la musique enfant avec la musique classique, enchaînant assez vite avec le jazz que j’ai étudié au conservatoire, et ce n’est que plus tard, dans ma vie déjà adulte que j’ai commencé à voyager et que je me suis successivement passionné pour la musique du Brésil, de Cuba, de l’Inde, de Chine, du monde arabe, de l’Afrique de l’Ouest, du Rwanda, de la Turquie, etc... Et à chaque fois que je découvre une nouvelle musique, je réalise un peu plus à quel point tout n’est qu’une question de codes et de lois d’organisation entre les notes. Chaque culture a défini un ou plusieurs langages, et chacun de ceux-ci possède des codes.
Aussi, il se trouve aujourd’hui partout de par le monde des musiciens qui approfondissent la musique de leur culture propre, tout en faisant l’effort de s’ouvrir aux musiques d’ailleurs et d’en intégrer les langages. Et lorsque ces musiciens se rencontrent, ils ont la possibilité de converser sur base de ce langage commun. "
"J’ai depuis longtemps choisi de dédier une part essentielle de ma vie à ces voyages, à ces musiques et à ces rencontres, parce que je suis conscient que tout cela m’apporte à la fois du bonheur et du sens. Un sens qui se veut intimement lié à l’incroyable époque que l’on vit"
"En ce sens, créer des espaces où une réelle rencontre a lieu entre des hommes de cultures différentes, constitue un véritable engagement et permet de récolter les fruits d’une mondialisation vécue dans ce qu’elle a de plus positif, nous rappelant tant à la richesse de nos différences et de notre diversité culturelle qu’à l’essence de la condition humaine que nous partageons tous."
Sources : https://manuel-hermia.com