Association
"Au nom de la mémoire", créée en 1990 par Samia MESSAOUDI (journaliste, éditrice aux éditions Syros), Mehdi LALLAOUI (réalisateur, scénariste, écrivain) et Benjamin STORA (historien)
Soirée pour la Fraternité Franco-Algérienne avec médiapart et Au Nom de la mémoire
le 05 juillet 2022 au Cabaret Sauvage à Paris
Débats avec : Edwy Pleinel, Gilles Manceron historien, Fabrice Riceputi Historien, Nora Belmokhtar collectif 17 octobre 1961, Farah récits d’Algerie, Soraya Guendouz Sociologue,
Samia Messaoudi Au Nom de la mémoire, Souad Baba Aissa Algérie Démocratia , Amara Benamara Algérie Démocratia
Conference presse
le Mardi 21 Septembre 2021 à l’ACB à Paris
avec :
Samia Messaoudi, Mehdi LALLAOUI pour : AU NOM DE LA MEMOIRE
Gilles Manceron : Historien et vice-président de la Ligue des droits de l’homme
Rahim Rezigat : Président de Association pour la promotion des cultures et du voyages (APCV)
Olivier Le Cour Grandmaison : maître de conférences en science politique à l’université d’Evry-Val d’Essonne et enseigne au Collège international de philosophie.
Olivier Le Cour Grandmaison , Maître de conférences , enseigne les sciences politiques et la philosophie politique à l’université d’Évry-Val-d’Essonne.
Il a dirigé et animé plusieurs séminaires au Collège international de philosophie.
Parmi ses derniers ouvrages parus : Haine(s). Philosophie et politique (PUF, 2002), Coloniser. Exterminer. Sur la guerre et l’État colonial (Fayard, 2005), La République impériale. Politique et racisme d’État (Fayard, 2009), Douce France. Rafles, rétentions, expulsions (ouvrage collectif, Le Seuil/RESF, 2009), De l’indigénat. Anatomie d’un « monstre » juridique : du droit colonial en Algérie et dans l’empire français (Zones/La Découverte, 2010).
Gilles Manceron, Historien, spécialiste de l’histoire coloniale de la France, Gilles Manceron a d’abord choisi d’aborder, par un regard croisé « d’une rive à l’autre » avec son collègue algérien Hassan Remaoun, l’histoire de la guerre d’Algérie à travers la question de l’enseignement de cette période, toujours confronté aux multiples mémoires des hommes et des groupes liés à ces événements. Engagé à gauche (il fut notamment le rédacteur en chef de la revue de la Ligue des droits de l’homme, Hommes et Libertés), il affirme qu’il faut « affronter le passé colonial » et n’a de de cesse d’interroger les les ambiguïtés entre les valeurs affirmées par la République et l’ambition impériale de la France du XVIIIe au XXe siècle.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont : L’Enseignement de la guerre d’Algérie en France et en Algérie, avec Hassan Remaoun, Centre national de documentation pédagogique, coll. « Actes et rapports pour l’éducation », 1993 ; Marianne et les colonies. Une introduction à l’histoire coloniale de la France, La Découverte, 2002 ; Les Harkis dans la colonisation et ses suites, avec Fatima Besnaci-Lancou (dir.), Les Éditions de l’Atelier, 2008 ou encore Les Harkis, Histoire, mémoire et transmission, avec Fatima Besnaci-Lancou, et Benoit Falaize (dir.), Éditions de l’Atelier, septembre 2010.
60e anniversaire de la répression du 17 octobre 1961
Affiche réalisée par Ernest Pignon Ernest pour l’association Au nom de la mémoire