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Grands Prix de l’Académie Charles Cros 2015
François Raulin & Adama Dramé en concert le 29 Décembre 2016 au Festival Jazz sous l’arganier à Essaouira- Maroc
Adama Dramé est né à Nouna au Burkina-Faso en 1954, dans une famille de musiciens et de conteurs "Griot". De culture malinké, il devient professionnel à l’âge de douze ans grâce à son père (Djéli, de père en fils).
Virtuose du Djembé, Adama Dramé revendique son identité africaine et sa fidélité à la tradition à travers ses musiques, ses rythmes, ses compositions et ses improvisations.
Ce maître du djembé connait à la perfection les rythmes d’Afrique de l’Ouest et il est aussi capable de trouver sa place dans la musique contemporaine, le jazz, ou de croiser le rythme avec ceux d’autres traditions.
Le jeune Dramé a appris très tôt la musique. Depuis l’école primaire, il a pris goût à cet art. A neuf ans déjà de retour de l’école à 17heures, il accompagnait l’orchestre de son père. En 1966, il décida d’abandonner l’école à la surprise générale de ses camarades et de son instituteur. Lui-même fut surpris de cette décision car il ne comprenait pas ce qui lui arrivait.
Une fois dans l’arène de la musique, il eut au début de sérieuses difficultés car son père ne lui faisait aucune concession. Mais il compris plus tard que c’était la voie d’un véritable succès musical. Après plusieurs années d’apprentissage, il jeune Dramé ayant acquis quelques expériences remplaça sa grande sœur qui accompagnait son père dans la percussion. Petit à petit, il se professionnalise.
A la fin de la récolte, il parcourait avec l’orchestre de son père dans toutes les provinces dela Haute Volta pour animer des fêtes villageoises. Ce fut une belle épreuve pour lui car dit-il, il fallait tenir toute la nuit. Il allait vraiment connaître son sacre à Ouagadougou. Vers 1970 son père fut invité à Ouagadougou. Adama Dramé devait découvrir un nouvel univers car dit-il : « J’étais fou de joie car j’allais enfin voir la capitale avec ses voitures et ses éclairages. L’occasion fut belle. Il entrait au ballet de la volta dirigé par Sotigui Kouyaté, où il s’est perfectionné d’avantage.
Il fit des tournées en Cote d’Ivoire et au Niger. De là il quittera la troupe de son père pour s’installer comme soliste Djeméfola à Bobo-Dioulasso au côté du maître Babila Diabaté et de Yaya de nationalité Guinéenne. Mais le jeune Dramé eut des débuts difficiles avec cette troupe compte tenu da sa jeunesse. Plus tard, il finira par s’imposer. On le surnomma Super Djembé. Il était convié très souvent avec Baba Kouyaté et Tamini aux animations des mariages. Il eut l’occasion d’être invité un jour à Bouaké en Cote d’ivoire, pays frontalier avec le Burkina pour animer un mariage. Profitant de l’occasion, il s’installa à Bouaké où il faisait bon vivre et où le mot étranger était loin dans les ténèbres de la violence. Bouaké était pour lui un grand carrefour culturel. C’est d’ailleurs dans cette ville qu’il a créé le ballet national de Cote d’Ivoire. C’est à Bouaké que sa carrière professionnelle va s’internationaliser d’avantage.
C’est dans cette ville ivoirienne en 1976 qu’il va faire connaissance de Bernard Mondet, alors en poste qui enregistra son premier disque paru sous le label de l’UNESCO. Monsieur Mondet fut aussi promoteur d’Adama Dramé au premier festival du Bois dela Bâtie en Suisse.
sources : fasofoliba.com