Danse
concerts
Un danseur très racé. El Choro, c’est la fougue, le caractère indomptable et sacré de la danse gitane.
Prix Révélation au dernier festival de Jerez pour ce spectacle dirigé par Rafael Estévez et produit par la Fondation Cristina Heeren avec l’Instituto andaluz del flamenco, le jeune artiste de 32 ans a bien grandi depuis ses premiers pas à Huelva, au côté de son père El Choro. Tirant le meilleur d’une distribution scénique d’excellence entre les pas divins de Gema Moneo, les guitares envoûtantes de Juan Campallo ou Jesús Guerrero et le chant fascinant de Pura, Corbacho et Morón, Antonio Molina offre un spectacle haut en couleurs et très dynamique qui apporte beaucoup de sens à la tradition gitane flamenca, puisant dans les répertoires musicaux et chorégraphiques adaptés, adoptés ou créés par le peuple gitan du XVIIe siècle à nos jours. Une mise en scène subtile mettant en valeur la personnalité du danseur qui a collaboré au fil de sa jeune carrière avec, excusez du peu, Javier Latorre, Israel Galván, Adela Campallo ou Manuela Carrasco.
Aviso : « Bayles de Jitanos », c’est danser ces musiques andalouses et gitanes, non gitanes, noires, afro-américaines, mauresques, sépharades, élitistes ou populaires, traditionnelles, pré-flamencas et flamencas.