2021
Les 15 & 16 janvier 2021 à l’ Opéra de Lyon
avec : Kamel El Harrachi – chant, mandole,
Mourad Amrani – derbouka,
Farouk Benyoucef – piano,
Farhat Bouallagui – violon,
Nabil Mansour – tar,
Sidali Oudane – banjo,
Philippe Soriano – contrebasse
BIOGRAPHIE
De loin comme de près, Kamel ressemble à Dahmane
El-Harrachi le créateur, de Ya Rayah, (devenu tube
planétaire grâce à sa reprise par Rachid Taha) dont il est
bel et bien le fils aîné.
Né en Algérie en 1973, Kamel n’a eu de cesse depuis
son enfance, de marcher sur les traces de son père.
Ouvert sur d’autres styles, il ne se lassait pas d’entendre
d’autres figures emblématiques du chaâbi, genre citadin
populaire jailli de la casbah d’Alger dans les années
quarante, comme Hadj M’rizek, el-Hachemi Guerouabi,
Amar Ezzahi ou Bouadjadj pour mieux s’imprégner de
leur art.
En 1991, Kamel prend le nom d’El-Harrachi pour
perpétuer sa mémoire, enregistre sa première cassette
chez Afric-Audio à Douéra, dans l’Algérois, où l’on
peut se délecter de deux titres inédits de ce dernier.
Ce garçon aussi discret qu’efficace a presque le même
jeu de mandole que son père, mais une voix moins
rocailleuse.
En 1994, il s’exile à son tour en France et commence
par se produire tout comme son père, dans les cafés
parisiens, pour finir sur des scènes telles que
le Printemps de Bourges.
Il poursuit, loin de tout tapage, une carrière musicale
qui fait les délices de tout un public.
Depuis quelques mois, il a, enfin, repris le chemin des
studios.
On peut imaginer l’impatience de ses nombreux
inconditionnels, tant son talent, sa maîtrise instrumentale
et sa bonne tenue scénique sortent de l’ordinaire.
En plus, il excelle dans tous les modes chaâbi.