concert
2021
Abou Diarra en concert " Live stream " le Vendredi 5 Février 2021 à 19h30 depuis LE PLAN, dans le cadre du Festival EM’FEST (Essonne Mali Festival)
Reportage Le 29 Novembre 2017 © Salah Mansouri
https://youtu.be/Q0tL3vAnRIc
ABOU DIARRA "Live in Africolor "
Avec : Abou Diarra : Chant et ngoni
Vincent Bucher : Harmonica
Moussa Koita : Claviers et chœurs
Amadou Daou : Percussions et chœurs
Laurent Loit : Basse et contrebasse
Réalisation Salah Mansouri
Création "Au Nord du Sud" Abou Diarra + Mehdi Nassouli / Inédit
Abou Diarra + Mehdi Nassouli
Chant : Noura Mint Seymali
Chant et ngoni : Abou Diarra
Claviers et chœurs : Moussa Koita
Percussions et chœurs : Amadou Daou
Basse et contrebasse : Laurent Loit
Harmonica : Vincent Bucher
Chant et guembri : Mehdi Nassouli
Abou Diarra
Marqué par la culture ancestrale des chasseurs mandingues, Abou Diarra est un joueur de n’goni (harpe guitare malienne) au parcours atypique et étrange.
Fils d’une chanteuse, sage-femme, formée aux savoirs traditionnels et d’un grand maître chasseur du Wassoulou, chef de village dans la région de Sikasso, au Mali, Abou Diarra baignera dès son plus jeune âge dans les cérémonies traditionnelles, bercé par la voix de sa mère et les secrets ancestraux de son père.
Au décès de son père, jeune adolescent, il quitte son village pour sillonner, pendant plusieurs mois sur les routes d’Abidjan-Bamako-Conakry... à pied, accompagné de son seul instrument. Parcourant plus de 4000 km, traversant les villages les plus reculés d’Afrique de l’Ouest comme les mégalopoles modernes, il y puise tour à tour des sons cachés traditionnels et des musiques urbaines contemporaines...
A Bamako, sa route croisera celle d’un virtuose, aveugle et proche du jazz, Moussa Kanté connu sous le nom du Vieux Kanté Sans Commentaire, qui deviendra son maître de n’goni. Ils traverseront ensemble l’Afrique et une partie de l’Europe partageant le quotidien et la musique dans une complicité profonde.
Abou Diarra restera sept années aux côtés de Moussa Kanté, jusqu’à sa mort en 2005.
Dès la sortie de son premier album en Afrique "Kono Kan Bora" (paru uniquement en Afrique), il est reconnu comme une étoile montante, soutenu par le public et le Ministère Malien de la Culture. Il fait partie des nouveaux artistes en vogue en Afrique de l’Ouest (classement dans les tops show, émissions de radio, interviews...). Multipliant les scènes, les concerts, il prend son envol et définit petit à petit un style qui lui est propre entre tradition Wassoulou et un métissage librement inspiré du jazz, du blues et de l’afro funk... Il transite entre l’Europe et l’Afrique depuis 2008 et sort un premier album en Europe en 2010 "An ka Belebele".
Sa musique parle du voyage, de l’exil, du mouvement, de la vie… Fasciné par le blues, le jazz, le reggae, le groove… Les rythmes et styles où se mélangent pays, sonorités, influences… Abou ajoute des cordes à son instrument et explore hors des gammes classiques, utilisant son n’goni comme une guitare, une basse, une harpe ou une percussion… dans des balades silencieuses et nostalgiques ou des rythmes endiablés de balspoussières.