concert
Concerts 2015
17 avril 2015 à ivry
Hommage à Lahouari Bennedjadi
le Dimanche 21 Décembre 2014, un Hommage a été rendu par par des amis, artistes qui ont joué ou rencontré Lahouari Bennedjadi ( clavier, guembri, Jazz , musique gnawa , châabi.... ) : des artistes du groupe de Idir , Tarik Aït-hamou , de lOrchestre National de Barbès - ONB DZ , Bensidhoum Ahmed, Hafidh (ONB) Kh’lif (ONB) Samira Brahmia , Khie Eddine Medjoubi, Ahmed Yanes, Malik Kerrouche, Nabyle Tamarat, Karim Hocine, Chakib, Yacine Guemmat et Lyass (groupe Sorif) Rafiq Benmoussa, Belkacem Kamel, Missoum Bacha, Amine Tadjer, Amine (violoniste groupe Yanes) Nadia Zanoun, Ryad, Rachid (Studio 7) et l’excellent Mohamed El Yazid qui a fait l’ouverture musicale au mandole , Ptit moh et Ali l’Africain ex animateur de "Radio beur"....
© Salah Mansouri
Mohammed El Yazid Baazi
Son destin de musicien s’est présenté à lui comme une évidence, une révélation…
A la fin des années 70, il est forcé de quitter sa ville natale Saïda, pour Oran où il pourra bénéficier de cours pour non voyant.
Son professeur, Nourredine Bendaoud, l’initie à l’andalou et l’intègre à sa formation. Il se fait rapidement remarquer comme soliste durant les festivals d’andalou de la région (notamment ceux de Tlemcen).
Ensuite viendront les années algéroises et l’imprégnation totale dans le chaabi. Malgré cela, à aucun moment Mohammed El Yazid ne renonce aux sonorités de ses racines. Ses parents, originaires de Adrar lui ont donné le gout du Chellali, du Tindi.
Lorsque la force des traditions se fait source vive du renouveau du Gnawi alors que son enfance dans l’ouest du pays l’a sensibilisé aux musiques bedwine, belloui et oranaises. C’est donc tout naturellement que dans les années 90, lorsqu’il commence à écrire et àcomposer, sa musique est fortement imprégnée de ces diverses influences.
Arrivé en France en 1997, il se confronte à d’autres cultures, à d’autres musiques, et son esprit d’ouverture se fond entièrement dans ces métissages.
On le retrouve pendant deux ans et demi avec Gaada Diwan Béchar (pour qui il composepar exemple le titre « Besmellah Nebda » sur leur premier album) ou encore avec l’ONB (sur l’album Poulina où il écrit les textes de« Touba »).
sources : Centre Culturel Algérien