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YEMANJA QUILOMBO
A la fois enfant et vieux, féminin et masculin, joyeux et triste, c�est l�histoire d�un être comme vous et moi qui traverse la ville en portant la vie.
Allant d�un continent à l�autre, d�une ville à une autre, du métro à la rue, il crée des rencontres et des étonnements.
Parcours où la joie, la douceur et l�intériorité déjouent l�extrême violence du monde contemporain.
Cela commence dans la mer et cela finira dans la mer.
« Yemanja Quilombo », terme afro-caribéen de résonnance Yoruba et Fon, représente ce parcours. « Quilombo » était un lieu secret où allaient les esclaves en fuite. On dirait aujourd�hui un lieu alternatif de résistance et de socialisation. « Yemanja » est la divinité de la mer. Celle qui donne la vie mais aussi la reprend.
« Yemanja Quilombo » raconte les cycles de la vie et de la mort, de la fuite et de la résistance. Il en vient une certaine prise de conscience et de sagesse.
Avec simplement cinq musiciens, un danseur et une vidéo accompagnée d�une création lumière, « Yemanja Quilombo » explore les possibilités scéniques et décloisonne les disciplines artistiques.
Cela donne un spectacle poétique où les artistes bougent et interprètent d�une manière libre et originale.
Inspiré des rythmes, chants et légendes afro-brésiliennes, le projet �Chants Sacrés et Populaires Afro-Brésiliens� élaboré par Denize Loreto, est un voyage à travers un brésil métisse, riche d�une diversité culturelle provenant des colonisations européennes, des noirs africains et des indiens du Brésil.
Un projet basé autour des musiques afro-brésiliennes, et plus particulièrement autour de chants créés par les anciens esclaves africains, comprenant à la fois des chants sacrés , des chants de travail (vissungos) ainsi que des chants de résistance.
Née à Rio de Janeiro, Denize Loreto voyagera régulièrement pendant toute son enfance dans l�état de Minas Gerais, dont ses parents sont originaire, région qui a connu sa plus grande prospérité au XVIIIe et XIXe siècle grace à l�extraction de l�or et du diamant, ainsi que la plus grande concentration d�esclaves du brésil.
Très tôt elle fût initiée par sa tante, alors �Mère de Saint� (Mãe de Santo), aux rituels du Candomblé (pratique religieuse basée sur le culte des divinités liées aux éléments de la nature et à la mémoire des ancêtres), toujours ponctués par des chants et le rythme hypnotique des atabaques.
Ce projet fût l�occasion rêvée de pouvoir explorer ses racines en revisitant le patrimoine musical brésilien. Le projet �Chants Sacrés et Populaires Afro-Brésiliens� n�a toutefois aucune vocation éthnomusicologique.
Il est avant tout un projet artistique où ces chants, issus du plus ancien héritage musical brésilien, sont réinterprétés et dégagés de toute fonction liée au culte ou à la tradition.
Les mélodies sont prises pour ce qu�elles sont : de purs joyaux de simplicité et de candeur, quasiment arquaïques sur le plan de la construction, mais pleines de poésie et d�une profondeur rarement égalée dans la musique populaire et traditionnelle brésilienne .
Accompagnés traditionnellement par les atabaques (tambours brésiliens), ces chants sont ici arrangés pour cordes (violon et violoncelle) et percussions.
L�union des percussions symbolisant la terre, les cordes, par leurs contrechants mélodiques, symbolisant le ciel, et la voix représentant l�être humain, le lien, donnent à ce projet un souffle spirituel et un caractère universel.