concert
concerts 2014
le 27 septembre 2014 au Centre Mandapa, 6 rue de Wurtz, Paris 13e
7 mars 2015 Première partie de Titi Robin, Le Forum, Nivillac.
le Trio MEÏKHÂNEH
Maria Laurent : Chant, morin khuur (vièle cheval), Tovshuur (luth mongol)
Johanni Curtet : Khöömij (chant diphonique), guitare acoustique, dombra (luth kazakh), Kalangou (tambour d’aisselle Camerounais), chœurs
Milad Pasta : Tombak, daf (percussions iraniennes), udu drum, tambourin, percussions métalliques, chœurs
Les Musiciens
Maria Laurent a étudié la flûte traversière et le traverso au Conservatoire de Rennes. Elle a obtenu un Master de musicologie à l’Université de Rennnes II et un Diplôme Universitaire de Musicien Intervenant. Elle fonde en 2004
l’ensemble vocal Portotrio, dont le répertoire polyglotte est constitué de chants du monde arangés pour trois voix et percussions. Au sein de ce trio, elle expérimente diverses techniques et timbres vocaux, tels que les voix pleines des musiques de l’Est, le timbre oriental des chansons judéo-espagnoles, ou encore la voix lyrique, et acquiert une aisance dans la
prononciation des langues étrangères.
Infuencée à la fois par le fado, le blues, Bjork ou le folk américain, elle explore différentes textures vocales, en langue inventée, en bulgare ou en anglais, contant des histoires étranges et incompréhensibles.
Musicien et chanteur de chant diphonique, Johanni Curtet est
aussi doctorant en ethnomusicologie à l’université Rennes II. Il enseigne le chant diphonique pour déffirentes structures : Université Rennes II, Cité de la Musique, Théâtre de la Ville...
Ses recherches portent sur les techniques diphoniques et l’apprentissage du khöömij à travers l’oralité en Mongolie.
Plusieurs bourses (Egide, Fondation Boulanger, Aires Culturelles) lui permettent d’effectuer ses voyages en Mongolie et d’apprendre la langue et la culture mongoles.
Formé à l’ABC de la diphonie par Trân Quang Hai, son apprentissage traditionnel vient de Tserendavaa dans la steppe, et d’Odsuren à l’Université d’Art et de Culture d’Oulan Bator. Directeur artistique de Routes Nomades, il produit des tournées de musique traditionnelle de Mongolie depuis 2006, et accompagne son maître Tserendavaa sur de nombreuses scènes. Il a participé aux premières éditions de Voix du Sahel au Cameroun et au Tchad, dans le cadre du programme transsaharien Azalaï initié par
Culturesfrance, aux côtés de Camel Zekri, Yacouba Moumouni notamment. En 2010, à la demande de la commission nationale de la Mongolie pour l’UNESCO, il a participé à l’inscription du chant diphonique mongol sur la liste représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité.
Milad Pasta est un percussionniste iranien autodidacte. Il joue du tombak, du daf et de la cruche udu. Djamshid et Keyvan Chemirani ont compté parmi ces mentors. Il a fondé et présidé l’Association Nomade pendant plusieurs années, et y a créédiverses manifestations interculturelles. Il a notamment organisé en collaboration avec le Théâtre de la Ville, les Quatre Chemins, une série de rencontres avec des musiciens, cinéastes et photographes venus d’Iran. Dans les groupes avec lesquelles il joue, il expérimente les rythmes de différentes traditions musicales, des techniques nouvelles de jeu sur les instruments traditionnels, les liens entre langage et rythme.
En 2010, il a rejoint le groupe Portotrio, où chante également Maria Laurent. Cette formation, composée uniquement de voix et de percussions lui permet d’explorer un jeu sobre et épuré.
Il enseigne le tombak au Centre du Patrimoine de la Facture Instrumentale, au Mans.