TUMI AND THE VOLUME EN TOURNÉE
Avril 2008
18 avril - Reims : : La Cartonnerie
19 avril - Bourges : : Printemps de Bourges
24 avril - Nantes : : Pannonica
25 avril - Rennes : : L’Antipode
26 avril - Chelles : : Les Cuizines
30 avril - Nancy : : L’Autre Canal - Ti Piment
Mai 2008
2 mai - Ivry : : Le Hangar
3 mai - Coutances : : Jazz sous les Pommiers
6 MAI - PARIS : : CENTRE FLEURY GOUTTE D’OR
7 mai - Lille : : Maison Folie de Moulin
9 mai - Angoulême : : Musiques Métisses
11 mai - Saint-Brieuc : : Artrock Festival
Juin 2008
29 Festival Couleur Café Bruxelles (B
Juillet 2008
11 Festival des Hauts de Garonne Bordeaux (F)
12 Festival de Jazz Montauban (F)
13 Paris Jazz Festival Paris (F)
19 Festival Pirineo Sur Lanusa (E)
BIOGRAPHIE
L’Afrique du Sud est un territoire oublié des musiques actuelles ! ; et pourtant hip hop, house,kwaïto, jungle, electronica, rock ! : tous ces courants sont en terre australe vifs et inventifs, portéspar des groupes novateurs qu’il est urgent de découvrir.
Tumi and the Volume est de ceux-là .
Ce quatuor, formé fin 2001 au fil de jam sessions, publie en cette année 2006 un second album au titre éponyme réellement fascinant, savant mixe de groove et de poésie ! : deux mots résumant idéalement leur
univers qui ne restera pas longtemps méconnu, parions-le.
Un disque enregistré en trois mois fin 2005 aux studios Pyramid de Johannesburg, pour dix-sept titres à explorer.
C’est au fil de l’année 2001 que s’invente le projet Tumi and the Volume, dans le sillage des performances d’un MC au fameux flow, prolifique poète ! : Tumi Molekane. A Melville, quartier branché de Jo’Burg, tous les
cafés ont une scène ou des platines.
Les sons se métissent, ’interpellent, comme les couleurs de peau. Là se connecte la jeunesse décomplexée, cultivée, avide de nouveauté, d’un pays post-apartheid qui a appris à ne compter que sur lui-même.
C’est au coeur de cette nexus que Tumi croise la route de deux membres
de 340ml, fumeux combo local émargeant entre dub et reggae ! ; alors, les Mozambicains Tiago Paulo et Paulo Chibanga s’emparent respectivement de la guitare et de la batterie. Le quatrième larron, David
Bergman, tâtant la basse. Tous trois ont l’habitude de jouer ensemble, backant au Bassline les passages live des MC’s, deux dimanches par mois.
C’est l’un des lieux mythiques de la nuit à Melville. Tumi fait partie
des invités récurrents, la rencontre naturelle débouche sur les premiers concerts, à Durban, Pretoria, Cape Town et Jo’Burg, tout au long de 2002.
La voix de Tumi, au grain instantanément reconnaissable, porte des textes puissants, conscients. Sous le régime de l’apartheid, la poésie fut une arme décisive, un vecteur de rébellion, d’engagement. Grâce à elle,
scandée bien plus souvent qu’écrite, les messages pouvaient passer, les liens se tisser. Dans la culture urbaine d’aujourd’hui, ces traces sont restées, indélébiles.
Tumi revendique aussi l’influence de Dambudzo Marechera, poète et romancier zimbabwéen décédé du sida en 1987, à 35 ans ! : l’une de ses plus fortes influences littéraires. Il sait aussi laisser de l’espace à d’autres : sur « !Johnny Dyani ! », titre hommage à ce bassiste free sud-africain, c’est Keorapetse Kgositsile qui s’empare du micro. Tumi a parallèlement publié un recueil de ses poèmes, « !The Black Inside Out ! ».
Les mots de Fela, la pulse de l’afrobeat habitent encore leur monde sonore : le titre « !Afrique ! » est hommage, Ã un continent, ses combats, un texte de foi envers lui.
Le son est hip hop, celui qui plonge ses racines dans le jazz, s’ouvre aux autres chapelles, qu’elles soient rock ou dub, et se joue live ! ; un hip hop s’inspirant des Roots comme de Miles Davis, et des Last Poets
évidemment, dont l’un des membres fondateurs était, lui aussi, sud-africain.
Tumi and the Volume, c’est l’incarnation même du son contemporain de l’Afrique du Sud, un mix post apartheid détonnant et coloré, jamais résigné, toujours défricheur. Souple dans les grooves, tranchant dans les mots, précis en permanence.
Dès 2003, le pays leur offre le succès, à la sortie du premier opus enregistré live, évidemment au Bassline ! : c’est « !At the Bassline ! ». La violoniste Kyla Rose Smith est encore de la party, elle s’évaporera l’année suivante pour se consacrer à son projet Freshlyground.
Tumi and the Volume sont alors nominés pour trois Awards de la musique sud-africaine ! : meilleur groupe, meilleure pochette, et meilleur album rap. S’offrent la couverture de revues locales comme « !Hype
Magazine ! ». ..
mamangement
Sakifo production / gerome galabert
booking
mad minute music